« Amélie Oudéa-Castéra » : différence entre les versions

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Elle force de ouf.
'''Amélie Oudéa-Castéra''' ({{MSAPI|/ameli udeakasteʁa/}}<ref group="alpha">[[Prononciation du français|Prononciation]] en [[français de France]] [[Transcription phonétique|retranscrite]] selon la [[alphabet phonétique international|norme API]].</ref> {{prononciation|LL-Q150 (fra)-Jérémy-Günther-Heinz Jähnick-Amélie Oudéa-Castéra.wav}}), [[Nom de jeune fille|née]] '''Castéra''' le {{date de naissance|9 avril 1978}} dans le [[14e arrondissement de Paris|{{14e|arrondissement}} de Paris]] ([[France]]), est une [[Haute fonction publique française|haute fonctionnaire]], [[administratrice de société]] et [[Personnalité politique|femme politique]] [[France|française]].
 
Joueuse de [[tennis]] de [[Sport de haut niveau|haut niveau]] entre ses 14 et 18 ans, elle devient ensuite magistrate à la [[Cour des comptes (France)|Cour des comptes]] puis effectue une carrière à la direction de deux entreprises du [[CAC 40|Cac 40]], [[Axa|AXA]] et [[Carrefour (enseigne)|Carrefour]], et est directrice générale de la [[Fédération française de tennis]] de 2021 à 2022.
 
Le {{date|20 mai 2022}}, elle est nommée [[Ministère des Sports (France)|ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques]] dans le [[gouvernement Élisabeth Borne]].
 
Le {{Date|11 janvier 2024}}, tout en conservant ce portefeuille, elle devient aussi [[Ministre de l'Éducation nationale (France)|ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse]], dans le [[gouvernement Gabriel Attal]]. Elle crée la polémique dès sa nomination, notamment en tenant des propos jugés méprisants et mensongers envers l'[[école publique]], ainsi qu'en raison de différents [[Conflit d'intérêts|conflits d'intérêts]]. Elle est remplacée à ce poste par [[Nicole Belloubet]] moins d'un mois plus tard, le 8 février, mais reste ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques.
 
== Biographie ==
=== Origine et famille ===
Amélie Claire Castéra naît le {{date|9 avril 1978}} dans le [[14e arrondissement de Paris|{{14e|arrondissement de Paris}}]] du mariage de Richard Castéra, directeur de [[Publicis Groupe|Publicis]] et [[Haute fonction publique française|haut fonctionnaire]], et de Dominique Duhamel, [[Directeur des ressources humaines|directrice des ressources humaines]]<ref name="LM2021">{{Lien web|url=https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2021/06/04/qui-est-amelie-oudea-castera-la-directrice-generale-du-tennis-francais_6082873_4500055.html|auteur1=Robin Richardot|date=4 juin 2021 | consulté le=19 mai 2022|titre=Qui est Amélie Oudéa-Castéra, la directrice générale du tennis français|site=[[Le Monde]]}}.</ref>{{,}}<ref name="WsW">''[[Who's Who in France]]'', édition 2015, {{p.|1707}}.</ref>. Elle est la nièce du médecin Jean-François Duhamel, des journalistes politiques [[Alain Duhamel]] et [[Patrice Duhamel]]<ref name="lesechos"/> et, donc, nièce par alliance de [[Nathalie Saint-Cricq]] (épouse de Patrice)<ref>{{lien web |prénom=Camille |nom=Sánchez |titre=Nathalie Saint-Cricq : son étonnant lien de parenté avec une ministre d’Élisabeth Borne |url=https://www.aufeminin.com/news-societe/nathalie-saint-cricq-son-etonnant-lien-de-parente-avec-une-ministre-d-elisabeth-borne-s4042662.html |site=aufeminin.com|date=2022-05-23 |consulté le=2022-06-10}}.</ref> et cousine du journaliste de [[BFM TV]] [[Benjamin Duhamel]]<ref name="lesechos"/>.
 
Le {{date-|22 juillet 2006}}, elle épouse [[Frédéric Oudéa]], ancien conseiller de [[Nicolas Sarkozy]] au [[Ministre chargé du Budget|ministère du Budget]]<ref>{{Lien web |auteur=Anne Michel |titre=Frédéric Oudéa, le lauréat |url=https://www.lemonde.fr/economie/article/2008/05/15/le-laureat_1045387_3234.html |site=lemonde.fr |date=15 mai 2008 |consulté le=20 janvier 2024}}.</ref>, [[directeur général]] de la [[Société générale]] de 2008 à 2023 ([[PDG]] entre 2009 et 2015)<ref>{{Lien web |auteur=Eric Benhamou |titre=Société Générale : départ surprise de Frédéric Oudéa |url=https://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/banque/societe-generale-depart-surprise-de-frederic-oudea-918245.html |site=latribune.fr |date=17 mai 2022 |consulté le=25 janvier 2024}}.</ref> et [[président du conseil d'administration]] du laboratoire pharmaceutique [[Sanofi]] depuis {{date-|mai 2023}}<ref name="parangon" />. De ce mariage sont nés trois fils<ref name="WsW" />{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=Éric Collier et Nicolas Lepeltier |titre=Amélie Oudéa-Castéra, une ministre des sports très affairée |url=https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/01/27/amelie-oudea-castera-une-ministre-des-sports-tres-affairee_6159488_823448.html |site=[[Le Monde]] |date=27 janvier 2023 |consulté le=28 janvier 2023}}.</ref>. Selon ''[[Mediapart]]'', elle forme avec son mari un couple {{Citation|{{lien h'|parangon}} des [[élites]] françaises}}<ref name="parangon">Dan Israel, Martine Orange, Anton Rouget et Mathias Thépot, « Le couple Oudéa-Castéra, parangon des élites françaises », ''Mediapart'', 15 janvier 2024.</ref> et {{Citation|qui raconte beaucoup de l’entre-soi des élites}} selon ''[[L'Obs]]''<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Les Oudéa-Castéra, splendeurs et misères d’un couple au cœur du pouvoir |url=https://www.nouvelobs.com/politique/20240125.OBS83710/les-oudea-castera-splendeurs-et-miseres-d-un-couple-au-c-ur-du-pouvoir.html |site=L'Obs |date=2024-01-25 |consulté le=2024-01-25}}.</ref>, {{Citation|engagé dans la vie publique}}<ref name="tout">[https://www.ouest-france.fr/politique/amelie-oudea-castera/#:~:text=Pol%C3%A9mique%20sur%20la%20scolarisation%20de,leurs%20enfants%20dans%20le%20priv%C3%A9 « Tout savoir sur : Amélie Oudéa-Castéra, ministre de l'Éducation nationale et des Sports »], ''Ouest-France'', 27 janvier 2024.</ref>, y compris dans la polémique liée à la scolarisation de leurs enfants dans le [[Enseignement privé en France|privé]]<ref name="tout" />{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr|titre=Les Oudéa-Castéra, un couple de menteurs ?|url=https://www.humanite.fr/politique/amelie-oudea-castera/les-oudea-castera-un-couple-de-menteurs |site=humanite.fr |date=2024-01-18 |consulté le=2024-01-27}}.</ref>.
 
=== Parcours sportif ===
Amélie Castéra joue au tennis à haut niveau dès sa prime adolescence<ref name=ofaoc/>. À 10 ans, elle est repérée par [[François Jauffret]], directeur technique national, qui lance un système de formation sur-mesure confié à Jean-Luc Cotard, au [[stade Roland-Garros]]<ref name=ofaoc/>, avec scolarité aménagée, au [[lycée Victor-Duruy]] puis au [[Lycée Jean-de-La-Fontaine (Paris)|lycée Jean-de-La-Fontaine]]. Son père, [[énarque]], était capable d'« annuler un déjeuner pour venir la voir à l'entraînement à Roland-Garros »<ref name="lesechos"/>. Elle s'illustre dans la catégorie des moins de quatorze ans en gagnant l'[[Tournoi de tennis junior Orange Bowl|Orange Bowl]] en 1992. Chez les juniors, elle est demi-finaliste lors de l'[[US Open de tennis 1993|US Open 1993]], puis en 1994 à [[Internationaux de France de tennis 1994|Roland-Garros]] et à [[Tournoi de Wimbledon 1994|Wimbledon]]. Elle détient également trois titres de championne de France dans les catégories jeunes<ref>{{Lien web|url=https://www.radiofrance.fr/franceinter/elle-aurait-pu-jouer-roland-garros-amelie-oudea-castera-nouvelle-ministre-des-sports-4735638|titre=Elle aurait pu jouer Roland-Garros : Amélie Oudéa-Castéra, nouvelle ministre des Sports|site=radiofrance.fr|date=23 mai 2022}}.</ref>.
 
