« Vulve humaine » : différence entre les versions

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== Terminologie ==
[[Fichier:Gynaecology-1822.jpg|vignette|redresse|gauche|[[Gynécologie|Examen gynécologique]] en 1822. Le médecin, à genou, examine l'organe génital de la femme sans toutefois le regarder.]]
=== Étymologie ===
[[Fichier:Gynaecology-1822.jpg|vignette|redresse|[[Gynécologie|Examen gynécologique]] en 1822. Le médecin, à genou, examine l'organe génital de la femme sans toutefois le regarder.]]
Le terme « vulve » dérive du mot latin « {{lang|la|''vulva''}} » et signifie « matrice ». Sa définition comme [[appareil génital féminin]] apparaît, au début du {{s-|XIV}}, dans l'encyclopédie médiévale ''Placides et Timéo''<ref>{{Lien web|titre=Définition de vulve|année=2020|mois=avril|éditeur=[[Centre national de ressources textuelles et lexicales]]|url=https://www.cnrtl.fr/definition/vulve|site=www.cnrtl.fr|consulté le=29 avril 2020}}.</ref>.
 
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=== Autres noms ===
En langue vulgaire, il existe de nombreux synonymes pour désigner la vulve, dont « chatte » (probablement une allusion à la pilosité de la vulve), « foufoune » ou « [[con]] »<ref>{{Lien web |titre=Chatte : définition et synonyme de chatte en français |url=https://langue-francaise.tv5monde.com/decouvrir/dictionnaire/c/chatte |site=langue-francaise.tv5monde.com |consulté le=2022-06-18}}.</ref>. Au Québec, la vulve peut être vulgairement appelée « plotte », « minou », « noune » ou « minette »<ref>{{lien web
|url=https://jesuisfeministe.com/2018/06/07/les-9-et-10-juin-a-montreal-le-festivulve-met-les-vulves-a-lhonneur/|auteur1=Alizée Pichot|titre=Les 9 et 10 juin à Montréal : le Festivulve met les vulves à l’honneur!|éditeur=Je suis féministe|date=7 juin 2018}}.</ref>.
 
== Structure ==
[[File:Vulve humaine.jpg|thumbvignette|1. [[Capuchon du clitoris ;]]. 2. [[Gland du clitoris ;]]. 3. [[Vestibule vulvaire ;]]. 4. [[Grande lèvre|Grandes lèvres ;]]. 5. [[Petite lèvre|Petites lèvres ;]]. 6. [[Urètre ;féminin|Urètre]]. 7. [[Vagin humain|Orifice vaginal]].]]
1. [[Capuchon du clitoris]] ;<br>
2. [[Gland du clitoris]] ;<br>
3. [[Vestibule vulvaire]] ;<br>
4. [[Grandes lèvres]] ;<br>
5. [[Petite lèvre|Petites lèvres]] ;<br>
6. [[Urètre féminin|Urètre]];<br>
7. [[Vagin humain|Orifice vaginal]] ;<br>
Les structures principales de la vulve sont : le [[mont du pubis]], les [[grande lèvre|grandes lèvres]] et les [[petite lèvre|petites lèvres]], les parties externes du [[clitoris]] {{incise|le [[capuchon du clitoris]] et ses glandes}}, le [[méat urétral]], l'orifice [[Vagin humain|vagin]]al et l'[[Hymen (anatomie)|hymen]], ainsi que les glandes vestibulaires ([[Glande vestibulaire majeure|de Bartholin]] et [[Glande para-urétrale|de Skene]])<ref name="Tortora and D">{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Gerard J.|nom1=Tortora|prénom2=Bryan|nom2=Derrickson|titre=Principles of anatomy and physiology|lieu=Hoboken, N.J.|éditeur=[[John Wiley & Sons|Wiley]]|année=2008|numéro d'édition=12|passage=1107–1110|isbn=978-0-470-23347-4}}.</ref>. Elle est aussi constituée de la [[fente vulvaire]], de [[Pilosité pubienne|poils pubiens]], de [[glande sébacée|glandes sébacées]], du [[bulbe du vestibule]] et du [[triangle urogénital]]<ref name="TortoraG">{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Gerard J.|nom1=Tortora|prénom2=Nicholas P.|nom2=Anagnostakos|titre=Principles of anatomy and physiology|lieu=New York|éditeur=[[Harper & Row]]|année=1987|numéro d'édition=5|passage=727–728|isbn=978-0-06-046669-5}}.</ref>.
 
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=== Lèvres ===
[[Fichier:Vulva and Clitoris 1.png|thumbvignette|Vulve avec la partie visible du clitoris et les parties situées sous la peau.]]
{{Article détaillé|Grande lèvre|Petite lèvre}}
[[Fichier:Vulva and Clitoris 1.png|thumb|Vulve avec la partie visible du clitoris et les parties situées sous la peau]]
Les [[grande lèvre|grandes lèvres]] {{en latin|labia majora}} et les [[petite lèvre|petites lèvres]] {{en latin|labia minora}} recouvrent le [[vestibule vulvaire]]<ref name="OUP1">{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Gillian|nom1=Pocock|prénom2=Christopher D.|nom2=Richards|titre=Human physiology|sous-titre=the basis of medicine|lieu=Oxford|éditeur=[[Oxford University Press]]|année=2006|numéro d'édition=3|pages totales=656|passage=438|isbn=978-0-19-856878-0}}.</ref>. Les plis extérieurs ou grandes lèvres protègent les autres structures de la vulve<ref name="OUP1"/>. Les deux plis des petites lèvres se rejoignent, en haut, sur le devant du [[mont du pubis]] et, en bas, au [[triangle urogénital]] (la partie antérieure du [[périnée]]) entre la [[fente vulvaire]] et l'[[anus]]<ref name="Wiley">{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Gerard J|nom1=Tortora|prénom2=Bryan|nom2=Derrickson|titre=Principles of anatomy and physiology|lieu=Hoboken, N.J.|éditeur=[[John Wiley & Sons|Wiley]]|année=2008|numéro d'édition=12|passage=235–236|isbn=978-0-470-23347-4}}.</ref>{{,}}<ref name="Hennekam">{{Article|langue=en
|nom1=Hennekam|prénom1=Raoul C.M.
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=== Muscles ===
[[File:1116 Muscle of the Female Perineum.png|thumbvignette|(DesMuscles pieds, vue sursoutenant la vulve et l'anus)le Muscles[[périnée]] soutenant(vue sur la vulve et lel'anus [[périnée]]depuis les pieds).]]
Les muscles du [[Diaphragme pelvien|plancher pelvien]] contribuent au soutien de la structure vulvaire. Le muscle pubo-coccygien, qui fait partie du [[muscle élévateur de l'anus]], est volontaire et contracte en partie l'entrée vaginale<ref name="Raizada">{{article|langue=en
|nom1=Raizada|prénom1=V.
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== Développement ==
=== Développement prénatal ===
[[File:Genital tubercle 14 weeks.JPG|thumbvignette|gauche|Tubercule génital d'un fœtus humain femelle à quatorze semaines.]]
[[File:Human genitalia - development 1.png|thumb|300pxvignette|Développement de l'appareil génital, d'un futur garçon à gauche, d'une future fille à la droite. Dans la première rangée, la partie de l'embryon qui deviendra le sexe de l'enfant est semblable chez les deux. Dans la seconde rangée, des différences apparaissent. Dans la troisième, les différences entre les organes sexuels sont significatives.]]
Dans la troisième semaine du [[Embryogenèse humaine|développement de l'embryon]], les cellules du [[mésenchyme]] de la [[ligne primitive]] migrent autour de la membrane du cloaque<ref name="Sadler">{{Ouvrage|langue=en|prénom1=T.|nom1=Sadler|titre=Langman's medical embryology|lieu=Philadelphie|éditeur=Lippincott Williams & Wilkins|année=2010|numéro d'édition=11|pages totales=253–258|isbn=978-0-7817-9069-7}}.</ref>. Au début de la cinquième semaine, les cellules forment deux gonflements appelés « plis cloaquiaux »<ref name="Larsen">{{Ouvrage|langue=en|prénom1=William J.|nom1=Larsen|titre=Human embryology|lieu=Philadelphia, Pa.|éditeur=Churchill Livingstone|année=2001|numéro d'édition=3|pages totales=284–288|isbn=978-0-443-06583-5}}.</ref>, qui se rejoignent devant la membrane du cloaque pour former une région nommée « [[tubercule génital]] »<ref name="Larsen"/>{{,}}<ref name="Sadler"/>. Le {{lien|trad=Urogenital sinus|fr=sinus urogénital}} fusionne avec la membrane du cloaque pour former le [[périnée]]. Cette opération crée deux régions : la ventrale est entourée par les plis urétraux et la dorsale est entourée par les plis anaux<ref name="Larsen"/>{{,}}<ref name="Sadler"/>. Ces régions forment éventuellement le [[triangle urogénital]] et le {{lien|trad=Anal triangle|fr=triangle anal}}<ref name="TortoraG"/>. La région entre le [[Vagin humain|vagin]] et l'[[anus]] est appelée le périnée clinique<ref name="TortoraG"/>.
 
