« Greta Thunberg » : différence entre les versions

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plus exact: asperger (non pas autisme, handicap); pas de rapport avec son apparence physique
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→‎Réactions violentes : taille, physique
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== Réactions violentes ==
Greta Thunberg subit en réaction à son discours de très virulentes critiques, mais également des attaques personnelles sur son âge, son visage, son apparence et sa petite taille jugés particuliers et encore plus juvéniles, son sexe ou sa [[syndrome d'Asperger|forme d'autisme]], et du harcèlement, certains de ses détracteurs appelant jusqu’à sa mort.
 
=== Événements notables ===
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Pour [[Titiou Lecoq]], sur [[Slate (magazine)|Slate]], Greta Thunberg, sorcière moderne, aurait tout simplement été brûlée en d'autres temps. Ce qu'on lui reproche c'est d'être femme et de ne pas chercher à séduire, d'être jeune et de ne pas écouter les grandes personnes, d'être autiste et de savoir s'exprimer<ref>{{Lien web |auteur=Titiou Lecoq |titre=Si Greta Thunberg concentre tant de haine, c'est parce qu'elle déroge à ce qu'elle devrait être |url=http://www.slate.fr/story/182208/titiou-greta-thunberg-ecologie-haine-jeune-femme-autiste-assignation-genre-identite |site=Slate.fr |date=2019-09-27 |consulté le=2019-10-01}}.</ref>. {{Citation |Greta Thunberg n'incarne pas, physiquement, ce qu'on attend traditionnellement d'une femme jeune qui choisit d'entrer dans le champ médiatique}} souligne Arnaud Gonzague dans les pages de ''L'Obs'' à propos du rejet qu'elle entraine chez certains qu'il nomme {{Cita|thunbergophobes}}<ref name="lobs2875" />. De plus, l'association de femme et adolescente suscite nombre de critiques souvent virulentes : {{Citation|gamine médiatisée}}, {{Citation|[[Pythie]] à couette}}, ou encore d'après [[Raphaël Enthoven]] {{Citation|une enveloppe vide mandatée pour dire le bien}}<ref name="lobs2875" />.
 
Pour la chercheuse [[australie]]nne Camilla Nelson, sur [[The Conversation (média)|The Conversation]], Greta Thunberg attaque le capitalisme industriel et par cela même les certitudes et l'amour-propre de certains hommes, qui ont recours aux stratégies habituelles de la misogynie pour esquiver le fond du débat : {{citation|Accusations d’émotivité, d’hystérie, de troubles mentaux et d’une incapacité à penser par elle-même – des étiquettes stéréotypées qui sont traditionnellement utilisées pour faire taire le discours public des femmes et saper leur autorité.}}<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Camilla Nelson |auteur2=Meg Vertigan |titre=Misogyny, male rage and the words men use to describe Greta Thunberg |url=http://theconversation.com/misogyny-male-rage-and-the-words-men-use-to-describe-greta-thunberg-124347 |site=The Conversation |consulté le=2019-10-01}}.</ref> Greta Thunberg est beaucoup critiquée, essentialisée et pathologisée aussi en raison de sa jeunesse, de celle de son visage, de sa coiffure, de ses vêtements et de sa petite taille, d'autant plus qu'elle ne correspond aux critères habituellement associés à aucune de ses particularités, y compris la vision caricaturale de la communication et des émotions des personnes avec autisme. En outre, elle a une apparence physique qui peut, d'autant qu'elle est particulièrement jeune et peut encore le paraître davantage, déplaire et surprendre par rapport à ce que devrait prétendument être une femme, surtout dans l'expression jugée positive, et discriminante, de sa jeunesse, ce qui accentue ces dénigrements souvent sexistes et sexuels opposés à son pouvoir, à sa parole.
 
Selon [[Jean-Pascal van Ypersele de Strihou]], climatologue et ancien vice-président du [[Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat|GIEC]], la haine de ses détracteurs s’explique souvent par la peur de changer un système qui leur profite. Pour lui {{citation|Greta est [[surdoué|surdouée]], et elle comprend les enjeux de la crise climatique bien mieux que la plupart des dirigeants politiques ou économiques}} et elle {{citation|dérange}}, les tentatives pour la discréditer venant souvent de {{citation|vieux messieurs}} qui {{citation|s’abaissent à critiquer son apparence ou sa prétendue « maladie mentale »}}<ref name=":9" />, la particularité neurodéveloppementale même qui est associée à ses talents particuliers, et jugés dérangeants.
 
Selon une étude de Jonas Anshelm et Martin Hultman chercheurs à l'[[École polytechnique Chalmers]], les attaques de climatosceptiques comme [[Bjørn Lomborg]] ou {{Lien|trad=Steve Milloy|fr=Steve Milloy|texte=Steve Milloy}} contre Greta Thunberg sont le reflet d'un groupe d'hommes qui ne pensent pas que l’environnement soit menacé par le changement climatique, la seule menace à leurs yeux étant celle contre {{Citation|une certaine forme de société moderne industrielle, construite et dominée par leur forme de [[masculinité]]}}. Ils se sentent menacés sur plusieurs fronts, d'abord l'[[Égalité des sexes|égalité des genres]] et le [[Mouvement MeToo|Mouvement #MeToo]], ensuite par les changements demandés pour empêcher le réchauffement climatique qui menace leur [[mode de vie]]. Ces hommes [[Réaction (politique)|réactionnaires]] sont guidés par le [[nationalisme]] de droite, l'[[antiféminisme]] et le [[déni du réchauffement climatique]], ces trois réactions se nourrissant mutuellement<ref>[https://newrepublic.com/article/154879/misogyny-climate-deniers The Misogyny of Climate Deniers], ''[[The New Republic]]'', 28/8/2019</ref>.
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