Battue au troisième tour des qualifications de [[Internationaux de France de tennis 1993|Roland-Garros en 1993]], elle reçoit une invitation pour le tableau principal de [[Internationaux de France de tennis 1994|l'édition suivante]], s'inclinant au {{1er|tour}} face à la Belge [[Sabine Appelmans]], {{17e}} mondiale<ref name=ofaoc>{{Lien web|url=https://www.ouest-france.fr/sport/tennis/elle-voulait-etre-une-grande-championne-ou-rien-les-annees-tennis-damelie-oudea-castera-9eb0c6b8-ee7b-11ed-a550-4e9a9bbb33b0|titre=« Elle voulait être une grande championne ou rien » : les années tennis d’Amélie Oudéa-Castéra |site=[[Ouest-France]] |date=6 juin 2023}}.</ref>. En mai 1995, elle atteint son meilleur classement en simple en occupant la {{251e|place}} mondiale<ref name="lesechos"/>. Elle met prématurément un terme à sa carrière sportive en {{date-|juin 1996}}, après avoir perdu un match de double en junior à Roland-Garros, avec [[Amélie Mauresmo]] comme partenaire<ref name=":0">{{article |périodique=[[L'Équipe]] |titre= Portrait d'Amélie Oudéa-Castéra, « AOC » dans son domaine comme directrice générale de la FFT |date=16 mars 2021|page=31 |auteur=Sophie Dorgan|lire en ligne=https://www.lequipe.fr/Tennis/Article/Portrait-d-amelie-oudea-castera-aoc-dans-son-domaine-comme-directrice-generale-de-la-fft/1233203}}.</ref>.
 
=== Formation ===
Bachelière au [[Lycée Jean-de-La-Fontaine (Paris)|lycée Jean-de-La-Fontaine]] ([[16e arrondissement de Paris|Paris {{16e}}]]), Amélie Castera obtient ensuite une [[Maîtrise (France)|maîtrise]] en droit à l'[[université Panthéon-Sorbonne]] puis le diplôme de l'[[Institut d'études politiques de Paris]], intégré en 1996 et de l'[[École supérieure des sciences économiques et commerciales]] (ESSEC)<ref name="WsW"/>.
 
À {{nb|26 ans}}, elle sort diplômée en 2004 de l'[[École nationale d'administration (France)|École nationale d'administration]] dans la [[Promotion 2002-2004 de l'École nationale d'administration|promotion Léopold-Sédar-Senghor]], celle d'[[Emmanuel Macron]]<ref>{{Lien web |titre=Tout savoir sur Amélie Oudéa-Castéra|url=https://www.cnews.fr/france/2017-05-18/tout-savoir-sur-amelie-oudea-castera-755583 |site=[[CNews]] |date=18 mai 2017|consulté le=19 mai 2022}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|auteur=Mathieu Larnaudie|titre=Les Jeunes Gens|commentaire=Enquête sur la promotion Senghor de l'ENA.|éditeur=[[Éditions Grasset]]|année=2018|présentation en ligne=https://www.lesinrocks.com/2018/04/03/livres/livres/comment-la-promotion-demmanuel-macron-lena-sest-emparee-du-pouvoir-en-france/|isbn=978-2-24681-509-9}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|auteur=Fabrice Abgrall|titre=Qui est Amélie Oudéa-Castéra, la nouvelle ministre des Sports, des Jeux olympiques et paralympiques ? |url=https://www.radiofrance.fr/franceinter/sports/qui-est-amelie-oudea-castera-la-nouvelle-ministre-des-sports-des-jeux-olympiques-et-paralympiques-1196390|site=France Inter|date=2022-05-20|consulté le=2024-01-17}}.</ref>{{,}}<ref name=ofaoc/>.
 
=== Carrière ===
==== Cour des comptes de 2004 à 2007 ====
À sa sortie en 2004 de l'[[École nationale d'administration (France)|École nationale d'administration]], Amélie Castéra est nommée à la [[Cour des comptes (France)|Cour des comptes]]<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=FPPA0400037A|texte=Arrêté du 9 avril 2004 portant affectation aux carrières des élèves de la promotion 2002-2004 « Léopold Sédar Senghor » de l'Ecole nationale d'administration ayant terminé leur scolarité au mois de mars 2004, élèves issus des concours externe, interne et troisième concours}}.</ref>{{,}}<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=CPTE0400013D|texte=Décret du 14 mai 2004 portant nomination (Cour des comptes)}}.</ref>{{,}}<ref name="lepeltier2022">{{article |périodique=[[Le Monde]] |auteur=Nicolas Lepeltier |date=20 mai 2022 |titre=Amélie Oudéa-Castéra, une proche de Macron au ministère des sports et des Jeux olympiques et paralympiques|url=https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/05/20/amelie-oudea-castera-une-proche-de-macron-au-ministere-des-sports-et-des-jeux-olympiques-et-paralympiques_6127013_823448.html|consulté le=14 janvier 2024}}</ref>, {{Source secondaire nécessaire|où elle exerce notamment les fonctions de rapporteur près la [[Cour de discipline budgétaire et financière]] (CDBF)|date=17 janvier 2024}}<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=ECOB0410044D|texte=Décret du 19 août 2004 portant nomination de rapporteurs près la Cour de discipline budgétaire et financière}}.</ref>.
 
==== AXA de 2008 à 2018 ====
Au milieu des années 2000, elle est repérée par [[Daniel Bouton]], PDG de la [[Société générale]] (auquel son mari a succédé). Par la suite : elle quitte alors la Cour des comptes pour rejoindre [[Henri de Castries]], baron du capitalisme français des années 2000 et patron emblématique du groupe [[Axa]]<ref name="lepeltier2022" />{{,}}<ref name="aocpb">{{Lien web |langue=fr |titre=Roland-Garros 2021 : Amélie Oudéa-Castera monte au filet |url=https://www.lesechos.fr/weekend/business-story/roland-garros-2021-amelie-oudea-castera-monte-au-filet-1316926 |site=Les Échos |date=2021-05-21 |consulté le=2024-01-29}}.</ref>. Elle est directrice marketing puis digital d'Axa France à partir de 2008<ref name="lepeltier2022" />{{,}}<ref name="WsW" />, tout en ayant été nommée en 2009 au conseil d'administration du [[Centre national pour le développement du sport]]<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=SASV0923864A|texte=Arrêté du 7 octobre 2009 portant nomination au conseil d'administration du Centre national pour le développement du sport}}.</ref>{{,}}<ref name="lepeltier2022" />.
 
À la direction d'AXA, elle est aussi membre du conseil d'administration de [[Plastic Omnium]] à partir de 2014 et de la société d'investissement [[Eurazeo]] en 2018<ref name="Mediapart20240115">{{Bibliographie|Q124302275}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Gouvernance|url=https://www.plasticomnium.com/fr/le-groupe-plastic-omnium/gouvernance.html|site=[[Plastic Omnium]]|consulté le=19 mai 2022}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Amélie Oudéa-Castera, Membre indépendant du Conseil de Surveillance d'Eurazeo|url=https://www.eurazeo.com/fr/equipe/amelie-oudea-castera/|site=eurazeo.com|consulté le=19 mai 2022|brisé le = 2024-02-08}}.</ref>. Elle est rémunérée 50 000 euros par [[Plastic Omnium]] en 2021 pour sa présence à huit réunions, puis 20 000 euros en 2022 pour trois réunions, parallèlement aux 500 000 euros perçus annuellement de la FFT<ref>{{Article|titre=53 000 euros pour 8 réunions : quand Amélie Oudéa-Castéra arrondissait ses fins de mois à Lyon|périodique=Tribune de Lyon|date=22 janvier 2024|lire en ligne=https://tribunedelyon.fr/politique/amelie-oudea-castera-arrondissait-ses-fins-de-mois-a-lyon/}}</ref>.
 
Parallèlement, {{source secondaire nécessaire |elle restera fonctionnaire en disponibilité, membre du corps des magistrats de la Cour des comptes, jusqu’à sa démission le {{date-|25 juin 2018}}<ref name="decret_radiation">{{Légifrance|base=JORF|numéro=CPTP1814633D|texte=Décret du 25 juin 2018 portant réintégration et radiation des cadres (Cour des comptes) - Mme OUDÉA-CASTÉRA (Amélie)}}.</ref>}}.
 
==== Carrefour de 2018 à 2021 ====
En 2018, elle cofonde<ref name="19mai">{{Lien web|auteur=Sophie Dorgan|date=19 mai 2020|titre=Amélie Castera prône une fusion des circuits ATP et WTA|url=https://www.lequipe.fr/Tennis/Actualites/Amelie-castera-prone-une-fusion-des-circuits-atp-et-wta/1135753|site=[[L'Équipe]]|consulté le=19 mai 2022}}.</ref> l'association « Rénovons le sport français »<ref>{{Lien web|titre=Amélie Castera : « Qu'on ait une culture du numéro 1 »|url=https://www.lequipe.fr/Tous-sports/Article/Amelie-castera-qu-on-ait-une-culture-du-numero-1/927413|auteur=Julien Reboullet|date=2 août 2018|site=[[L'Équipe]]|consulté le=19 mai 2022}}.</ref> et le futur premier ministre [[Jean Castex]] lui propose la direction de l'[[Agence nationale du sport]], qu'il préside<ref name="lepeltier2022" />, mais elle décline<ref name="L'Équipe">{{Lien web|titre=Amélie Oudéa-Castera ne sera pas la directrice générale de l'agence nationale du sport|url=https://www.lequipe.fr/Tous-sports/Actualites/Amelie-oudea-castera-ne-sera-pas-la-directrice-generale-de-l-agence-nationale-du-sport/957564|auteur=R. P.|date=9 novembre 2018|site=[[L'Équipe]]|consulté le=19 mai 2022}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=« Permettre aux jeunes qui ont une passion de la vivre »|url=https://www.bienpublic.com/sport-local/2019/09/15/permettre-aux-jeunes-qui-ont-une-passion-de-la-vivre|site=[[Le Bien public]]|auteur=Simon Virot|date=15 septembre 2019|consulté le=29 septembre 2020}}.</ref>, préférant devenir administratrice et directrice e-commerce, data et transformation digitale du groupe d'hypermarchés [[Carrefour (enseigne)|Carrefour]]<ref>{{Lien web|auteur=Carole Bellemare|titre=Amélie Oudéa-Castera (Groupe Carrefour)|url=https://www.lefigaro.fr/decideurs/carnet/2018/11/07/33010-20181107ARTFIG00382-amelie-oudea-castera-groupe-carrefour.php|site=[[Le Figaro]]|date=7 novembre 2018|consulté le=19 mai 2022}}.</ref>. Sa rémunération y est de 1,4 million d'euros par an<ref>{{Lien web |titre=500 000 euros : Amélie Oudéa-Castéra justifie son salaire à la tête de la Fédération française de tennis |url=https://www.capital.fr/economie-politique/500-000-euros-amelie-oudea-castera-justifie-son-salaire-a-la-tete-de-la-federation-de-tennis-1485726 |site=[[Capital]] |date=2023-11-16}}.</ref>. Elle y est recrutée par [[Alexandre Bompard]]<ref name=aocpb/>, {{cita|le chouchou de l'establishment}}<ref name=aocpb/>, qui vante sa « culture du haut niveau, où la passion se vit avec l'exigence du résultat »<ref name=aocpb/>.
 