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=== Plaisir sexuel ===
[[File:Female sexual arousal.JPG|thumbvignette|Vulve au repos à la gauche et vulve sexuellement excitée à la droite : les petites lèvres sont gonflées de sang et recouvertes de secrétions.]]
{{Article détaillé|Excitation sexuelle}}
[[File:Female sexual arousal.JPG|thumb|Vulve au repos à la gauche et vulve sexuellement excitée à la droite : les petites lèvres sont gonflées de sang et recouvertes de secrétions.]]
Le [[clitoris]] et les [[petite lèvre|petites lèvres]] sont deux des [[zone érogène|zones érogènes]] de la vulve. Une [[Stimulation sexuelle|stimulation]] plus centrée porte habituellement sur le clitoris ; accessoirement sur l'entrée du vagin et autres régions périnéales. Le clitoris étant le plus sensible, une stimulation de celui-ci induit normalement un [[orgasme]]. L'orgasme est souvent atteint par un massage<ref name="GHall"/>.
 
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Dans les années 1920, [[Marie Bonaparte]], influencée par les représentations de [[Sigmund Freud]] sur la sexualité des femmes, mène des enquêtes auprès de femmes pour savoir si elles obtiennent un [[orgasme#féminin|orgasme]] lors d'un [[Pénétration vaginale|coït]]. Les causes de l'absence d'[[excitation sexuelle]] connues étaient l'aversion ou les inhibitions psychologiques. Parmi les personnes interrogées, figurent toutefois des femmes qui, avec un homme qu'elles aimaient et désiraient, {{Citation|ressentaient le plus grand plaisir à certains contacts tendres}}, autrement dit qui parvenaient à l'orgasme lors de simulations manuelles, sans y parvenir pendant le coït. Bonaparte a examiné la distance entre le [[clitoris]] et le [[Vagin humain|vagin]] chez 200 femmes. Chez 69 % des femmes, le CUMD était de 1,25 à {{unité|2.25 cm}}, la plupart d'entre elles ayant vécu l'acte sexuel comme agréable et satisfaisant. Pour 10 % des femmes, la distance était de {{unité|2.5 cm}}. 21 % mesuraient de 2,75 à {{unité|2.25 cm}}. Toutes les femmes présentant un écart important ont déclaré ne pas éprouver de plaisir satisfaisant lors de la pénétration du pénis, bien que certaines se soient dites très sensibles aux {{Citation|caresses précises de l'homme}}.
Bonaparte en a déduit qu'il existait un lien de causalité anatomique entre une grande CUMD et la {{Citation|frigidité vaginale}}, ce qui expliquerait pourquoi seules les femmes dont le gland du clitoris est proche du vagin (de sorte qu'il est continuellement touché par le pénis) peuvent éprouver {{Citation|le plus grand plaisir sexuel}} pendant le coït<ref>{{article |auteur1=[[Marie Bonaparte|A. E. Narjani]] |titre=Considérations sur les causes anatomiques de la frigidité chez la femme |périodique=Journal Médical de Bruxelles |volume=42 |éditeur=Imprimerie Médicale et Scientifique (q.v.) |lieu=Bruxelles |date=27 avril 1924 |pages=1-11}}.</ref>{{,}}<ref>{{ouvrage |auteur1=Lisa Appignanesi |auteur2=John Forrester |titre=Les Femmes de Sigmund Freud |lieu=Munich |année=1996 |passage=451-471}}.</ref>{{,}}<ref>{{article|langue=en|auteur1=W. H. Staff|titre=The Location Of Your Clit Might Determine How Easily You Orgasm|périodique=Women's Health|date={{date-|1 octobre 2019}}|url=https://www.womenshealth.com.au/clitoral-distance-to-vagina-effect-on-orgasm/}} (« L'emplacement de votre clito peut déterminer la facilité avec laquelle vous pouvez jouir »).</ref>. Marie Bonaparte, qui soufrait d'une « anorgasmie vaginale », se fait opérer à trois reprises par un chirurgien autrichien qui, en vue de raccourcir cette distance et trouver une sexualité dite « normale », a sectionné sur elle et d'autre femmes le {{citation|ligament soutenant le clitoris}} et leur a raccourci les petites lèvres. Les opérations n'amènent aucun amélioration dans leur vie sexuelle, ne serait-ce que parce que {{citation|l'orgasme ressenti au niveau du vagin n'est qu'une amplification de celui ressenti grâce à la simulation du clitoris}}<ref>{{Ouvrage|langue=|prénom1=Philippe|nom1=Brenot|titre=Le sexeSexe et l'amour|passage=44-45|éditeur=Odile Jacob|date=2003|isbn=978-2-7381-1233-0|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=TEesYnD22BIC&pg=PA44&dq=|consulté le=2022-06-18}}.</ref>.}}
 
