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Olbia est mentionnée chez des auteurs anciens comme le géographe [[Strabon]] (IV, 1, 5) ou l'itinéraire du pseudo-[[Scymnos_de_Chio#Le_pseudo-Scymnos|Scymnos]] (v. 206-216), qui l'énumèrent parmi les colonies fondées par [[Marseille|Massalia (Marseille)]] le long du [[Ligures|littoral ligure]]. Le rôle d'Olbia, "colonie-forteresse", était vraisemblablement d'assurer [[Port|escale, abri]], protection militaire et [[accastillage (navire)|accastillage]] aux navires de commerce massaliètes, dans leur route vers l'Italie et inversement.
À la colonie massaliète d'Olbia ligystide (ou « Olbia [[Ligures|ligure]] ») succède à l'[[Empire romain|époque romaine]] une ''vīcīnĭa'' (« proximité ») nommée Pomponiana. En 43 [[Pomponius Mela]], géographe romain, cite « Olbia entre Athenopolis et Tauroentum ». Au {{IIIe siècle}}, le consul romain Marcus Pomponius Maecius Probus aurait fait d'Olbia une base pour défendre le trafic maritime contre les pirates<ref>Margaret M. Roxan, ''Roman Military Diplomas 1978 to 1984'', Institute of Archaeology Publ., 1985, p. 207</ref>, mais le nom Pomponiana ne vient pas de lui car ce nom apparaît dès le {{IIe siècle}} dans l'[[itinéraire d'Antonin]] qui ne cite pas Olbia bien que ce nom a perduré, puisqu'au {{Ve siècle}} [[Étienne de Byzance]] cite « Olbia ligystide près du mont Olbianos » (peut-être l'actuel mont des Oiseaux). Quoi qu'il en soit, cC'est l'archéologie seule qui permet de dater l'établissement de la colonie d'Olbia dans le dernier quart du {{s-|IV}} avant notre ère, et le site est communément appelé « Olbia de Provence » à l'époque moderne<ref>Michel Bats (dir.), « Olbia de Provence (Hyères, Var) à l'époque romaine » in : ''Études Massaliètes'' n° 9, Aix-en-Provence 2006 ; Michel Bats (dir.), ''Olbia de Provence, colonie de Marseille, à l’époque hellénistique (v. 325 - v. 40 av. J.-C.)'', en préparation.</ref>.
L'établissement a été formellement identifié par la découverte, en 1909, d’un fragment de statue du Génie du ''castellum'' avec une inscription latine du {{s-|III}} : ''Genio Viciniae/ Castellanae Ol/biensium L(ucius) Rupil(i)us / Iacchus d(ono) d(edit) cum suis'' : « ''Au Génie du quartier fortifié des Olbiens, Lucius Rupilius Iacchus a fait ce don avec les siens'' »<ref>{{Lien web |langue=fr |auteurs=David Ollivier, Gaspard Pagès, Jean-Christophe Tréglia |titre=La fin d'une vicinia. Olbia à Hyères (Var) durant l'Antiquité tardive et le haut Moyen Âge (Ve-Xe s.) |url=https://hal.inria.fr/halshs-00462024/ |format=pdf |site=hal.inria.fr |date=2002 |consulté le=}}</ref>.
Depuis 2019, des campagnes de terrain sous la direction de [[Clément Sarrazanas]] (Université de Picardie Jules Verne) sont menées dans le sanctuaire de l'Ouest et dans l'Aphrodision, dans le cadre du PCR "Sanctuaires urbains et extra-urbains d'Olbia de Provence", dirigé par Réjane Roure (Université Paul Valéry de Montpellier). Le but est de reprendre l'étude des vestiges et de compléter les travaux de Jacques Coupry, dont les fouilles dans ces deux sanctuaires sont restées incomplètes et inédites depuis les années 1960.
== Diverses découvertes faites lors de différentes campagnes de fouilles ==
Cinq fragments de tuiles en calcaire de [[La Couronne (Bouches-du-Rhône)|La Couronne]] {{quand|ont été découverts}} hors stratigraphie et hors contexte<ref>{{Article |prénom1=Cecilia |nom1=Pedini |titre=Exploitation et utilisation du calcaire de La Couronne dans l’Antiquité (Martigues, Bouches-du-Rhône) |périodique=Revue archéologique de Narbonnaise |volume=42 |numéro=1 |date=2009 |doi=10.3406/ran.2009.1788 |lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/ran_0557-7705_2009_num_42_1_1788 |consulté le=20 juillet 2021 |pages=265–287 }}</ref>.
Un dépôt monétaire d'une centaine de monnaies datées du {{s-|III|e}} av. notre ère<ref>''Le Guide des sites antiques - Provence-Alpes-Côte d'Azur'' de M. Bouiron, E. Delaval et C. Dureuil-Bourachau, p.109 - Ed. Mémoires Millénaires, 2020 - {{ISBN|978-2-919056-80-4}}</ref>, reliant le site à [[Massalia]], avait été découvert {{quand|lors de la campagne de fouilles du sanctuaire dédié à Aphrodite situé contre le rempart nord}}. Celui-ci a disparu pendant un certain nombre d'années (vol ?) avant de réapparaître<ref>[https://www.franceculture.fr/emissions/carbone-14-le-magazine-de-larcheologie/decouverte-dexception-un-lieu-de-culte-gaulois-monumental-dans-le-mercantour Découverte d’exception : un lieu de culte gaulois monumental, dans le Mercantour] podcast de l'émission du {{date-|13|mai|2018}} de [https://www.franceculture.fr/emissions/carbone-14-le-magazine-de-larcheologie/ Carbone 14, le magazine de l'archéologie de France Culture] - Consulté le {{date-|23|décembre|2020}}</ref>.
== Notes et références ==
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