==== Fédération française de tennis de 2021 à 2022 ====
Début 2021, elle décide de former un ticket avec l'ex-joueur professionnel [[Gilles Moretton]] pour présenter une liste d'opposition aux élections à la [[Fédération française de tennis]] (FFT)<ref name="lesechos" />, en dénonçant dans le quotidien ''[[Les Échos]]''<ref name="lesechos"/> les {{cita|apparatchiks de la balle jaune, [[Bernard Giudicelli]] et [[Jean Gachassin]]}} et en souhaitant faire vivre le [[stade Roland-Garros]] toute l'année<ref name="lesechos"/> ou encore remettre {{cita|le tennis dans la rue}}<ref name="lesechos">{{Lien web|titre=Roland-Garros 2021 : Amélie Oudéa-Castera monte au filet|url=https://www.lesechos.fr/weekend/business-story/roland-garros-2021-amelie-oudea-castera-monte-au-filet-1316926|auteur=Philippe Bertrand|date=21 mai 2021|site=[[Les Échos]]|consulté le=19 mai 2022}}.</ref>.
 
Élu président en {{date-|février 2021}}, [[Gilles Moretton]] la nomme le mois suivant directrice générale, en remplacement de Jean-François Vilotte<ref name="LM2021" />{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://www.fft.fr/actualites/amelie-oudea-castera-nommee-directrice-generale-de-la-fft|titre=Amélie Oudéa-Castéra nommée Directrice Générale de la FFT|site=[[Fédération française de tennis]] (FFT)|date=5 mars 2021|consulté le=19 mai 2022}}.</ref> même si elle a refusé cinq fois<ref name="lesechos"/>. Il l'autorise à relever la rémunération de ce poste, à {{unité|35000|euros}} nets par mois<ref>{{Lien web |prénom=Laurent |nom=Mauduit |titre=L’indécente rémunération versée à la ministre des sports par la Fédération française de tennis |url=https://www.mediapart.fr/journal/france/051222/l-indecente-remuneration-versee-la-ministre-des-sports-par-la-federation-francaise-de-tennis |site=[[Mediapart]] |date=5 décembre 2022 }}.</ref>.
 
Elle quitte cette fonction quatorze mois après, en {{date-|mai 2022}}, pour devenir [[Ministre des Sports (France)|ministre des Sports, des Jeux olympiques et paralympiques]]<ref>{{Lien web |titre=La ministre Amélie Oudéa-Castéra a détaillé ses salaires devant la commission parlementaire |url=https://www.lequipe.fr/Tennis/Actualites/La-ministre-amelie-oudea-castera-sur-son-salaire-a-la-fft-pas-d-argent-du-contribuable-derriere-cette-remuneration/1431988 |site=[[L'Équipe]] |consulté le=2024-01-17}}.</ref>.
 
=== Parcours politique ===
==== Ministère des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques ====
En {{date|mai 2017}}, son nom circule pour entrer au gouvernement, comme ministre des Sports<ref>{{Lien web|titre=Et si le futur ministre des Sports était l'un d'eux ?|url=https://www.leparisien.fr/sports/et-si-le-futur-ministre-des-sports-etait-l-un-d-eux-13-05-2017-6944472.php|date=13 mai 2017|auteur=Sandrine Lefèvre|site=[[Le Parisien]]|consulté le=19 mai 2022}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|auteur=Sophie Dorgan|titre=Amélie Castera-Oudéa candidate pour être ministre des Sports|url=https://www.lequipe.fr/Tous-sports/Actualites/Amelie-castera-oudea-candidate-pour-etre-ministre-des-sports/800804|date=13 mai 2017|site=[[L'Équipe]]|consulté le=19 mai 2022}}.</ref> puis de nouveau en 2018, en remplacement de [[Laura Flessel]]<ref>{{Lien web|titre=Qui pour remplacer Laura Flessel au ministère des Sports ?|url=https://www.parismatch.com/Actu/Politique/Qui-pour-remplacer-Laura-Flessel-au-ministere-des-Sports-1572016|date=4 septembre 2018|auteur=Yannick Vely|site=[[Paris Match]]|consulté le=29 septembre 2020}}.</ref>. Il réapparaît en 2022 après la réélection d'[[Emmanuel Macron]]<ref>{{Lien web|url=https://www.lequipe.fr/Tous-sports/Article/Tony-parker-et-amelie-oudea-castera-parmi-les-noms-pressentis-pour-remplacer-roxana-maracineanu-au-poste-de-ministre-des-sports/1330092|titre=Tony Parker et Amélie Oudéa-Castéra parmi les noms cités pour remplacer Roxana Maracineanu au poste de ministre des Sports|date=28 avril 2022|site=[[L'Équipe]]|consulté le=19 mai 2022}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://www.lepoint.fr/sport/les-francais-favorables-a-un-ancien-sportif-au-ministere-des-sports-01-05-2022-2473919_26.php|titre=Les Français favorables à un ancien sportif au ministère des Sports|date=1 mai 2022|site=[[Le Point]]|consulté le=19 mai 2022}}.</ref>.
 
Le {{date|20 mai 2022}}, elle est nommée [[Ministère des Sports (France)|ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques]] au sein du [[gouvernement Élisabeth Borne]]<ref>{{Lien web|auteur=Félix Gabory|url=https://rmcsport.bfmtv.com/societe/qui-est-amelie-oudea-castera-la-nouvelle-ministre-des-sports_AV-202205200468.html|titre=Qui est Amélie Oudéa-Castéra, la nouvelle ministre des Sports ?|site=[[RMC Sport (agence de presse)|RMC Sport]]|date=20 mai 2022|consulté le=20 mai 2022}}.</ref>.
 
Son mandat de ministre est marqué par d'importantes polémiques et de nombreuses affaires qui touchent les hautes sphères du sport français, avec la [[Fédération française de football]] (les affaires [[Noël Le Graët]]), la [[Fédération française de rugby]] (l'affaire Laporte-Altrad) et le [[Coupe du monde de rugby à XV 2023#Comité d'organisation|Comité d'organisation de la Coupe du monde de rugby France 2023]] (les affaires [[Claude Atcher]]), ainsi que les Jeux olympiques avec le [[Comité national olympique et sportif français]] (diverses polémiques autour de la présidence occupée par [[Brigitte Henriques]])<ref>{{Lien web |prénom=Romain |nom=Métairie |titre=Dans le sillage de la FFF, ces autres instances du sport français dans la tourmente |url=https://www.liberation.fr/sports/rugby/dans-le-sillage-de-la-fff-ces-autres-instances-du-sport-francais-dans-la-tourmente-20230110_5H72MWW7DFAS5JYZERWM2FYIKM/ |site=Libération |consulté le=2023-01-19}}.</ref> et surtout, la [[Fédération française de tennis]] qu'elle dirigeait, marquée par [[#Rémunération et dysfonctionnements à la Fédération française de tennis|210 départs de salariés et des accusations de harcèlement, conflit d'intérêts et rémunérations disproportionnées]]. La ministre incite au départ des dirigeants du rugby et du football<ref>{{Lien web |titre=Affaire Le Graët : Amélie Oudéa-Castéra, la ministre qui s’impose à la tête des Sports |url=https://www.europe1.fr/politique/affaire-le-graet-amelie-oudea-castera-la-ministre-qui-simpose-a-la-tete-des-sports-4160740 |site=Europe 1 |consulté le=2023-01-19}}.</ref>, qui ont lieu le {{date-|27 janvier 2023}} pour [[Bernard Laporte]] (FFR), ancien ministre de Nicolas Sarkozy<ref>{{Article |titre=Bernard Laporte démissionne de la présidence de la Fédération française de rugby |périodique=[[Le Monde]] |date=2023-01-27|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/sport/article/2023/01/27/bernard-laporte-demissionne-de-la-presidence-de-la-federation-francaise-de-rugby_6159520_3242.html|consulté le=2023-06-23}}.</ref>, et le {{date-|28 février 2023}} pour [[Noël Le Graët]] (FFF), patron de longue date du football français<ref>{{Lien web |titre=Noël Le Graët démissionne de son poste de président de la Fédération française de football |url=https://www.francetvinfo.fr/sports/foot/noel-le-graet/noel-le-graet-va-annoncer-sa-demission-de-la-federation-francaise-de-football_5684126.html |site=francetvinfo.fr |date=2023-02-28 |consulté le=2023-06-23}}.</ref>. En {{Date|janvier 2024}}, ''Le Monde'' révèle que la ministre des Sports a rencontré secrètement la directrice générale de la Fédération française de football, le 9 janvier 2023, en pleine mission de l'inspection générale à la FFF<ref>{{Article|langue=fr|titre=Comment Amélie Oudéa-Castéra s’est immiscée dans une inspection indépendante à la Fédération française de football|périodique=Le Monde.fr|date=2024-01-26|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/sport/article/2024/01/26/comment-amelie-oudea-castera-s-est-immiscee-dans-une-inspection-independante-a-la-federation-francaise-de-football_6213140_3242.html|consulté le=2024-01-26|accès url=payant}}</ref>.
 
