« Charles de Gaulle » : différence entre les versions

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Précision de l'enfance de De Gaulle
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Très tôt, son père lui fait découvrir les œuvres de [[Maurice Barrès]], [[Henri Bergson]] et [[Charles Péguy]]. Henri de Gaulle se dit monarchiste de regret et lit ''[[L'Action française (quotidien)|L'Action française]]'', mais finit par douter de la culpabilité du capitaine [[Alfred Dreyfus|Dreyfus]] ; pour autant, malgré des témoignages ultérieurs, rien n'indique qu'il se soit engagé politiquement dans le combat [[Affaire Dreyfus|dreyfusard]]<ref>{{Ouvrage|prénom1=Simon|nom1=Epstein|lien auteur1=Simon Epstein|titre=Un paradoxe français|sous-titre=antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance|éditeur=Albin Michel|collection=Bibliothèque Albin Michel. Histoire|lieu=Paris|année=2008|pages totales=622|passage=419-420|isbn=978-2-226-17915-9}}.</ref>. Jeanne de Gaulle est davantage passionnée de politique : dès la première page des ''Mémoires de guerre'', Charles de Gaulle rend hommage à sa mère admirée, {{Citation|qui portait à la patrie une passion intransigeante à l'égal de sa piété religieuse}}.
 
Durant ses premières années, le jeune Charles est jugé par les siens comme un enfant « difficile ». Ses maîtres le regardent d'abord comme un élève médiocre, à la différence de son frère [[Xavier de Gaulle|Xavier]], très brillant. Il parvient cependant à atteindre un très bon niveau dans les disciplines jugées essentielles, notamment l'[[histoire]]. Il déploie en sa ferveur un sens de l'organisation, des [[Procession religieuse|processions]] comme des spectacles récréatifs. Son humour et sa gaieté demeurent, lors des fêtes au collège notamment, tandis que sa culture personnelle reflète l'équilibre entre les matières [[Science|scientifiques]] et [[Littérature|littéraires]].<ref name=":1" />
 
Charles de Gaulle est scolarisé durant 4 ans à l'école primaire des [[Frères des écoles chrétiennes]] de la [[Lycée Saint-Thomas-d'Aquin|paroisse Saint-Thomas-d'Aquin]]. Il a son père comme enseignant chez les [[Compagnie de Jésus|jésuites]] au [[Collège de l'Immaculée-Conception (Paris)|Collège de l'Immaculée-Conception]] de la rue de Vaugirard à Paris. Lors de la crise politico-religieuse résultant des [[Association loi de 1901|lois de 1901]] et [[Loi de séparation des Églises et de l'État|de 1905]] qui interdit aux congrégations d'enseigner, le professeur de Gaulle fonde à Paris en 1907 un cours libre secondaire, l'École [[Louis de Fontanes]], et inscrit son fils Charles chez les jésuites français en [[Belgique]] au collège du Sacré-Cœur installé au [[château d'Antoing]]<ref>Philippe Foro, « Charles de Gaulle et François Mitterrand : regards croisés sur l'Allemagne à partir de leur expérience de la captivité », dans Sylvie Caucanas, Rémy Cazals, Pascal Payen (dir.), ''Les Prisonniers de guerre dans l'Histoire. Contacts entre peuples et cultures'', Privat, Toulouse, 2003, {{p.|280}}.</ref>. Le jeune lycéen vit ainsi sa première expérience d'[[exil]].
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Le jeune Charles a quinze ans quand, en 1905, il rédige un récit dans lequel il se décrit en « général de Gaulle » sauvant la France, témoignage d'une ambition nationale précoce<ref>Charles de Gaulle, ''Lettres, Notes et Carnets, 1905-1918'', éd. Plon, 1980, {{p.|7}} et 8.</ref>. Plus tard, il explique à son aide de camp Claude Guy avoir eu dès son adolescence la conviction qu'il serait un jour à la tête de l'État<ref>[[Claude Guy]], ''En écoutant de Gaulle. Journal. 1946-1949'', Paris, Grasset, 1996, {{p.|71}}.</ref>{{,}}{{note|groupe=n|De Gaulle affirma ainsi : {{Citation|J'ai toujours pensé que je serai un jour à la tête de l'État. Oui, il m'a toujours semblé que ça allait de soi. À quarante ans, ma certitude était la même qu'à quinze ans.}}.}}.
 
Après avoir été tenté par l'[[École centrale des arts et manufactures]] de Paris<ref name=":1">{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Claire Andrieu, Philippe Braud, Guillaume Pikkety|titre=Dictionnaire De Gaulle|lieu=Paris|éditeur=Robert Laffont|année=2007|pages totales=1265|passage=409|isbn=9782221102800|consulté le=9 juillet 2024}}</ref>, Charles de Gaulle suit au [[Collège Stanislas (Paris)|collège Stanislas]] une année de préparation au concours de l' l'[[École spéciale militaire de Saint-Cyr|École militaire de Saint-Cyr]]., au [[Collège Stanislas (Paris)|collège Stanislas]]<ref>[http://www.charles-de-gaulle.org/pages/l-homme/accueil/biographie/1890-1914-une-education-traditionnelle.php Études] à Paris</ref> . Classé {{119e}} sur 221, il intègre l'[[École spéciale militaire de Saint-Cyr|École militaire de Saint-Cyr]] en 1909. Il en sort diplômé en 1912, se classant à la {{13e|place}}{{note|groupe=n|Promotion de Fès dont le major fut [[Alphonse Juin]].}} et rejoint le [[33e régiment d'infanterie (France)|{{33e|régiment}} d'infanterie]] à [[Arras]] comme [[sous-lieutenant]]. Il y est placé sous les ordres du colonel [[Philippe Pétain|Pétain]] puis du [[Jean Paul Ernest Stirn|lieutenant-colonel Stirn]]<ref>Charles de Gaulle fait partie de la promotion ''Fès 1909-1912'', de l'École militaire des officiers de Saint-Cyr. À cette époque, les jeunes Saint-Cyriens effectuaient une première année probatoire de service militaire dans la troupe, avant d'être intégrés définitivement à l'École de Saint-Cyr. Il est affecté en 1909, pendant un an au [[33e régiment d'infanterie territoriale|33° régiment d'infanterie]] d'[[Arras]], avant d'être intégré définitivement à Saint-Cyr.</ref>. Il est promu [[Lieutenant (grade militaire)|lieutenant]] le {{date-|1|octobre|1913}}.
 
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