<gallery classmode="center"packed widthsheights="180" heights="140">
Fichier:Vulva - CUMD 2.jpg|Gland du clitoris à distance moyenne de l'ouverture du vagin.
Fichier:Intercourse Woman on Top 2.jpg|Contact d'un pénis avec un très petit CUMD.
Fichier:Penile-vaginal intercourse 3.jpg|Absence de contact du gland du clitoris avec le pénis.
</gallery>
 
Une étude réalisée par [[Carney Landis]] et ses collègues en 1940 comprend des déclarations correspondantes : « {{citation|Du point de vue physique, la capacité orgasmique est liée à la distance entre le clitoris et le méat »<ref>{{article |langue=en |auteur1=[[Carney Landis]] |auteur2=Agnes T. Landis |auteur3=M. Marjorie Bolles |auteur4=H. H. Metzger |auteur5=M. W. Pitts |auteur6=D. A. D'Esopo |auteur7=H. D. Moloy |auteur8=S. J. Kleegman |auteur9=R. L. Dickinson |url=https://psycnet.apa.org/record/1940-06051-000 |titre=Sex in development : a study of the growth and development of the emotional and sexual aspects of personality together with physiological, anatomical, and medical information on a group of 153 normal women and 142 female psychiatric patients |périodique=APA PsychNet |éditeur= P. B. Hoeber |lieu=New York et Londres |année=1940}} ; réimprimé par McGrath Publications, Maryland, 1970.</ref>{{,}}<ref>Kim Wallen, Elisabeth A. Lloyd: ''[https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0018506X10002990?via%3Dihub Female sexual arousal: Genital anatomy and orgasm in intercourse]''. In: Hormons and Behaviour. Vol. 59, Issue 5, May 2011, p. 780–792.</ref>.}}
: réimprimé par McGrath Publications, Maryland, 1970.</ref>{{,}}<ref>Kim Wallen, Elisabeth A. Lloyd: ''[https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0018506X10002990?via%3Dihub Female sexual arousal: Genital anatomy and orgasm in intercourse]''. In: Hormons and Behaviour. Vol. 59, Issue 5, May 2011, p. 780–792.</ref>.
 
Les méthodes enseignées par [[Betty Dodson]] depuis les années 1970 visent à assurer l'excitation sexuelle des femmes lors des rapports intimes en stimulant de manière indépendante sa vulve et son clitoris de manière continue avec ses [[main]]s ou éventuellement avec un [[vibromasseur]]<ref>{{ouvrage |auteur1=[[Betty Dodson]] |titre=Le Sexe pour une personne : la joie de l'altruisme |éditeur=Crown Trade Paperbacks |lieu=New York |année=1996 |ISBN=0517886073}}.</ref>{{,}}<ref>{{ouvrage |langue=en |auteur1=Betty Dodson |titre=Orgasms for Two - the joy of partnerex |éditeur=Harmony |date={{date-|1 juillet 2003}}}}.</ref>{{,}}<ref>{{article |langue=en |auteur1=Hatim A. Omar |auteur2=Pia Struck |auteur3=Søren Ventegodt |url=https://www.hindawi.com/journals/tswj/2008/249805/ |titre=Clinical Holistic Medicine: Teaching Orgasm for Females with Chronic Anorgasmia using the Betty Dodson Method |périodique=The Scientific World Journal |volume=8 |numéro=27 |date=août 2008}}.</ref>. Selon Kim Wallen, le CUMD ne dit rien sur une vie sexuelle heureuse, mais plutôt qu'un écart important donne aux couples l'occasion d'« être un peu plus inventifs avec le sexe »<ref>{{article |langue=en |auteur1=Regina Nuzzo |url=https://www.latimes.com/health/la-hew-ordistance11feb11-story.html |titre=Female orgasms and a ‘rule of thumb’ |périodique=[[Los Angeles Times]] |date=11 février 2008}}.</ref>.
 
== Troubles de santé ==
 
=== Irritation ===
Ensemble, l'irritation et le picotement de la vulve sont appelés {{lien|pruritus vulvae}}. Ce trouble physique peut être causé par plusieurs désordres, quelques-uns pouvant être distingués grâce à un [[test épicutané]]. La cause la plus courante de l'irritation est la [[vaginite candidosique]], une infection fongique. Des mesures prophylactiques visant spécifiquement la santé du groupe vagin-vulve préviennent plusieurs désordres, y compris la vaginite candidosique<ref name="NHS">{{lien web|langue=en |titre=Thrush in men and women|url=https://www.nhs.uk/conditions/thrush-in-men-and-women/|éditeur=NHS UK|consulté le=25 mars 2018|date=2018-01-09 }}.</ref>.
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=== Infections sexuellement transmissibles ===
{{Article détaillé|Infection sexuellement transmissible}}
[[File:Molluscaklein.jpg|thumb|uprightvignette|[[Verrue]]s aqueuses dues au {{lang|la|''[[molluscum contagiosum]]''}}.]]
[[File:SOA-Pediculosis-pubis.jpg|thumb|uprightvignette|Poils pubiens infectés par des [[Pou du pubis|poux du pubis]] ({{lang|la|''Phtirius inguinalis''}}).]]
Plusieurs agents pathogènes peuvent infecter la vulve et ses tissus, que ce soit des [[bactérie]]s ou des [[virus]] ; elle peut aussi être infestée par des parasites comme les [[Phthiraptera|poux]] ou les [[acarien]]s.
 
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Au nombre des infections [[bactérie]]nnes, on compte
(A)* le [[chancre mou]] (caractérisé par des ulcères génitaux nommés « chancres »),
(B)* le [[Donovanose|granulome inguinal]] (qui présente des granulomes inflammés qui ressemblent à des nodules),
(C)* la [[syphilis]] (dont le premier stage se présente sous la forme d'un seul chancre {{incise|un ulcère ferme, sans douleur et qui ne pique pas|stop}})<ref name=CDC2015Fact>{{lien web|langue=en |titre=Syphilis - CDC Fact Sheet (Detailed)|url=https://www.cdc.gov/std/syphilis/stdfact-syphilis-detailed.htm |éditeur=[[Centers for Disease Control and Prevention]]|consulté le=3 février 2016|date=2 novembre 2015}}.</ref> et
(D)* la [[gonorrhée]] (qui est asymptomatique mais peut provoquer des écoulements)<ref name="CDC">{{lien web|langue=en-us|titre=STD Facts - Gonorrhea|url=https://www.cdc.gov/std/gonorrhea/stdfact-gonorrhea.htm|éditeur=[[Centers for Disease Control and Prevention]]|consulté le=11 décembre 2017|date=2017-12-11 }}.</ref>.
 