==== Ministère de l'Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports, des Jeux olympiques et paralympiques ====
Le {{date|11 janvier 2024}}, elle devient [[Ministère de l'Éducation nationale et de la Jeunesse (France)|ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse]] au sein du [[gouvernement Gabriel Attal]], tout en conservant son portefeuille de [[Ministère des Sports (France)|ministre des Sports, des Jeux olympiques et paralympiques]]<ref>{{Lien web |titre=Remaniement : un hyperministère avec l’Éducation et les sports pour Amélie Oudéa-Castéra |url=https://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/education-et-sports-un-hyper-ministere-pour-amelie-oudea-castera-2045870 |site=[[Les Échos]] |date=2024-01-11 |consulté le=2024-01-11}}.</ref>.
 
Les [[Syndicat professionnel|syndicats]] dénoncent le cumul de portefeuilles ministériels très importants, nécessitant, selon eux, chacun un ministre à temps plein<ref>{{Lien web |url= https://www.francebleu.fr/infos/education/l-education-va-passer-au-second-plan-le-super-ministere-d-amelie-oudea-castera-inquiete-les-syndicats-1774601|titre= "L'éducation va passer au second plan" : le super ministère d'Amélie Oudéa-Castéra inquiète les syndicats|site= [[France Bleu]]|date= 11-01-2024}}.</ref>.
 
Les polémiques autour de ses propos sur l’école publique et le [[conflit d'intérêts]] vis-à-vis du [[Collège Stanislas (Paris)|collège Stanislas]] la font chuter à la dernière place des personnalités politiques dans le baromètre mensuel [[Ipsos]], avec seulement 6 % d'opinions favorables dans un sondage ayant eu lieu peu après sa nomination, du {{date|17 janvier- 2024-}} au {{date|19 janvier 2024-}}<ref>{{Lien web |titre=Sondage : Gabriel Attal convainc 37 % des Français, Amélie Oudéa-Castéra au plus bas |url=https://www.20minutes.fr/politique/4071750-20240121-sondage-gabriel-attal-convainc-37-francais-amelie-oudea-castera-plus-bas |date=2024-01-21 |site=[[20 Minutes (France)|20 Minutes]] |consulté le=2024-01-21 |auteur institutionnel=[[Agence France-Presse]] |issn=2270-6658}}.</ref>. Le {{Date|30 janvier 2024}}, sous le feu de nombreuses critiques depuis sa nomination, elle accuse ses détracteurs de faire d'elle {{Citation|le symbole d'une caste privilégiée à abattre}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Polémique Oudéa-Castéra : la ministre accuse ses détracteurs de faire d'elle "le symbole d'une caste privilégiée à abattre" |url=https://www.midilibre.fr/2024/01/31/polemique-oudea-castera-la-ministre-accuse-ses-detracteurs-de-faire-delle-le-symbole-dune-caste-privilegiee-a-abattre-11733487.php |site=midilibre.fr |date=31/01/2024 |consulté le=2024-01-31}}.</ref>.
 
==== Ministère des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques ====
Lors du remaniement ministériel du {{date-|8 février 2024}}, elle perd le ministère de l'Éducation nationale mais conserve son portefeuille précédent<ref name="DIRECT. Remaniement : Amélie Oudéa-Castéra conserve le ministère des Sports et des Jeux Olympiques et paralympiques, Frédéric Valletoux nommé à la Santé">{{Lien web |langue=fr|titre=DIRECT. Remaniement : Amélie Oudéa-Castéra conserve le ministère des Sports et des Jeux Olympiques et paralympiques, Frédéric Valletoux nommé à la Santé |url=https://www.francetvinfo.fr/politique/remaniement/direct-remaniement-apres-le-refus-de-francois-bayrou-le-casting-des-nouveaux-ministres-du-gouvernement-de-gabriel-attal-toujours-en-suspens_6352888.html |site=Franceinfo |date=2024-02-08 |consulté le=2024-02-08}}</ref>.
 
== Polémiques et controverses ==
=== Finale de la Ligue des champions au Stade de France ===
En 2022, après les incidents et nombreux heurts au [[Stade de France]] en marge de la [[Finale de la Ligue des champions de l'UEFA 2021-2022|finale de la Ligue des champions]], la gestion de l’événement par le ministre de l’Intérieur [[Gérald Darmanin]] et Amélie Oudéa-Castéra est mis en cause. La ministre des Sports attribue alors le problème à un très grand nombre de supporters venus sans billet, {{formatnum:30000}} à {{formatnum:40000}} selon elle<ref>{{Lien web |titre=Ligue des champions : la ministre des Sports accuse Liverpool d'avoir "laissé ses supporters dans la nature" |url=https://www.francetvinfo.fr/sports/foot/ligue-des-champions-la-ministre-des-sports-accuse-liverpool-d-avoir-laisse-ses-supporters-dans-la-nature_5167795.html |site=[[France Info (offre globale)|France Info]] |date=2022-05-30 |issn=2609-3073 |consulté le=2024-01-21}}.</ref>, puis s'excuse pour ce chiffre disproportionné<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Chaos au Stade de France: les excuses de la ministre des Sports Oudéa-Castéra aux supporters de Liverpool |url=https://rmcsport.bfmtv.com/football/ligue-des-champions/chaos-au-stade-de-france-les-excuses-de-la-ministre-des-sports-oudea-castera-aux-supporters-de-liverpool_AP-202206100494.html |site=RMC SPORT |date=10/06/2022 |consulté le=2024-01-25}}.</ref>. Le [[Liverpool Football Club|club de Liverpool]] demande notamment des explications aux autorités françaises<ref name="colporter2">{{Lien web |langue=fr |titre=Fiasco au Stade de France : "C'est des conneries", les explications de Darmanin n'ont pas convaincu les Anglais |url=https://www.midilibre.fr/2022/05/31/fiasco-au-stade-de-france-cest-des-conneries-les-explications-de-darmanin-nont-pas-convaincu-les-anglais-10328945.php |site=midilibre.fr |date=31/05/2022 |consulté le=2024-01-25}}.</ref>{{,}}<ref name="exonérer2">{{Lien web |langue=fr |titre=Incidents du Stade de France : la colère ne retombe pas, Liverpool veut des excuses |url=https://www.europe1.fr/sport/incidents-du-stade-de-france-la-colere-ne-retombe-pas-liverpool-veut-des-excuses-4114732 |site=Europe 1 |date=2022-05-31 |consulté le=2024-01-25}}.</ref>. La presse anglaise voit dans cette thèse d'une fraude massive, une tentative maladroite {{Citation|d'exonérer les autorités françaises d'une quelconque responsabilité dans le fiasco}}<ref name="exonérer2" />. Les ministres sont notamment visés par des banderoles des supporters de Liverpool pendant des matchs les traitant de {{"|menteurs}} pour une succession de commentaires sur ces derniers, après le fiasco<ref>{{Lien web |titre=Ligue des champions : Gérald Darmanin et Amélie Oudéa-Castéra visés par une banderole des supporters de Liverpool après le fiasco du Stade de France |url=https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/incidents-lors-de-la-finale-de-la-ligue-des-champions-2022/ligue-des-champions-gerald-darmanin-et-amelie-oudea-castera-vises-par-une-banderole-des-supporters-de-liverpool-apres-le-fiasco-du-stade-de-france_5671991.html |site=[[France Info (offre globale)|France Info]] |date=2023-02-21 |issn=2609-3073 |consulté le=2024-01-21}}.</ref>{{,}}<ref name="31mai2022_rmc.bfmtv.com2">{{lien web |titre=Incidents au Stade de France: qui est Amélie Oudéa-Castera, la ministre des Sports ? |url=https://rmc.bfmtv.com/actualites/police-justice/incidents-au-stade-de-france-qui-est-amelie-oudea-castera-la-ministre-des-sports_AV-202205310202.html |date=31 mai 2022 |consulté le=20 janvier 2024}}{{lien web |titre=Incidents au Stade de France : un jeune raconte comment il est entré sans billet |url=https://rmc.bfmtv.com/actualites/police-justice/incidents-au-stade-de-france-un-jeune-raconte-comment-il-est-entre-sans-billet_AV-202205310050.html |date=31 mai 2022 |consulté le=20 janvier 2024}}.</ref>. Le ''[[Liverpool Echo]]'' relève qu'Amélie Oudéa-Castera continue de {{Citation|colporter le récit}} d'un chaos provoqué par {{Citation|les fans des Reds munis de faux tickets}}<ref name="colporter2" />. Un an après, elle répond qu'elle n'a {{Citation|jamais menti}} au sens où elle ne s'est {{Citation|jamais écartée des informations}} dont elle disposait<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Chaos au Stade de France: Oudéa-Castera défend Darmanin et la communication du gouvernement |url=https://rmcsport.bfmtv.com/football/chaos-au-stade-de-france-oudea-castera-defend-darmanin-et-la-communication-du-gouvernement_AV-202305240542.html |site=RMC SPORT |date=24/05/2023 |consulté le=2024-01-25}}.</ref>.
 
