« Vital Kamerhe » : différence entre les versions
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'''Vital Kamerhe Lwa Kanyiginyi Nkingi''', né le {{date|4|mars|1959}} à [[Bukavu]], dans la province du [[Sud-Kivu]], est un [[économiste]] et [[homme d’État]] de la [[république démocratique du Congo]]. Il est président de l'[[Assemblée nationale (république démocratique du Congo)|Assemblée nationale]] de {{date-|12 2006}} à {{date-|3 2009}} puis depuis {{date-|5 2024}}. Il
Ancien secrétaire général du [[Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie]] (PPRD), il devient le directeur de campagne du président [[Joseph Kabila]] lors des élections de 2006 avant de tomber en disgrâce en 2009. En {{date-|décembre 2010}}, Vital Kamerhe lance son propre parti politique, l'[[Union pour la nation congolaise]] (UNC) et se porte candidat à l'élection présidentielle du {{date-|28 novembre 2011}}. Il remporte 7,74 % des suffrages et sa campagne est occultée par le duel entre le président sortant [[Joseph Kabila]] et son opposant [[Étienne Tshisekedi]] de l'[[Union pour la démocratie et le progrès social]] (UDPS).
Vital Kamerhe a occupé divers postes dans plusieurs cabinets ministériels, dont ceux de [[Léon Kengo]], [[Mushobekwa Kalimba wa Katana]] et du général [[Denis Kalume Numbi]]. Il est nommé commissaire général adjoint du gouvernement (AFDL) chargé des relations avec la [[MONUC]]. Plus tard, il devient titulaire en tant que commissaire général du gouvernement chargé
Vital Kamerhe est une personnalité marquante et controversée de la période débutant avec la [[deuxième guerre du Congo]], en 1998, et des divers processus de « paix » subséquents ayant établi durablement une guerre de prédation à faible intensité à l'Est du Congo. Le résultat en a été la guerre la plus meurtrière depuis la [[Seconde Guerre mondiale|deuxième guerre mondiale]] avec plus de 6 millions de victimes<ref name="Counting deaths to save lives">{{Lien web|langue=en|url=http://www.rescue.org/special-reports/special-report-congo-y|titre=Counting deaths to save lives|site=Rescue.org}}.</ref>. Il comparait le {{date-|11 mai 2020}} devant le tribunal, accusé de détournement des fonds du programme des 100 jours du chef de l'État [[Félix Tshisekedi]]. Il est condamné à 20 ans de prison en 2020<ref>{{Article |langue=fr |titre=RDC : Vital Kamerhe condamné à 20 ans de prison au terme d’un procès sans précédent |périodique=Le Monde.fr |date=2020-06-20 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/06/20/rdc-vital-kamerhe-condamne-a-20-ans-de-prison-au-terme-d-un-proces-sans-precedent_6043596_3212.html |consulté le=2020-07-11 }}</ref> avant que le jugement ne soit cassé et qu'il soit acquitté en 2022.
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