Parmi les [[maladie virale|maladies virales]], on compte le [[papillomavirus humain]] (VPH) (la plus commune des ITS virales ; elle se présente sous différentes formes)<ref name="Milner">{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Danny A.|nom1=Milner|titre=Diagnostic Pathology|sous-titre=Infectious Diseases E-Book|éditeur=Elsevier Health Sciences|date=3 juin 2015|pages totales=450|isbn=978-0-323-40037-4|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=YJ_uCQAAQBAJ&pg=PA40}}.</ref>.
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La trichomonase, transmise par le parasite {{lang|la|''[[Trichomonas vaginalis]]''}}, est la plus commune des ITS infectieuses<ref name="BMJ">{{Article|langue=en|nom1=de Waaij|prénom1=Dewi J|nom2=Dubbink|prénom2=Jan Henk|nom3=Ouburg|prénom3=Sander|nom4=Peters|prénom4=Remco P H|nom5=Morré|prénom5=Servaas A|titre=Prevalence ofTrichomonas vaginalisinfection and protozoan load in South African women: a cross-sectional study|périodique=BMJ Open|volume=7|numéro=10|année=2017|pages=e016959|issn=2044-6055|doi=10.1136/bmjopen-2017-016959|pmid=28993385|pmc=5640031}}.</ref>.
La plupart des femmes infectées ne présentent aucun symptôme ; chez les autres femmes infectées, les symptômes peuvent inclure des démangeaisons dans la [[Système reproducteur|région génitale]], une mauvaise odeur des [[sécrétion vaginale|sécrétions vaginales]], des sensations de brûlure lors de la [[miction]] et une douleur lors des rapports sexuels<ref name="STD">{{lien web|langue=en-us |titre=STD Facts - Trichomoniasis|url=https://www.cdc.gov/std/trichomonas/stdfact-trichomoniasis.htm|éditeur=[[Centers for Disease Control and Prevention]]|consulté le=5 octobre 2017}}.</ref>.
 
La phtiriase est due au [[pou du pubis]] ({{lang|la|''Phtirius inguinalis''}}) ; quand les poils pubiens sont infestés, la démangeaison peut être intense<ref name="Leone">{{Article|langue=en|nom1=Leone|prénom1=Peter A.|titre=Scabies and Pediculosis Pubis: An Update of Treatment Regimens and General Review|périodique=Clinical Infectious Diseases|volume=44|numéro=Supplement_3|année=2007|pages=S153–S159|issn=1537-6591|doi=10.1086/511428}}.</ref>.
 
La gale est due au parasite [[sarcopte]] ({{lang|la|''Sarcoptes scabiei''}}), qui provoque également une intense démangeaison<ref name="Leone"/>.
 
=== Cancer ===
{{Article détaillé|Cancer de la vulve}}
Plusieurs structures malignes peuvent se développer dans les structures vulvaires<ref name=Hoffman/>. La majorité des [[Cancer de la vulve|cancers de la vulve]] sont des [[Carcinome épidermoïde|carcinomes épidermoïdes]] ; ils sont habituellement localisés sur les lèvres, particulièrement les grandes lèvres<ref>{{lien web|langue=en |titre=About vulval cancer |url=http://www.cancerresearchuk.org/about-cancer/type/vulval-cancer/about/the-vulva |éditeur=[[Cancer Research UK]]|consulté le=6 avril 2016}}.</ref>. Vient ensuite le mélanome vulvaire, mais il est beaucoup plus rare<ref name="CRUK">{{lien web|langue=en |titre=Types of vulval cancer|url=http://www.cancerresearchuk.org/about-cancer/vulval-cancer/stages-types-grades/types|éditeur=[[Cancer Research UK]]|consulté le=19 mars 2018 }}.</ref>.
Parmi les symptômes et indicateurs médicaux, on retrouve : [[prurit]] ou [[hémorragie]] ; modifications cutanées dont rougeurs, [[Rash (médecine)|rash]], [[ulcère]]s et changement de couleur de la peau vulvaire. Des douleurs au pelvis peuvent aussi se manifester, particulièrement lors de la [[miction]] ou de rapports sexuels<ref name="CDCcancer">{{lien web|langue=en-us |titre=CDC - What Are the Symptoms of Vaginal and Vulvar Cancers?|url=https://www.cdc.gov/cancer/vagvulv/basic_info/symptoms.htm |éditeur=[[Centers for Disease Control and Prevention]]|consulté le=18 mars 2018}}.</ref>. Un mélanome vulvaire se forme le plus souvent chez les femmes dans la cinquantaine et plus tard ; il est plus fréquent chez les femmes blanches que noires<ref name="CRUK"/>.
Vient ensuite le mélanome vulvaire, mais il est beaucoup plus rare<ref name="CRUK">{{lien web|langue=en |titre=Types of vulval cancer|url=http://www.cancerresearchuk.org/about-cancer/vulval-cancer/stages-types-grades/types|éditeur=[[Cancer Research UK]]|consulté le=19 mars 2018 }}.</ref>.
 
Parmi les symptômes et indicateurs médicaux, on retrouve : [[prurit]] ou [[hémorragie]] ; modifications cutanées dont rougeurs, [[Rash (médecine)|rash]], [[ulcère]]s et changement de couleur de la peau vulvaire. Des douleurs au pelvis peuvent aussi se manifester, particulièrement lors de la [[miction]] ou de rapports sexuels<ref name="CDCcancer">{{lien web|langue=en-us |titre=CDC - What Are the Symptoms of Vaginal and Vulvar Cancers?|url=https://www.cdc.gov/cancer/vagvulv/basic_info/symptoms.htm |éditeur=[[Centers for Disease Control and Prevention]]|consulté le=18 mars 2018}}.</ref>.
Une [[vulvectomie]] pourrait être faite dans le but de retirer en partie ou complètement la vulve. Cette procédure est souvent conduite pour certaines formes de cancers<ref name="Fuh">{{article|langue=en |nom1=Fuh|prénom1=Katherine C.|nom2=Berek|prénom2=Jonathan S.|titre=Current Management of Vulvar Cancer|journal=Hematology/Oncology Clinics of North America|volume=26|numéro=1 |date=février 2012 |pages=45–62 |doi=10.1016/j.hoc.2011.10.006 |pmid=22244661}}.</ref>, la [[dysplasie]] vulvaire ou la néoplasie intraépithéliale vulvaire<ref name="Hilemanns">{{article|langue=en
Un mélanome vulvaire se forme le plus souvent chez les femmes dans la cinquantaine et plus tard ; il est plus fréquent chez les femmes blanches que noires<ref name="CRUK"/>.
Une [[vulvectomie]] pourrait être faite dans le but de retirer en partie ou complètement la vulve. Cette procédure est souvent conduite pour certaines formes de cancers<ref name="Fuh">{{article|langue=en |nom1=Fuh|prénom1=Katherine C.|nom2=Berek|prénom2=Jonathan S.|titre=Current Management of Vulvar Cancer|journal=Hematology/Oncology Clinics of North America|volume=26|numéro=1 |date=février 2012 |pages=45–62 |doi=10.1016/j.hoc.2011.10.006 |pmid=22244661}}</ref>, la [[dysplasie]] vulvaire ou la néoplasie intraépithéliale vulvaire<ref name="Hilemanns">{{article|langue=en
|nom1=Hillemanns |prénom1=Peter
|nom2=Wang |prénom2=Xiuli
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|date=février 2006
|pages=271–275
|doi=10.1016/j.ygyno.2005.08.012|pmid=16169064}}.</ref>.
 