=== Rémunération et dysfonctionnements à la Fédération française de tennis ===
Élu président de la [[Fédération française de tennis]] (FFT) le {{date-|13 février 2021|en tennis}}, [[Gilles Moretton]] nomme dans la foulée directrice générale Amélie Oudéa-Castera, qui avait appuyé sa candidature, et se sert de ce « tremplin » pour être nommée ministre un an après<ref name="29mars2023_www.lemonde.fr" />. Le {{date-|5 décembre 2022}}, ''[[Mediapart]]'' révèle qu'elle a perçu plus de {{unité|35000|euros}} nets par mois à ce poste, ce qui apparait alors être un montant excessif en rapport avec les capacités de l’organisation<ref name=mediafft>{{Lien web |titre=L’indécente rémunération versée à la ministre des sports par la Fédération française de tennis |url=https://www.mediapart.fr/journal/france/051222/l-indecente-remuneration-versee-la-ministre-des-sports-par-la-federation-francaise-de-tennis |site=[[Mediapart]] |date=2022-12-05 |consulté le=2022-12-05}}.</ref>. Un décret du {{date-|4 août 2022}}<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=SPOX2223367D|texte=Décret {{n°|2022-1123}} du {{date-|4 août 2022}} pris en application de l'article 2-1 du décret {{n°|59-178}} du {{date-|22 janvier 1959}} relatif aux attributions des ministres}}.</ref> la prive de tutelle sur la FFT, désormais placée sous l’autorité directe d'[[Élisabeth Borne]]<ref name="29mars2023_www.lemonde.fr" />.
 
Le {{date|27 octobre 2023}}, devant une commission d'enquête parlementaire sur les dysfonctionnements dans le sport, [[Gilles Moretton]], par ailleurs visé par une [[Enquête préliminaire (droit français)|enquête préliminaire]] du [[Parquet national financier]] pour « [[corruption]] » et « détournement de biens publics », a faussement indiqué devant les parlementaires que Amélie Oudéa-Castera a touché une rémunération « pas très éloignée » de celle de son prédécesseur Jean-François Vilotte<ref name="lmaocr" />. Dans cette même audition, lorsqu’il est question de son salaire annuel de {{unité|500000 euros}}, en tant que directrice générale de la [[Fédération française de tennis]], elle déclare : {{Citation|si je rapporte ma rémunération actuelle au volume d’heures que chaque semaine je m’enfourne, en bossant jour, nuit, week-ends, je ne suis pas bien payée}}<ref>{{Lien web |url= https://www.liberation.fr/sports/amelie-oudea-castera-mise-en-cause-dans-le-rapport-de-la-commission-denquete-parlementaire-sur-les-federations-sportives-20240122_MAJR2EZVKBE2TFTSC3QCHDPSLY/|titre= Nouveau revers Mise en cause par une commission d’enquête sur les fédérations sportives, Oudéa-Castéra dénonce un rapport «militant» et «instrumentalisé à des fins politiques»|site= [[Libération (journal)|Libération]] |consulté le= 24 janvier 2024 }}.</ref>.
 
Interrogée le {{date-|16 novembre 2023-}}, la ministre explique à la même commission d'enquête avoir divisé par trois son salaire en passant de Carrefour à la FFT<ref name="AFPFigaro">« Tennis : Amélie Oudéa-Castéra détaille son salaire quand elle était directrice générale de la Fédération » par ''Le Figaro'' avec AFP le 16/11/2023 [https://www.lefigaro.fr/sports/tennis/tennis-amelie-oudea-castera-detaille-son-salaire-quand-elle-etait-directrice-generale-de-la-federation-20231116]</ref> et qu'« il n’y a pas d'argent du contribuable derrière [ma] rémunération », avant de reconnaître quelques heures plus tard, dans un courrier correctif adressé à la même commission que la FFT touchait bien des subventions publiques<ref name="lmaaoc">{{Lien web |auteur1=Rémi Dupré |auteur2=Nicolas Lepeltier |titre=Amélie Oudéa-Castéra admet une erreur après son audition par une commission d’enquête parlementaire |url=https://www.lemonde.fr/sport/article/2023/11/17/amelie-oudea-castera-reconnait-une-erreur-apres-son-audition-par-une-commission-d-enquete-parlementaire_6200741_3242.html |site=[[Le Monde]] |date=novembre 2023 |consulté le=18 janvier 2024}}.</ref>. ''Le Monde'' souligne qu'elle venait de {{citation|tordre les faits}} lors de son audition<ref name="lmaaoc" /> et rappelle que son prédécesseur, Jean-François Vilotte (2018-2021), avait une rémunération beaucoup plus basse<ref name="lmaaoc" />{{,}}<ref name="lmaocr">{{Lien web |auteur1=Rémi Dupré |auteur2=Nicolas Lepeltier |titre=Le président de la Fédération française de tennis visé par une enquête préliminaire pour parjure, après des déclarations sur le salaire d’Amélie Oudéa-Castéra |url=https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/01/17/le-president-de-la-fft-vise-par-une-enquete-preliminaire-pour-parjure-apres-des-declarations-sur-le-salaire-d-amelie-oudea-castera_6211165_3224.html |accès url=payant |site=[[Le Monde]] |date=17 janvier 2024 |consulté le=18 janvier 2024}}.</ref>.
 
Le comité d'éthique de la FFT {{Citation|retient des griefs graves contre}} sa direction<ref name="medifft" /> et de {{Citation|nombreux conflits d'intérêts}}<ref name="medifft" />. Le comité social et économique (CSE) a lui lancé une alerte après deux signalements pour harcèlement moral visant la directrice générale<ref name="medifft">{{Lien web |auteur=[[Laurent Mauduit]] |titre=Les graves manquements éthiques de la Fédération française de tennis" |url=https://www.mediapart.fr/journal/france/110723/les-graves-manquements-ethiques-de-la-federation-francaise-de-tennis |site=[[Mediapart]] |date=11 juillet 2023 |consulté le=18 janvier 2024}}.</ref>. Une dizaine de témoignages de salariés et d’élus de la FFT {{cita|décrivent une crise sociale majeure}} depuis l’arrivée du duo Moretton-Oudéa, avec 110 départs, plus du quart des effectifs, en peu de temps<ref name="medifft" />{{,}}<ref name="29mars2023_www.lemonde.fr">{{Lien web |titre=A la Fédération française de tennis, un malaise social de grande ampleur |url=https://www.lemonde.fr/sport/article/2023/03/29/a-la-federation-francaise-de-tennis-un-malaise-social-d-ampleur_6167435_3242.html |date=2023-03-29 |consulté le=2024-01-19 |auteur=Élisabeth Pineau |accès url=payant |auteur2=Rémi Dupré |périodique=[[Le Monde]] |issn=0395-2037}}.</ref>. {{citation|Tout le monde a peur}} et certains {{citation|font semblant d’aller bien pour ne pas risquer de perdre leur poste, car ils savent qu’ils peuvent être mis dehors en dix minutes}}, résume un cadre dans ''Le Monde''<ref name="29mars2023_www.lemonde.fr" />.
 
=== Collège Stanislas ===
Le {{date-|12 janvier 2024}}, au lendemain de sa nomination à l'Éducation nationale, ''[[L'Obs]]'' et ''[[Mediapart]]'' relèvent que les trois enfants d'Amélie Oudéa-Castéra sont scolarisés dans un [[Enseignement privé en France|établissement privé]] [[Catholicisme|catholique]] huppé et réputé [[Conservatisme|conservateur]] dont les pratiques éducatives ont été qualifiées de [[Sexisme|sexistes]] et [[homophobes]], le [[Collège Stanislas (Paris)|collège Stanislas]]<ref>{{Lien web |auteur1=Mathilde Goanec |auteur2=David Perrotin |auteur3=Ilyes Ramdani |titre=La ministre de l’Éducation a choisi un établissement privé ultra réac pour ses enfants |url=https://www.mediapart.fr/journal/politique/120124/la-ministre-de-l-education-choisi-un-etablissement-prive-ultra-reac-pour-ses-enfants |site=[[Mediapart]] |date=2024-01-12 |consulté le=2024-01-12}}.</ref>{{,}}<ref name=afpe/>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Une promotion surprise à l’Éducation nationale : la « wild card » d’Amélie Oudéa-Castéra |url=https://www.nouvelobs.com/societe/20240112.OBS83180/une-promotion-surprise-a-l-education-nationale-la-wild-card-d-amelie-oudea-castera.html |site=[[L'Obs]] |date=2024-01-12 |consulté le=2024-01-18}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=Laurent Fargues |titre=Derrière la polémique Oudéa-Castéra, l'absence alarmante de mixité sociale dans l'enseignement privé |url=https://www.challenges.fr/education/mixite-sociale-et-scolaire-l-enseignement-prive-est-il-reserve-aux-plus-riches_876200 |site=[[Challenges]] |date=2023-12-07 |consulté le=2024-01-16}}.</ref>, sur lequel une autre enquête de ''Mediapart'' avait déclenché une enquête administrative en {{Date-|2=mai|3=2023}}<ref name=Perrotin/>. La ministre est chargée de ce dossier, d'où un possible [[conflit d'intérêts]] qui l'amènera une semaine après à s'en dessaisir comme le préconise la [[Haute Autorité pour la transparence de la vie publique]]<ref>{{Lien web |titre=Polémique Oudéa-Castéra : La ministre de l’Éducation se dessaisit du dossier Stanislas |url=https://www.20minutes.fr/paris/4071395-20240118-polemique-oudea-castera-ministre-education-dessaisit-dossier-stanislas |site=[[20 Minutes]] |date=2024-01-18 |consulté le=2024-01-20}}.</ref>.
 
