« Viols d'enfants : la fin du silence ? » : différence entre les versions

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La transcription des bandes des écoutes téléphoniques du père durant l'émission révélerait qu'il aurait été tenu au courant de l'enquête. La première confrontation père-fille se déroule sans l'avocate de celle-ci, Maître Catherine Lardon-Galeote, le {{date-|5 mars 1997}}. Il sera demandé à l'enfant de se positionner face à son père de façon explicite, représentant une scène d'abus que l'enfant décrit. Durant cette confrontation, l'enfant sera traitée de menteuse, par une avocate commis d'office, puisque l'avocate de l'enfant pas n'avait pas été prévenue de la confrontation. Le père est [[Mise en examen|mis en examen]] le lendemain. La justice l'autorise à revoir ses enfants un mois après sa mise en examen. En {{date-|avril 1998}}, la juge d'instruction confronte à nouveau père et enfants, en présence d'un avocat choisi par la justice, Maître Patricia Guertzon-Blimbaum. Selon Marie, la juge aurait omis de faire inscrire des éléments dont elle aurait témoigné, et son avocat n'aurait rien dit, et lui aurait même conseillé de laisser tomber l'affaire car sinon la justice allait encore devoir l'ennuyer avec les procédures. Dans le reportage, l'avocate s'étonne de ces accusations. Selon Philippe Mazet, chef du service de pédopsychiatrie à l'[[hôpital de la Salpêtrière]], qui ne sera pas entendu par la justice, le témoignage des enfants est crédible<ref group=V name="Inathèque" />.
 
Selon le sociologue [[Paul Ariès]], leur témoignage est crédible, moyennant une analyse rigoureuse du témoignage tenant compte qu'ils ont peut-être été drogués. Le témoignage étant donc à prendre avec précautions. Pour maître Monique Smadja-Epstein (qui défendit [[Jacques Mesrine]] et Alain [[Affaire Empain|Caillol]]), l'avocate du père des enfants, c'est leur imagination et l'influence de bandes dessinées comme [[Les Aventures de Tintin|''Tintin'']] qui sont en cause. Le {{date-|30 novembre 1998}}, la juge d'instruction ordonne un [[Non-lieu en procédure pénale en France|non-lieu]] dans l'affaire. La mère fera recours contre cette décision, avec l'appui du député vaudois [[Georges Glatz]] et de son association ([[Convention relative aux droits de l'enfant|Comité international pour la dignité de l'enfant, CIDE]]) domiciliée à [[Lausanne]], qui permettra d'établir des liens entre cette affaire et celle de « Sylvie » (prénom fictif attribué dans l'émission), une [[Alsaciens|Alsacienne]], pour l'affaire dont la mère a porté plainte en {{date-|août 1997}} en mettant en cause son mari, le grand-père et la grand-mère de l'enfant, qui auraient conduit Sylvie à Paris pour des soirées du même genre que celles de Pierre et Marie. Ainsi, Pierre et Marie reconnaîtront sur photos les abuseurs de Sylvie qui elle-même reconnaîtra sur photo les abuseurs de Pierre et Marie, dans les locaux du CIDE<ref group=V name="Inathèque" />.
 
Le CIDE écrira alors au [[Liste des procureurs de la République de Paris|procureur du tribunal de grande instance de Paris]] pour lui signifier un élément nouveau dans le dossier, justifiant un recours contre le non-lieu précédemment décidé. Sylvie désignera dans son témoignage l'assassinat d'une enfant, une certaine Marguerite. Sylvie a désormais une peur panique de tout ce qui ressemble à un homme qu'elle ne connait pas. Dans un enregistrement sur répondeur fait par un ami du père sur son téléphone, cet ami évoque la préparation de {{citation|weekends diaboliques}}. Après avoir désigné un juge d'instruction pour s'occuper de l'affaire, la justice confiera la garde au père. Selon Marc Montagnon, procureur adjoint au [[tribunal de grande instance (France)|tribunal de grande instance]] de [[Strasbourg]], le dossier a donné lieu à un long va-et-vient entre les parquets de Paris et Strasbourg pour instruire l'affaire. Il décrit une procédure "particulièrement inhabituelle". La justice a, dans le même temps, décidé de retirer à la mère la garde de ses deux petites filles pour la confier au père. La mère de Sylvie s'enfuit alors avec ses enfants à l'étranger. La mère de Pierre et Marie, malgré l'aide du CIDE, verra son recours débouté le {{date-|6 mai 1999}}, la mise en examen de son mari levée et la garde des enfants rétablie pour lui. Elle partira alors aussi s'établir à l'étranger avec ses enfants<ref group=V name="Inathèque" />.