=== Autres ===
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La région vulvaire peut être traumatisée lors de l'[[accouchement]]<ref name="DudleyKettle2013">{{article|langue=en|nom1=Dudley|prénom1=Lynn M|nom2=Kettle|prénom2=Christine|nom3=Ismail|prénom3=Khaled MK|nom4=Dudley|prénom4=Lynn M|titre=Secondary suturing compared to non-suturing for broken down perineal wounds following childbirth|année=2013|doi=10.1002/14651858.CD008977.pub2|pmid=24065561|journal=Cochrane Database Syst Rev|pages=CD008977|numéro=9|url=http://eprints.staffs.ac.uk/267/1/CD008977.pdf}}.</ref>.
Pendant ce travail, le [[Vagin humain|vagin]] et la vulve sont étirés lors du passage de la tête du bébé (d'environ {{unité|9.5 cm}}). Le passage peut provoquer des déchirures dans l'ouverture du vagin et d'autres structures du [[périnée]]<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Martha|nom1=Finn|prénom2=Lucy|nom2=Bowyer|prénom3=Sandra|nom3=Carr|prénom4=Vivienne|nom4=O'Connor|prénom5=Beverley|nom5=Vollenhoven|titre=Women's Health|sous-titre=A Core Curriculum|lieu=Australia|éditeur=[[Elsevier (éditeur)|Elsevier]]|année=2005|pages totales=297|isbn=978-0-7295-3736-0|présentation en ligne=https://books.google.com/books?id=LN_cu0A0uSAC&printsec=frontcover}}.</ref>.
 
Une [[épisiotomie]] (incision du périnée à titre prophylactique) est parfois pratiquée pour faciliter le passage du bébé tout en limitant le nombre de déchirures. Une incision guérit plus rapidement qu'une déchirure<ref name="King2"/>. Les deux peuvent être refermées par des [[Suture (médecine)|sutures]]<ref name="trauma">{{lien web|langue=en|titre=Perineal Trauma: Assessment and Repair|url=http://www.thewomens.org.au/PerinealTraumaAssessmentandRepair |site=the women's |consulté le=1{{er}} octobre 2011|archiveurl=https://web.archive.org/web/20111001014558/http://www.thewomens.org.au/PerinealTraumaAssessmentandRepair|archivedate=1 October 2011}}.</ref>{{,}}<ref name="TortoraG"/>.
 
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La [[génitoplastie]] et la [[chirurgie plastique]] peuvent être faites dans le but de réparer, restaurer ou modifier les tissus vulvaires<ref>{{lien web|langue=en|titre=genitoplasty|url=https://medical-dictionary.thefreedictionary.com/genitoplasty|éditeur=TheFreeDictionary|consulté le=18 mars 2018}}.</ref>, particulièrement à la suite de blessures causées par un accident ou de la destruction de tissu à la suite d'un cancer ou son traitement. Ces procédures comprennent la [[vaginoplastie]], qui peut aussi être effectuée en tant que chirurgie esthétique, et la [[labiaplastie]], qui modifie l'apparence des structures externes<ref name="Wong">{{article |langue=en |nom1=Wong|prénom1=CS|nom2=Bhimji|prénom2=SS|titre=Labiaplasty, Labia Minora Reduction|périodique=StatPearls|date=janvier 2018|pmid=28846226|url=https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK448086/}}.</ref>. La vaginoplastie et la labiaplastie sont souvent effectuées lors d'une [[chirurgie de réattribution sexuelle]]<ref name="Munro">{{lien web|langue=en |nom1=Munro|prénom1=Donald|titre=Trans Media Watch|url=http://www.transmediawatch.org/timeline.html|éditeur=Trans Media Watch|consulté le=18 mars 2018 }}.</ref>{{,}}<ref name="Carroll">{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Lynne|nom1=Carroll|prénom2=Lauren|nom2=Mizock|titre=Clinical Issues and Affirmative Treatment with Transgender Clients, An Issue of Psychiatric Clinics of North America, E-Book|éditeur=Elsevier Health Sciences|date=2017-02-07|pages totales=245|isbn=978-0-323-51004-2|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=lvwTDgAAQBAJ&pg=PT111|consulté le=7 février 2017}}.</ref>.
 
Le recours à la chirurgie esthétique a été critiqué par les cliniciens<ref name="bb">{{article|langue=en|nom=Bourke|prénom=Emily|titre = Designer vagina craze worries doctors|périodique = Australian Broadcasting Corporation|date = 2009-11-12|url = http://www.abc.net.au/news/stories/2009/11/12/2741446.htm?site=local|consulté le = 5 mars 2016}}.</ref>{{,}}<ref name="bmj">{{article|langue=en |nom = Liao|prénom = Lih Mei|auteur2=Sarah M Creighton|titre = Requests for cosmetic genitoplasty: how should healthcare providers respond?|journal = BMJ|volume = 334|numéro = 7603|pages = 1090–1092|date = 24 mai 2007|url = http://www.bmj.com/cgi/content/extract/334/7603/1090|doi = 10.1136/bmj.39206.422269.BE|consulté le = 3 mars 2016|pmid = 17525451|pmc = 1877941}}.</ref>. En septembre 2007, l'[[American College of Obstetricians and Gynecologists]] (ACOG) recommande que les femmes soient informées des risques chirurgicaux. L'association mentionne un manque de données suffisantes pour évaluer de façon scientifique leur sécurité et leur efficacité. Elle souligne également des risques d'infections, de sensations modifiées, de [[dyspareunie]], d'adhérences et d'anneaux de tissus cicatriciels<ref name="Vaginal 'Rejuvenation' and Cosmetic Vaginal Procedures">{{article|langue=en
En septembre 2007, l'[[American College of Obstetricians and Gynecologists]] (ACOG) recommande que les femmes soient informées des risques chirurgicaux. L'association mentionne un manque de données suffisantes pour évaluer de façon scientifique leur sécurité et leur efficacité. Elle souligne également des risques d'infections, de sensations modifiées, de [[dyspareunie]], d'adhérences et d'anneaux de tissus cicatriciels<ref name="Vaginal 'Rejuvenation' and Cosmetic Vaginal Procedures">{{article|langue=en
|auteur1 = American College of Obstetricians and Gynecologists
|titre = Vaginal "Rejuvenation" and Cosmetic Vaginal Procedures
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== Société et culture ==
=== Hygiène de la vulve ===
[[Fichier:Natural vulva.jpg|vignette|redresse|Vulve au naturel.]]
L'[[hygiène]] de la vulve est un thème récurrent, car elle est souvent considérée comme sale : {{Citation bloc|À force d'entendre depuis 50 ans que leur sexe est sale et qu'il faut "rester fraiche", les femmes ont intégré l'achat de produits spécifique, de savon intime, de protège-slips parfumés dans les "réflexes beauté"<ref>{{lien web |éditeur=Allô Docteur |auteur1=Dr Tourmente |titre="Lâchez-nous la chatte" : non, la vulve n'est pas sale ! |date=23 novembre 2018 |url=https://www.allodocteurs.fr/blogs/100-psycho-sexo/lachez-nous-la-chatte-non-la-vulve-nest-pas-sale_1302.html}}.</ref>.}} De nombreuses femmes [[angoisse]]nt au sujet de l'[[Odeur corporelle|odeur]] de leur vulve, et certaines vont jusqu'à refuser de vivre des expériences de [[Sexualité orale|sexe oral]] ou même s'[[Isolement social|isoler]] lorsqu'elles sont dans un lieu public, pour cette raison<ref>{{lien web |éditeur=Urbania |date=9 mars 2016 |auteur1=Lucie Piqueur |titre=Ça sent quoi une vulve ? |url=https://urbania.ca/article/ca-sent-quoi-une-vulve/}}.</ref>.
 
