Les émissions de GES ont un impact prolongé dans le temps. En effet, les GES ont une durée de vie dans l'atmosphère pouvant aller d'une dizaine d'années (Méthane) à 100 ans (gaz carbonique) et au delà (protoxyde d'azote, halocarbures)<ref>GIEC, "Changes in Atmospheric Constitutants and in Radiative Forcing", dans ''Climate Change 2007: The Physical Science Basis. Contribution of Working GRoup I to the Fourth Assessment Report of the IPCC'', Cambridge University Press, 2007, {{p.|212}} : « Table 2.14. Lifetimes, radiative efficiencies and direct (except for CH<sub>4</sub>) GWPs relative to CO<sub>2</sub>. »</ref>. Par conséquent, les choix des générations actuelles impactentaffectent les générations futures. L'atténuation des changements climatiques a un coût pour la génération actuelle et peut être considérée comme un transfert de richesse de la génération actuelle aux générations futures<ref>{{Article|langue=en|auteur1=B. Metz et al.|titre=Climate Change 2001: Mitigation. Contribution of Working Group III to the Third Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change|périodique=Cambridge University Press|date=2001|lire en ligne=https://library.harvard.edu/collections/ipcc/docs/27_WGIITAR_FINAL.pdf|pages=}}</ref>. Le degré d'atténuation détermine la composition des ressources (environnementales ou matérielles) que les générations futures reçoivent. Les coûts et les avantages de l'atténuation ne sont pas partagés équitablement entre les générations : les générations futures peuvent bénéficier de l'atténuation, tandis que la génération actuelle supporte les coûts de l'atténuation mais n'en bénéficie pas directement (sans tenir compte des avantages secondaires possibles, comme la réduction de la pollution atmosphérique). La nature intergénérationnelle de l'atténuation complexifie davantage sa mise en œuvre effective.
=== Irréversibilité et incertitude sur l’étendue des dommages futurs ===