Le {{date-|17 janvier 2024}}, alors qu'Emmanuel Macron a pris la veille sa défense en conférence de presse<ref>{{Lien web |auteur=Nathan Joubioux |titre=Emmanuel Macron au secours d’Amélie Oudéa-Castéra après ses propos sur les enseignants |url=https://www.lepoint.fr/politique/emmanuel-macron-au-secours-d-amelie-oudea-castera-apres-ses-propos-sur-les-enseignants-16-01-2024-2549950_20.php |site=[[Le Point]] |date=2024-01-16 |consulté le=2024-01-21}}.</ref>, elle plaide la {{Citation|bonne foi}}<ref name="aocf2">{{Lien web |titre=Accusée de mensonges sur l'école Littré, Amélie Oudéa-Castéra plaide "totalement" la bonne foi" |url=https://www.francetvinfo.fr/sports/amelie-oudea-castera/polemique-sur-les-propos-d-amelie-oudea-castera-accusee-de-mensonges-sur-l-ecole-littre-la-ministre-plaide-totalement-la-bonne-foi_6308862.html |site=[[Francetvinfo]] |date=17/01/2024 |consulté le=2024-01-18}}.</ref>, que ''Libération'' analyse comme une minimisation des faits<ref name="minimiser" />. ''Mediapart'' l'accuse même d'y avoir menti<ref name="Perrotin2">{{Lien web |auteur=David Perrotin |titre=Un « seul cas d’homophobie » à Stanislas : le nouveau mensonge d’Amélie Oudéa-Castéra |url=https://www.mediapart.fr/journal/france/170124/un-seul-cas-d-homophobie-stanislas-le-nouveau-mensonge-d-amelie-oudea-castera |site=[[Mediapart]] |date=2024-01-17 |consulté le=2024-01-18}}.</ref>, car elle affirme que le rapport d'inspection sur Stanislas mentionne un seul cas d'homophobie<ref name="afpe">{{Lien web |titre=Dérives à l'école Stanislas: Oudéa-Castéra évoque un plan d'action |url=https://www.europe1.fr/societe/derives-a-lecole-stanislas-oudea-castera-evoque-un-plan-daction-4225551 |date=2024-01-17 |site=[[Europe 1]] |consulté le=2024-01-21 |auteur institutionnel=[[Agence France-Presse]] |issn=2491-1283}}.</ref>. Le rapport recense plusieurs cas de discours homophobes et sexistes de catéchistes<ref name="Perrotin" /> auxquels se sont ajoutées des humiliations visant une victime d'une [[agression sexuelle]] commise en dehors de l'établissement<ref name="Perrotin">{{Lien web |auteur=David Perrotin |titre=Affaire Oudéa-Castéra : Mediapart publie le rapport sur Stanislas caché par les ministres |url=https://www.mediapart.fr/journal/france/160124/affaire-oudea-castera-mediapart-publie-le-rapport-sur-stanislas-cache-par-les-ministres |site=[[Mediapart]] |date=2024-01-16 |consulté le=2024-01-18}}.</ref>, ou encore des livrets de catéchèse écrivant que « l'[[Interruption volontaire de grossesse|avortement]] signifie […] toujours tuer volontairement une personne humaine innocente »<ref name="Perrotin" />. De son côté, le chef d'établissement menace de « réagir devant la justice face à des accusations mensongères et diffamatoires »<ref>{{Lien web |titre=École Stanislas de Paris : le directeur se défend après la sortie d’un rapport « caché » dévoilé par « Mediapart » |url=https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/ecole-stanislas-de-paris-le-directeur-se-defend-apres-la-sortie-d-un-rapport-cache-devoile-par-mediapart_228467.html |site=[[Huffington Post]] |date=2024-01-17 |consulté le=2024-01-18}}.</ref>. La [[Mairie de Paris]] suspend le {{date-|17 janvier 2024-}} son financement « obligatoire » de 1,3 million d'euros à Stanislas<ref>{{Lien web |titre=Paris suspend son financement à l'établissement privé Stanislas, où Oudéa-Castéra scolarise ses enfants |url=https://www.bfmtv.com/paris/paris-la-ville-suspend-provisoirement-son-financement-a-l-etablissement-prive-stanislas_AV-202401170879.html |date=2024-01-17 |site=[[BFM Paris Île-de-France]] |consulté le=2024-01-18 |auteur=Alixan Lavorel}}.</ref>. Des documents de 2011 attestant de cours [[Homophobie|homophobes]] sur l’[[homosexualité]] devant des classes de {{1re}}, « disponibles sur le site de l’école jusqu’en 2013 » sont par la suite publiés dans la presse<ref group="alpha">On y entend par exemple que « le désir homosexuel est le désir de viol », « les cercles lesbiens, c’est des harpies » ou « 80 % des personnes homos, c’est pas très profond, c’est plutôt une mode ».</ref>{{,}}<ref name="minimiser">{{Lien web |titre=École Stanislas : la culture homophobe sévit de longue date, contrairement à ce qu’affirme Amélie Oudéa-Castéra |url=https://www.liberation.fr/societe/education/ecole-stanislas-la-culture-homophobe-sevit-de-longue-date-contrairement-a-ce-quaffirme-amelie-oudea-castera-20240118_EI5TPQZA4ZEOHHKNQ7ZUY2WKMM/ |site=[[Libération (journal)|Libération]] |date=2024-01-18 |consulté le=2024-01-20}}.</ref>.
 
Le {{date-|20 janvier 2024}}, ''Mediapart'' dévoile qu'un certain nombre d'élèves de Stanislas, dont le fils aîné d'Amélie Oudéa-Castéra, ont bénéficié d'un système de [[cooptation]] leur permettant d'intégrer la [[classe préparatoire économique et commerciale]] de Stanislas en contournant le dispositif national public de [[Parcoursup]]<ref>{{Lien web |auteur1=Mathilde Goanec |auteur2=Mathilde Mathieu |auteur3=David Perrotin |auteur4=Antton Rouget |titre=Le fils de la ministre Oudéa-Castéra a bénéficié d’un système de contournement de Parcoursup à Stanislas |url=https://www.mediapart.fr/journal/france/200124/le-fils-de-la-ministre-oudea-castera-beneficie-d-un-systeme-de-contournement-de-parcoursup-stanislas |site=[[Mediapart]] |date=2024-01-20 |consulté le=2024-01-20}}.</ref> puis que la ministre a fait le choix de classes non [[Mixité (éducation)|mixtes]]<ref name="mediapart2024.01.23"/>, devenues très rares en France, existant seulement dans 0,07 % des {{unité|59000 écoles}}<ref>Article le 24 janvier 2024 sur ''France Info'' [https://www.francetvinfo.fr/societe/education/polemique-stanislas-y-a-t-il-encore-beaucoup-de-classes-non-mixtes-en-france_6323481.html]</ref>{{,}}<ref>Article le 24 janvier 2024 dans ''Midi libre''
"Affaire Oudéa-Castéra : combien de classes non mixtes existe-t-il aujourd'hui en France ?" [https://www.midilibre.fr/2024/01/25/affaire-oudea-castera-combien-de-classes-non-mixtes-existe-t-il-aujourdhui-en-france-11719633.php]</ref>, alors que le Code de l’éducation donne mission à tous les établissements, publics comme privés, de « favoriser la mixité et l’égalité hommes-femmes »<ref name="mediapart2024.01.23">{{Lien web |langue=fr |prénom=Mathilde Goanec, Mathilde Mathieu, David Perrotin, Ilyes |nom=Ramdani |titre=Amélie Oudéa-Castéra a fait le choix des classes non mixtes pour ses fils à Stanislas |url=https://www.mediapart.fr/journal/france/230124/amelie-oudea-castera-fait-le-choix-des-classes-non-mixtes-pour-ses-fils-stanislas |accès url=payant |site=Mediapart |date=2024-01-23 |consulté le=2024-01-26}}.</ref>. La ministre s'en défend, par la voix de la [[Liste des porte-parole du gouvernement français|porte-parole du gouvernement]] [[Prisca Thevenot]], en expliquant qu'il s'agit d'un souhait de ses enfants<ref>{{Lien web |titre=Classes non mixtes pour les fils d'Oudéa-Castera, Parcoursup… Le gouvernement se justifie sur Stanislas |url=https://www.bfmtv.com/politique/gouvernement/classes-non-mixtes-pour-les-fils-d-oudea-castera-parcoursup-le-gouvernement-se-justifie-sur-stanislas_AN-202401240581.html |site=bfmtv.com |date=2024-01-24 |consulté le=2024-01-29}}.</ref>.
 