La présence de [[Pilosité pubienne|poils pubiens]] autour de la vulve est normale, mais peut aussi être perçue comme un manque d'hygiène, bien que ce ne soit pas relié<ref>{{lien web |éditeur=Mademoizelle |auteur1=Anouk Perry |titre=15 surprises qu’on peut avoir en touchant une vulve pour la première fois |date=21 octobre 2017 |url=https://www.madmoizelle.com/premiere-fois-vulve-vagin-845191}}.</ref>{{,}}<ref name="t1">{{lien web |éditeur=Mademoizelle |auteur1=Lady Dylan |titre=L’épilation, est-ce vraiment plus « hygiénique » ? |url=https://www.madmoizelle.com/epilation-hygiene-249132 |date=29 avril 2014}}.</ref>. Les [[Vaginite candidosique|mycoses vaginales]] font partie des conséquences les plus répandues de l'[[Épilation du maillot|épilation]] de la zone pubienne, mais les risques vont jusqu’aux [[Infection sexuellement transmissible|maladies sexuellement transmissibles]]<ref name="t1" />.
 
=== Modifications des parties génitales féminines ===
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==== Piercing ====
[[File:Christina and Nefertiti piercings.jpg|thumb|uprightvignette|Le [[piercing génital féminin]] prend différentes formes, dont le piercing Nefertiti (femme au centre)<ref>{{Ouvrage |langue=en |auteur1=Victoria Pitts-Taylor |directeur1=oui |titre=Cultural Encyclopedia of the Body |volume=Vol. 2: M-Z |éditeur=Greenwood |année=2008 |passage=233 |isbn=978-0-313-34145-8 |isbn2=0-313-34145-1}}.</ref> et le piercing Christina (les deux autres femmes).]]
{{Article détaillé|Piercing génital féminin}}
 
[[File:Christina and Nefertiti piercings.jpg|thumb|upright|Le [[piercing génital féminin]] prend différentes formes, dont le piercing Nefertiti (femme au centre)<ref>{{Ouvrage |langue=en |auteur1=Victoria Pitts-Taylor |directeur1=oui |titre=Cultural Encyclopedia of the Body |volume=Vol. 2: M-Z |éditeur=Greenwood |année=2008 |passage=233 |isbn=978-0-313-34145-8 |isbn2=0-313-34145-1}}.</ref> et le piercing Christina (les deux autres femmes).]]
Plusieurs types de [[piercing génital féminin|piercing génitaux féminins]] sont possibles, dont le piercing Christina, le piercing Nefertiti, le piercing de la fourchette et le piercing des lèvres. Il est souvent fait pour de raisons esthétiques, mais quelques types comme le piercing du clitoris peuvent augmenter le plaisir lors d'un [[rapport sexuel]]. Alors qu'il est courant dans [[Société traditionnelle|certaines cultures traditionnelles]], le piercing des parties intimes est relativement récent dans les sociétés occidentales<ref>{{lien web|langue=en|url=http://www.nbcnews.com/id/18039467/|titre=Can selfish lovers ever give as good as they get? Plus, the perks of piercings and how to get her to hurry up already|éditeur=[[MSNBC]]|date=4 décembre 2007|consulté le=13 novembre 2011}}.</ref>{{,}}<ref>{{article |langue=en |url=http://www.ajog.org/article/S0002-9378(05)00448-5/abstract|titre=First glimpse of the functional benefits of clitoral hood piercings|journal=American Journal of Obstetrics and Gynecology|volume=193|numéro=3|pages=675–676|consulté le=13 novembre 2011|doi=10.1016/j.ajog.2005.02.130|pmid=16150259|année=2005|nom1=Millner|prénom1=Vaughn S.|nom2=Eichold|prénom2=Bernard H.|nom3=Sharpe|prénom3=Thomasina H.|nom4=Lynn|prénom4=Sherwood C. }}.</ref>{{,}}<ref>{{article |langue=en |auteur1=Elayne Angel |titre=VCH Piercings |date=hiver 2004 |passage=16-17 |périodique=The Point |consulté le=2011-11-13 |url=https://web.archive.org/web/20111122063400/http://www.safepiercing.org/wp-content/uploads/2009/03/point31.pdf |format électronique=Pdf }}.</ref>.
 
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La chirurgie des parties génitales féminines peut recourir à différentes techniques : resurfaçage au laser des lèvres pour éliminer les rides, [[labiaplastie]] (pour modifier la taille des lèvres) et la [[vaginoplastie]]. En septembre 2007, l'''[[American College of Obstetricians and Gynecologists]]'' (ACOG) publie une opinion sur ces techniques chirurgicales et d'autres techniques modifiant les parties génitales féminines, dont le « rajeunissement génital », la « vaginoplastie conceptuelle » ({{lang|en|''designer vaginoplasty''}}), la « revirginité » et l'« amplification du [[point G]] ». L'ACOG et l'{{lien|ISSVD}} (''International Society for the Study of Vulvovaginal Disease'') recommandent d'informer les femmes souhaitant se soumettre à de telles chirurgies du manque de données suffisantes pour évaluer de façon scientifique leur sécurité et leur efficacité. Elles soulignent également des risques d'infections, de sensations modifiées, de [[dyspareunie]], d'adhérences et d'anneaux de tissus cicatriciels<ref name="Vaginal 'Rejuvenation' and Cosmetic Vaginal Procedures"/>{{,}}<ref>{{article|langue=en|nom=Vieira-Baptista|prénom=Pedro|nom2=Almeida|prénom2=Gutemberg|nom3=Bogliatto|prénom3=Fabrizio|nom4=Bohl|prénom4=Tanja Gizela|nom5=Burger|prénom5=Matthé|nom6=Cohen-Sacher|prénom6=Bina|nom7=Gibbon|prénom7=Karen|nom8=Goldstein|prénom8=Andrew|nom9=Heller|prénom9=Debra|date=juillet 2018|titre=International Society for the Study of Vulvovaginal Disease Recommendations Regarding Female Cosmetic Genital Surgery|journal=Journal of Lower Genital Tract Disease|volume=22|numéro=4|pages=415–434|doi=10.1097/lgt.0000000000000412|pmid=29994815|issn=1526-0976}}.</ref>.
 
