« Nicolas Bouvier » : différence entre les versions

En [[1958]], il épouse Éliane Petitpierre (1933-2022<ref>{{Lien web |description=Avis de décès d'Éliane Bouvier Petitpierre |url=https://www.hommages.ch/fr/avis-de-deces/eliane-bouvier-petitpierre-1 |site=hommages.ch |date=14 juin 2022 |consulté le=17 juin 2024 }}.</ref>), fille du conseiller fédéral [[Max Petitpierre]] et nièce de [[Denis de Rougemont]], à [[Neuchâtel]] ; puis le couple s'installe à [[Cologny]]. De 1958 à [[1963]] (année de la mort de son père), il effectue des travaux d'[[iconographie]] pour l'[[Organisation mondiale de la santé|OMS]] et la ''Nouvelle Bibliothèque Illustrée des Sciences et des Inventions'' des [[Éditions Rencontre]]. Au fil de ses travaux, il rassemble d'abondantes archives personnelles constituées notamment de {{unité|30000|documents}} qui comprennent des [[Estampe populaire|estampes populaires]] et des planches techniques. De 1964 à [[1965]], ils séjourneront au [[Japon]] avec leurs deux enfants. D'autres voyages en [[Asie]] (Japon, [[Corée du Sud]], [[République populaire de Chine|Chine]]) ou en [[Europe]] ([[Irlande (pays)|Irlande]], [[îles d'Aran]]) suivront. En 1968, Nicolas Bouvier est lauréat du [[prix Rambert]], qui est le plus ancien prix littéraire de Suisse romande, décerné par un comité d'étudiants. En 1970, Bouvier se rend à Osaka avec la Délégation suisse à l'occasion de l'[[exposition universelle de 1970]]. Il présentait à cet événement quatre livres qu'il avait adaptés pour l'occasion. Par la suite, il se rend en [[Corée du Sud]] sur l'île de [[Jeju-do|Cheju]]. Ce voyage mènera au récit nommé ''Les Chemins du Halla-san'', publié dans le ''[[Journal d'Aran et d'autres lieux]]'' aux éditions Payot en 1990<ref>Biographie figurant dans ''Œuvres'' (Gallimard, 2004 ; voir section ''Publications'').</ref>.