=== Propos controversés sur l'école publique ===
Le {{date-|12 janvier 2024}}, Amélie Oudéa-Castéra justifie le choix de la scolarisation de ses trois fils dans l'école privée [[Collège Stanislas (Paris)|Stanislas]] en évoquant l'expérience de son aîné à l'école publique Littré où elle aurait observé des absences notables de professeurs<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Oudéa-Castéra s’explique sur la scolarisation de ses enfants dans le privé |url=https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/oudea-castera-dont-les-enfants-sont-a-l-ecole-dans-le-prive-se-justifie-on-en-a-eu-marre_228266.html |site=Le HuffPost |date=2024-01-12 |consulté le=2024-01-26}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Un paquet d'heures non remplacées": pourquoi la ministre Oudéa-Castéra scolarise ses enfants dans le privé|url=https://www.bfmtv.com/politique/gouvernement/la-ministre-de-l-education-amelie-oudea-castera-defend-la-scolarisation-de-ses-enfants-dans-le-prive_AV-202401120709.html |site=[[BFM TV]] |date=2024-01-12 |consulté le=2024-01-19}}.</ref>{{,}}<ref name="cbpm">{{Lien web |auteur1=Cécile Bourgneuf |auteur2=Pauline Moullot |titre=La défense d’Amélie Oudéa-Castéra sur la scolarisation de ses enfants fragilisée par l’ancienne institutrice de son fils |url=https://www.liberation.fr/societe/education/la-defense-damelie-oudea-castera-sur-la-scolarisation-de-ses-enfants-fragilisee-par-lancienne-institutrice-de-son-fils-20240114_N6FZBCOSOBCNPPS3J5EYLYE7WM/ |site=[[Libération (journal)|Libération]] |date=2024-01-14 |consulté le=2024-01-15}}.</ref>, déclenchant une polémique nationale sur la concurrence entre [[Système éducatif en France|enseignement public et privé]], et le manque de [[Mixité sociale en France|mixité sociale]] à l'école<ref>{{Lien web |titre=Débat public-privé, mixité sociale, dérives de Stanislas : merci Amélie Oudéa-Castéra ! |url=https://www.liberation.fr/societe/debat-public-prive-mixite-sociale-derives-de-stanislas-merci-amelie-oudea-castera-20240119_GOGPXAFKH5HFJLCFNGTQK6RKSU/ |site=[[Libération (journal)|Libération]] |date=19 janvier 2024 |consulté le=20 janvier 2024}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Polémique Oudéa-Castéra : comment sont financées les écoles privées en France ? |url=https://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/polemique-oudea-castera-comment-sont-financees-les-ecoles-privees-en-france-2047280 |site=[[Les Échos]] |date=18 janvier 2024 |consulté le=20 janvier 2024}}.</ref>. ''[[Libération (journal)|Libération]]'' révèle par la suite que l'aîné de la ministre n'a été que six mois à l'école Littré, en petite section de maternelle, son institutrice affirme par ailleurs n'y avoir jamais été absente<ref name="cbpm" /> et plusieurs parents d'élèves de l'époque, sans lien avec la ministre, dont le reporter [[Nicolas Poincaré]]<ref>{{Lien web |titre=Propos d’Amélie Oudéa-Castera: "Mon fils n'a jamais eu d’absences non remplacées à l’école Littré" assure Nicolas Poincaré |url=https://rmc.bfmtv.com/actualites/societe/education/propos-d-amelie-oudea-castera-mon-fils-n-a-jamais-eu-d-absences-non-remplacees-a-l-ecole-littre-assure-nicolas-poincare_AV-202401150369.html |site=rmc.bfmtv.com |date=2024-01-15 |consulté le=2024-01-16}}.</ref>, confirment qu'il n'y a jamais eu d'absences non remplacées dans cette école<ref name="cbpm" />. Le motif réel du passage au privé se révèle être le refus de l'établissement de lui faire sauter une classe<ref>{{Lien web |auteur=Damien Renoulet |titre=Oudéa-Castéra : selon "Libération", la ministre aurait menti sur la scolarisation de ses enfants dans le privé |url=https://www.rtl.fr/actu/politique/oudea-castera-selon-liberation-la-ministre-aurait-menti-sur-la-scolarisation-de-ses-enfants-dans-le-prive-7900341246 |site=[[RTL]] |date=2024-01-15 |consulté le=2024-01-16}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|auteur1=Guillaume Descours |auteur2=Caroline Philippe |titre="On souhaite des excuses": la rencontre entre les syndicats et Amélie Oudéa-Castéra s'annonce tendue |url=https://rmc.bfmtv.com/actualites/societe/education/on-souhaite-des-excuses-la-rencontre-entre-les-syndicats-et-amelie-oudea-castera-s-annonce-delicate_AV-202401150206.html |site=rmc.bfmtv.com |date=2024-01-15 |consulté le=2024-01-18}}.</ref>{{,}}<ref name="cbpm" />{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Amélie Oudéa-Castéra : la version d’une ancienne prof de son fils qui dément celle de la ministre |url=https://www.lavoixdunord.fr/1418894/article/2024-01-15/amelie-oudea-castera-la-version-d-une-ancienne-prof-de-son-fils-qui-dement-celle |site=lavoixdunord.fr |date=2024-01-15 |consulté le=2024-01-18}}.</ref>. La ministre maintient d'abord sa version<ref>{{Lien web |titre=Amélie Oudéa-Castéra : l'ancienne institutrice de son fils affirme n'avoir jamais été absente, la ministre maintient sa version |url=https://www.francetvinfo.fr/sports/amelie-oudea-castera/enfants-d-amelie-oudea-castera-scolarises-dans-le-prive-l-ancienne-institutrice-de-son-fils-affirme-n-avoir-jamais-ete-absente_6304461.html |site=francetvinfo.fr |date=2024-01-15 |consulté le=2024-01-15}}.</ref> tout en regrettant ses propos, puis reconnaît que les statistiques du rectorat et la parole de cette enseignante lui {{Citation|donnent tort}}<ref name="aocf2"/>. Elle visite alors cette école Littré, où elle présente ses excuses aux enseignants mais est « copieusement sifflée »<ref>{{Lien web |titre=Polémique Oudéa-Castera : Copieusement sifflée à son arrivée devant l'ancienne école de son fils, la ministre a présenté ses "excuses" aux enseignants |url=https://www.lindependant.fr/2024/01/16/polemique-oudea-castera-la-ministre-va-tenter-deteindre-lincendie-visite-dans-lancienne-ecole-publique-de-son-fils-au-programme-ce-mardi-11698935.php |site=lindependant.fr |date=16 janvier 2024 |consulté le=20 janvier 2024}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Photo Denis |nom=Allard |prénom2=Cécile |nom2=Bourgneuf |titre=«On ne peut plus lui faire confiance après son mensonge» : à l’école publique Littré, une visite d’Amélie Oudéa-Castéra sous les huées |url=https://www.liberation.fr/societe/education/oudea-castera-huee-a-son-arrivee-a-lecole-publique-littre-la-ministre-dit-avoir-presente-ses-excuses-aux-enseignants-20240116_N2T4HUZ22RBJPEYPMARQFCUYAI/ |accès url=payant |site=Libération |date=16 janvier 2024 |consulté le=2024-01-26}}.</ref>.
 