[[File:Muff March Harley Street 2.jpg|thumb|upright=1vignette|Le mouvement {{lien|Labia pride}} exprime son opposition à la chirurgie esthétique des parties génitales féminines (photo prise lors de la {{lang|en|''Muff March''}} à Londres en 2011)]]
La popularité de la chirurgie esthétique des parties génitales féminines étant en croissance dans les années 2010, un mouvement d'opposition exprime de plus en plus régulièrement son opposition par le [[cyberféminisme]] et par des manifestations dans la rue (par exemple, celles du {{lien|Labia pride}}). Le principal point litigieux est qu'une forte publicité pour ces procédures, combinée à un manque d'éducation du public, favorise l'insécurité corporelle chez les femmes ayant de grandes lèvres, malgré le fait qu'il existe une variation individuelle normale et prononcée de la taille des lèvres. Selon ce mouvement, la préférence pour de plus petites lèvres est due à une mode passagère qui est déconnectée des besoins cliniques et fonctionnels des femmes<ref>{{article|langue=en
|auteur1 = Tracy Clark-Flory
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=== Religions ===
[[Fichier:SheelaWiki.jpg|vignette|redresse|Une [[Sheela Na Gig]] datée du {{s-|XII}}.]]
[[Fichier:Cattien stone yoni.png|vignette|gauche|[[Yoni]], représentation sculpturale hindoue.]]
Quelques cultures humaines ont longtemps célébré la vulve, allant jusqu'à la vénérer. Pendant la [[période d'Uruk]] ({{circa}} 4000–3100 {{av JC}}), les anciens [[Sumer|Sumériens]] considéraient la vulve comme sacrée<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Sarah|nom1=Dening|titre=The Mythology of Sex|lieu=London, England|éditeur=[[Macmillan Publishers|Macmillan]]|année=1996|pages totales=224|isbn=978-0-02-861207-2|lire en ligne=http://www.ishtartemple.org/myth.htm|accès url=inscription|titre chapitre=Chapter 3: Sex in Ancient Civilizations}}.</ref>{{,}}<ref name="Leick2013">{{Ouvrage|langue=en|auteur=[[Gwendolyn Leick]]|titre=Sex and Eroticism in Mesopotamian Literature|lieu=New York|éditeur=[[Routledge]]|année=2013|année première édition=1994|pages totales=336|passage=96|isbn=978-1-134-92074-7|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=WKoWblE4pd0C&pg=PA64}}.</ref>.
 
Plusieurs poèmes sumériens qui louangent la vulve d'[[Ishtar]], la déesse de l'amour, du sexe et de la fertilité, sont parvenus jusqu'à nous<ref name="Leick2013"/>. Dans la religion sumérienne, la déesse Nin-imma personnifie les organes génitaux de la femme<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Manuel|nom1=Ceccarelli|titre=Enki und Ninmah : Eine mythische Erzählung in sumerischer Sprache|volume=16|lieu=Tübingen, Germany|éditeur=Mohr Siebeck|collection=Orientalische Relionen in der Antik|année=2016|passage=21|isbn=978-3-16-154278-7|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=0mI552wy2ccC&pg=PA21&dq=Nin-imma+personification+of+female+genitalia}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Dale|nom1=Launderville|titre=Celibacy in the Ancient World : Its Ideal and Practice in Pre-Hellenistic Israel, Mesopotamia, and Greece|lieu=Collegeville, Maryland|éditeur=Liturgical Press|collection=A Michael Glazier Book|année=2010|pages totales=616|passage=184|isbn=978-0-8146-5734-8|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=yDe0gv9GJQcC&pg=PA184&dq=Nin-imma}}.</ref>. Le fluide vaginal, selon les anciens textes sumériens, est d'un goût « agréable »<ref name="Leick2013"/>. Dans l'un des hymnes sumériens en l'honneur d'une mariée, une jeune femme se réjouit que les poils de sa vulve ont poussé<ref name="Leick2013"/>. Des reproductions en argile de vulves ont été découvertes dans le temple d'Ishtar à [[Assur (ville)|Assur]]<ref name="BlackGreen1992">{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Jeremy|nom1=Black|prénom2=Anthony|nom2=Green|titre=Gods, Demons and Symbols of Ancient Mesopotamia|sous-titre=An Illustrated Dictionary|éditeur=The British Museum Press|année=1992|pages totales=192|passage=150–152|isbn=978-0-7141-1705-8|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=05LXAAAAMAAJ&q=Inana}}.</ref>.
 
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=== Dans l'art ===
[[Fichier:Masaccio-TheExpulsionOfAdamAndEveFromEden-Restoration.jpg|vignette|redresse|''[[Adam et Ève chassés de l'Éden (Masaccio)|Adam et Ève chassés de l'Éden]]'', fresque de [[Masaccio]] avant et après restauration ; peinte en 1425, altérée en 1680 et restaurée en 1980.]]
[[Fichier:P1290105 Diane vandaliséeOrigin-of-the-World.JPGjpg|vignette|gauche|redresse|Sur la statue en bronze de ''[[DianeL'Origine (mythologie)|Diane]]du par [[Jean-Antoine Houdonmonde]]'' aude [[muséeGustave du LouvreCourbet]], la vulve d'origine a été bouchée(1866).]]
''[[L'Origine du monde]]'', toile [[Réalisme (peinture)|réaliste]] peinte par [[Gustave Courbet]] en 1866, est l'une des premières représentations de la vulve de ce mouvement artistique ; elle a été présentée au public plusieurs années après sa création<ref name="musee">{{lien web|langue=en|titre=Musée d'Orsay: Gustave Courbet The Origin of the World|url=http://www.musee-orsay.fr/en/collections/works-in-focus/search/commentaire/commentaire_id/the-origin-of-the-world-3122.html|éditeur=[[Musée d'Orsay]]|consulté le=27 mars 2018 }}.</ref>.
De nombreux sculpteurs et peintres ont choisi de ne pas représenter de vulves dans leurs œuvres, même quand ils représentaient des femmes nues. Elle était ignorée, voire bouchée à postériori, comme c'est le cas avec la statue en bronze de Diane par Houdon exposée au musée du Louvre. Pour Guilhem Scherf, dans le livre consacré à cette œuvre publié par les éditions du musée, les conservateurs du Louvre ont fait en sorte que {{citation|la fente vulvaire fut rebouchée avec une série de six tiges en bronze, probablement filetées, insérées dans des trous forés dans le matériau, puis martelées en surface<ref>{{Ouvrage|auteur1=Guilhem Scherf|titre=Houdon, Diane chasseresse|lieu=Paris|éditeur=Service culturel du musée du Louvre|année=2000|isbn=}}.</ref>.}}
 
Sur les peintures et sculptures figurant des femmes nues, la région pubienne a aussi souvent été recouverte d'un morceau de tissu ou d'une [[feuille de vigne]], telle ''[[Adam et Ève chassés de l'Éden (Masaccio)|Adam et Ève chassés de l'Éden]]'' de [[Masaccio]].
 
