« Massacre d'Oradour-sur-Glane » : différence entre les versions

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{{Citation|Jusqu'au dernier instant, à l'ultime seconde du déclenchement de la mitraille, ceux qui étaient devenus des otages en attente d'une exécution n'ont pas imaginé la conséquence de leur situation. […] Ils ne pouvaient pas y croire et ils n'y ont pas cru. La surprise des victimes a été totale. La manœuvre des Waffen-SS avait réussi : l'exécution s'est passée dans le calme, sans difficulté et sans panique}}{{sfn|Fouché|2001|p=154}}. Du groupe de soixante-deux prisonniers dont fait partie Marcel Darthout, six s'échappent du bâtiment, dont un est tué par une sentinelle{{sfn|Farmer|1994|p=34-39}}. Les cinq évadés survivants sont les seuls rescapés des fusillades{{sfn|Fouché|2001|p=168}}.
 
Les SS qui ne participentparticipant pas aux meurtres, soit quatre à cinq hommes de chaque peloton, parcourent le village en se livrant au pillage, emportant argent et bijoux, tissus et produits alimentaires, instruments de musique et bicyclettes{{sfn|Fouché|2001|p=154-158}}, mais aussi volailles, porcs, moutons et veaux{{sfn|Hivernaud|p=49}}. Au fur et à mesure du pillage, les bâtiments sont systématiquement incendiés, ce qui nécessite de multiples départs de feu{{sfn|Fouché|2001|p=154-158}}. Débusqués par les pillards ou chassés de leur cachette par les incendies, de nombreux habitants qui avaient échappé à la rafle sont massacrés isolément ou en petits groupes, hommes, femmes et enfants confondus{{sfn|Fouché|2001|p=154-158}}. En entendant la fusillade et constatant que les enfants ne sont pas rentrés de l'école, des habitants des faubourgs se rendent à Oradour où ils sont abattus : {{Citation|Oradour est un gouffre dont on ne revient pas}}{{sfn|Valade|p=75}}.
 
=== Les femmes et les enfants ===