Estimant ses propos provocateurs<ref>{{Lien web |titre=Indignation des syndicats après les propos d’Amélie Oudéa-Castéra sur la scolarisation de ses enfants dans le privé |url=https://www.tf1info.fr/politique/indignation-des-syndicats-apres-les-propos-de-la-ministre-de-l-education-nationale-d-amelie-oudea-castera-sur-la-scolarisation-de-ses-enfants-dans-le-prive-2282541.html |site=[[TF1 Info]] |date=2024-01-13 |consulté le=2024-01-14}}.</ref>, les syndicats d'enseignants dénoncent {{cita|une déstabilisation}} et un {{cita|mépris}} de l'école publique<ref>{{Lien web |titre=Propos d'Amélie Oudéa-Castéra sur l'école publique : "nous sommes encore dans du mépris", dénonce SE-UNSA |url=https://www.francebleu.fr/emissions/l-invite-de-la-redaction-sur-france-bleu-champagne-ardenne/propos-d-amelie-oudea-castera-sur-l-ecole-publique-nous-sommes-encore-dans-du-mepris-denonce-se-unsa-8138190 |site=[[France Bleu]] |date=2024-01-15 |consulté le=2024-01-16}}.</ref> et l'un d'eux, le Syndicat national des agents publics de l'Éducation nationale (SNAPEN)<ref>{{Lien web|titre=Une plainte en diffamation déposée contre Amélie Oudéa-Castera après ses propos sur l’école publique|url=https://www.bfmtv.com/politique/une-plainte-en-diffamation-deposee-contre-amelie-oudea-castera-apres-ses-propos-sur-l-ecole-publique_VN-202401170355.html |site=[[BFM TV]] |date=2024-01-17|consulté le=2024-01-20}}.</ref>, porte plainte en [[Diffamation en droit français|diffamation]] {{cita|pour ses propos sur l'enseignement public}}<ref>{{Lien web |titre=Amélie Oudéa-Castéra : une plainte en diffamation déposée contre la ministre |url=https://www.rtl.fr/actu/justice-faits-divers/amelie-oudea-castera-une-plainte-en-diffamation-deposee-contre-la-ministre-7900342045 |site=[[RTL]] |date=2024-01-17 |consulté le=2024-01-19}}.</ref>, mais celle-ci est [[Classement sans suite en procédure pénale française|classée sans suite]]<ref>{{Lien web |titre=«Des paquets d’heures qui n’étaient pas sérieusement remplacées» : la plainte pour diffamation contre Amélie Oudéa-Castéra classée sans suite |url=https://www.liberation.fr/societe/education/des-paquets-dheures-qui-netaient-pas-serieusement-remplacees-la-plainte-pour-diffamation-contre-amelie-oudea-castera-classee-sans-suite-20240215_KGYGF6LNTRCT5OVYXHMJZOQMIA/ |site=[[Libération (journal)|Libération]] |date=2024-02-15 |consulté le=2024-02-16}}</ref>. Les oppositions l'accusent de mentir, et réclament sa démission<ref>{{Lien web |titre=Accusée d’avoir menti sur la scolarisation de ses enfants, Amélie Oudéa-Castéra demande de «clore» le «chapitre des attaques personnelles» |url=https://www.lefigaro.fr/politique/education-nationale-des-premiers-pas-polemiques-pour-amelie-oudea-castera-20240115 |site=[[Le Figaro]] |date=2024-01-15 |consulté le=2024-01-16}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=Yves-Marie Robin |titre=Accusée de « mensonge », la ministre de l’Éducation, Amélie Oudéa-Castéra, reste sous pression |url=https://www.ouest-france.fr/politique/amelie-oudea-castera/ministre-de-leducation-amelie-oudea-castera-reste-sous-pression-41e42f16-b3c3-11ee-889e-f4c642b1c23a |site=[[Ouest-France]] |date=2024-01-15 |consulté le=2024-01-16}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Appelée à la démission, Amélie Oudéa-Castéra demande la fin des « attaques personnelles » |url=https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/01/15/appelee-a-la-demission-amelie-oudea-castera-demande-la-fin-des-attaques-personnelles_6210894_823448.html |site=[[Le Monde]] |date=2024-01-15|consulté le=2024-01-18}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Les oppositions accusent Amélie Oudéa-Castéra de "mensonges" sur le choix du privé pour ses enfants |url=https://www.france24.com/fr/france/20240115-les-oppositions-accusent-am%C3%A9lie-oud%C3%A9a-cast%C3%A9ra-de-mensonges-sur-le-choix-du-priv%C3%A9-pour-ses-enfants |site=[[France 24]] |date=2024-01-15 |consulté le=2024-01-16}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Polémique Oudéa-Castéra : témoignage d’une institutrice, appel à la démission… La ministre demande d’arrêter les « attaques » |url=https://www.sudouest.fr/politique/polemique-oudea-castera-l-ancienne-institutrice-de-son-fils-dement-les-propos-de-la-ministre-l-opposition-demande-sa-demission-18144897.php |site=[[Sud Ouest]] |date=2024-01-15 |consulté le=2024-01-16}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Appelée à la démission, la ministre de l'Éducation veut éteindre la polémique|url=https://www.lematin.ch/story/france-appelee-a-la-demission-oudea-castera-veut-eteindre-la-polemique-103020933 |site=lematin.ch |date=2024-01-15 |consulté le=2024-01-16}}.</ref>. En réponse, plusieurs membres du [[Gouvernement Gabriel Attal|gouvernement Attal]] prennent sa défense<ref>{{Lien web |titre=Enfants d’Amélie Oudéa-Castéra dans le privé : le gouvernement tente de défendre la ministre de l’Éducation |url=https://www.liberation.fr/politique/enfants-damelie-oudea-castera-dans-le-prive-le-gouvernement-tente-deja-de-defendre-la-ministre-de-leducation-20240113_AA6MWE5YK5FBZHHSPAMW3MPMZU/ |site=[[Libération (journal)|Libération]] |date=2024-01-13 |consulté le=2024-01-18}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Du tennis à la politique, l’ascension désormais contrariée de « l’ultra-exigeante » Amélie Oudéa-Castéra |url=https://www.20minutes.fr/sport/jo_2024/4071319-20240120-tennis-politique-ascension-desormais-contrariee-ultra-exigeante-amelie-oudea-castera |site=[[20 Minutes (France)|20 Minutes]] |date=2024-01-20 |consulté le=2024-01-20}}.</ref> et une cinquantaine de dirigeants du monde sportif lui apportent également leur soutien dans une lettre ouverte publiée sur le site de ''[[La Tribune (France, 1985)|La Tribune]]''<ref>{{Lien web |titre=Lettre ouverte à la communauté éducative |url=https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/lettre-ouverte-a-la-communaute-educative-988912.html |site=latribune.fr |date=2024-01-27 |consulté le=2024-01-29}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Polémiques Amélie Oudéa-Castéra : une cinquantaine de dirigeants du monde sportif apportent leur soutien |url=https://www.liberation.fr/politique/polemiques-amelie-oudea-castera-une-cinquantaine-de-dirigeants-du-monde-sportif-apportent-leur-soutien-20240127_VZK4UEP7AFC7FCCRQOLHUYARJM/ |site=[[Libération (journal)|Libération]] |date=2024-01-27 |consulté le=2024-01-29}}.</ref>.
 
Le {{date|6 février 2024}}, dans une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, interrogée sur les fermetures de classes en zone rurale, Amélie Oudéa-Castéra intègre dans son argumentation que {{citation|si le nombre d'enfants est trop réduit pour une classe donnée c'est toute l'émulation qui est remise en cause}}<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Isabelle |nom=Missiaen |titre=Amélie Oudéa-Castéra encore moquée pour ses propos sur "l'émulation" en classe |url=https://www.linternaute.com/actualite/politique/4511561-amelie-oudea-castera-encore-moquee-pour-ses-propos-sur-l-emulation-en-classe/ |site=linternaute.com |date=2024-02-07 |consulté le=2024-02-09}}</ref>.
 
=== Amie d'enfance membre du conseil d'administration de la Société générale ===
En 2024, il est révélé qu'une amie d'enfance d'Amélie Oudéa-Castéra a été [[Administrateur indépendant|administratrice indépendante]] de la [[Société générale]] pendant plusieurs années, ce qui relève d'un potentiel [[conflit d'intérêts]] vis-à-vis de son mari, alors directeur général de la banque<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Luc |nom=Peillon |titre=Entre-soi : une amie proche d’Oudéa-Castéra, «administratrice indépendante» de la Société générale, alors dirigée par le mari de la ministre |url=https://www.liberation.fr/checknews/entre-soi-une-amie-proche-doudea-castera-administratrice-independante-de-la-societe-generale-alors-dirigee-par-le-mari-de-la-ministre-20240127_DACHBZD2PVARHL3BRBICBQDTOM/ |accès url=payant |site=Libération |date=27 janvier 2024 |consulté le=2024-01-28}}</ref>.
 
=== Démarches en faveur de l'école privée Diagonale ===
Selon ''[[Mediapart]]'', lorsqu'elle était ministre des Sports, elle s'est impliquée activement pour appuyer l'école privée Diagonale, qui accueille parmi ses élèves des jeunes sportifs (de la primaire à la classe préparatoire) avec des frais de scolarité allant de {{formatnum:4900}} à {{unité|6900 euros}} l'année. Contre l'avis des services spécialisés de l'Éducation nationale, elle a soutenu de façon répétée en 2023 les démarches de passage de cette école au [[Enseignement privé en France#Établissements sous contrat|statut sous contrat]]<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Mathilde Goanec, Mathilde Mathieu, David Perrotin, Ilyes Ramdani, Antton |nom=Rouget |titre=Quand Amélie Oudéa-Castéra s’activait au service d’une école privée hors contrat |url=https://www.mediapart.fr/journal/france/310124/quand-amelie-oudea-castera-s-activait-au-service-d-une-ecole-privee-hors-contrat |site=Mediapart |date=2024-01-31 |consulté le=2024-02-01}}</ref>.
 
== Affaire judiciaire ==
=== Diffamation envers Noël Le Graët ===
Le 14 mars 2024, Amélie Oudéa-Castera est [[mise en examen]] dans l'enquête de la [[Cour de justice de la République]] (CJR) après la [[plainte]] en [[Diffamation en droit français|diffamation]] de [[Noël Le Graët]] en raison de propos tenus en {{Date|février 2023}} sur sa gestion de la [[Fédération française de football]] alors qu’elle était [[Liste des ministres français des Sports|ministre des Sports]]<ref>{{Lien web |langue=fr|titre= Sports La ministre des Sports Amélie Oudéa-Castera mise en examen pour diffamation envers Noël Le Graët |url=https://www.rfi.fr/fr/sports/20240314-la-ministre-des-sports-am%C3%A9lie-oud%C3%A9a-castera-mise-en-examen-pour-diffamation-envers-no%C3%ABl-le-gra%C3%ABt |site=RFI |date=2024-03-14 |consulté le=2024-03-14}}</ref>.
 
== Décoration ==
* {{Déco CdrOPA}} ex officio en tant que ministre de l'Éducation nationale (2024)<ref>{{Lien web |titre=Article D911-72 - Code de l'éducation|url=https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000043476328 |site=legifrance.gouv.fr |consulté le=2024-04-11}}</ref>.
 
== Annexes ==
{{Autres projets |commons=Category:Amélie Oudéa-Castéra}}
 
=== Articles connexes ===
* [[Femmes ministres en France]]
* [[Liste des ministres français des Sports]]
 
=== Liens externes ===
==== Bases de données et dictionnaires ====
{{Liens}}
 
==== Autres liens externes ====
* [https://www.larevueparlementaire.fr/articles-revue-parlementaire/306-amelie-oudea-castera-des-courts-de-tennis-aux-tours-de-la-defense Sa fiche] sur le site de la ''[[Revue politique et parlementaire]]'', consulté le 21 mai 2022.
 
== Notes et références ==
=== Notes ===
{{Références|groupe=alpha}}
 
=== Références ===
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|Gouvernement Borne jusqu'au remaniement du 4 juillet 2022
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