De nombreux sculpteurs et peintres ont choisi de ne pas représenter de vulves dans leurs œuvres, même quand ils représentaient des femmes nues. Elle était ignorée, voire bouchée à postérioriposteriori, comme c'est le cas avec la statue en bronze de Diane par Houdon exposée au musée du Louvre. Pour Guilhem Scherf, dans le livre consacré à cette œuvre publié par les éditions du musée, les conservateurs du Louvre ont fait en sorte que {{citation|la fente vulvaire fut rebouchée avec une série de six tiges en bronze, probablement filetées, insérées dans des trous forés dans le matériau, puis martelées en surface<ref>{{Ouvrage|auteur1=Guilhem Scherf|titre=Houdon, Diane chasseresse|lieu=Paris|éditeur=Service culturel du musée du Louvre|année=2000|isbn=}}.</ref>.}}
''[[L'Origine du monde]]'', toile [[Réalisme (peinture)|réaliste]] peinte par [[Gustave Courbet]] en 1866, est l'une des premières représentations de la vulve de ce mouvement artistique ; elle a été présentée au public plusieurs années après sa création<ref name="musee">{{lien web|langue=en|titre=Musée d'Orsay: Gustave Courbet The Origin of the World|url=http://www.musee-orsay.fr/en/collections/works-in-focus/search/commentaire/commentaire_id/the-origin-of-the-world-3122.html|éditeur=[[Musée d'Orsay]]|consulté le=27 mars 2018 }}.</ref>.
{{clrsaut|20px}}
<gallery mode=packed >
Vulvas prehistóricas.jpg|Représentations au [[Paléolithique]] de vulves.
Vulve stylisée.JPG|Vulve stylisée taillée dans un pierre au [[Paléolithique]].
NAMA Phallus ailé.jpg|Couvercle [[attique]] à figures rouges, où apparaissent trois sexes féminins et un phallus pourvu d'ailes.
Pica drevorezba.jpg|Le symbole {{lien|Píča}}, représentation tchèque ou slovaque stylisée d'une vulve.
P1290105 Diane vandalisée.JPG|Sur la statue en bronze de [[Diane (mythologie)|Diane]] par [[Jean-Antoine Houdon]] au [[musée du Louvre]], la vulve d'origine a été bouchée.
Origin-of-the-World.jpg|''[[L'Origine du monde]]'' de [[Gustave Courbet]] (1866).
</gallery>
 
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L'artiste britannique {{lien|Jamie McCartney}} crée en 2011 une installation artistique, ''The Great Wall of Vagina'', laquelle comporte 400 moules de vulves reproduites à leur taille réelle. Des textes éducatifs, rédigés par une conseillère en santé sexuelle, accompagnent l'œuvre. L'artiste écrit qu'il a produit cette installation « pour s'attaquer à certains stigmates et idées fausses qui sont monnaie courante »{{trad|en|address some of the stigmas and misconceptions that are commonplace}}{{,}}<ref name=McCartney>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Jamie|nom1=McCartney|titre=The great wall of vagina|lieu=Brighton|éditeur=Jamie McCartney|année=2011|pages totales=214|isbn=978-0-9568785-0-2}}.</ref>{{,}}<ref>{{article |langue=en |titre='The Great Wall Of Vagina' Is, Well, A Great Wall Of Vaginas (NSFW) |url=https://www.huffingtonpost.com/2014/01/08/the-great-wall-of-vagina_n_4556309.html |périodique=[[HuffPost]] |consulté le=18 mars 2018 |date=2014-01-08 }}.</ref>.
 
Le [[Vagina Museum]] est un musée consacré à l'[[appareil génital féminin]]<ref>{{Lien web |langue=en |prénom=Sarah |nom=Laskow |titre=The World Needs a Vagina Museum |url=http://www.atlasobscura.com/articles/vagina-museum |site=Atlas Obscura |date=2017-04-28 |consulté le=2021-04-29}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en-GB |prénom=Abigail |nom=Moss |titre=Why I'm Opening The World's First Museum Dedicated To Vaginas |url=https://www.refinery29.com/en-gb/2017/09/169513/vagina-museum-london |site=refinery29.com |consulté le=2021-04-29}}.</ref>. Le [[Vaginamuseum]] est un [[musée virtuel]] consacré à l'organe reproducteur féminin<ref>{{Lien web |langue=de |titre=„Vagina und Penis sind nicht pornografisch“ |url=https://www.jetzt.de/interview/vagina-und-penis-sind-nicht-pornografisch-587195 |site=jetzt.de |date=2014-06-13 |consulté le=2020-08-05}}.</ref>.
 
== Notes et références ==
{{Traduction/Référence|en|Vulva|896684877}}
 
=== Citations originales ===
{{Références|groupe=trad}}
 
=== Bibliographie ===
 
* {{Lien vidéo|titre=Viva la vulva|url=https://www.arte.tv/fr/videos/079452-000-A/viva-la-vulva/|langue=fr,de|people=[[Ovidie]] (intervenante), [[Seyran Ates]] (intervenante)|date=24 février 2019|medium=Production de télévision|lieu=[[Autriche]]|consulté le=11 septembre 2023|auteur=Gabi Schweiger|chaine=[[Österreichischer Rundfunk|ORF]]|durée=52}}
 
=== Références ===
{{références nombreuses|taille=24}}
 
== Annexes ==
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|commons titre2=Symboles de vulve
|wiktionary=vulve}}
=== Iconographie ===
* [http://www.aly-abbara.com/livre_gyn_obs/termes/vulve.html Vulve (description anatomique)], ''aly-abbara.com ''
 
=== Vidéo ===
* {{Lien vidéo|titre=Viva la vulva|url=https://www.arte.tv/fr/videos/079452-000-A/viva-la-vulva/|langue=fr,de|people=[[Ovidie]] (intervenante), [[Seyran Ates]] (intervenante)|date=24 février 2019|medium=Production de télévision|lieu=[[Autriche]]|consulté le=11 septembre 2023|auteur=Gabi Schweiger|chaine=[[Österreichischer Rundfunk|ORF]]|durée=52}}
 
=== Articles connexes ===
{{colonne|taille=18|
* [[Clitoris]]
* [[Sexualité féminine]]
Ligne 497 ⟶ 489 :
* [[Pénis humain]]
* [[Vulvo-vaginite atrophique]]
}}
 
<!--
=== Liens externes ===
{{Liens}}
{{Interwiki extra|Q2192288}} -->
* [http://www.aly-abbara.com/livre_gyn_obs/termes/vulve.html Vulve (description anatomique)], aly-abbara.com
 
{{Interwiki extra|Q2192288}}
 
{{Palette|Système reproducteur|Anatomie}}
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