« Yvon Harmegnies » : différence entre les versions
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Né le 15 juillet 1943 à Dour, dans le Hainaut, Yvon Harmegnies s’engagea dès son adolescence dans un grand nombre d’organisations socioculturelles.
Ainsi il fut fondateur et directeur de la maison des jeunes à Dour. Il devint également membre de la commission jeunesse de la fédération des mutualités socialistes, responsable national des Maisons de Jeunes, Secrétaire général de l’Union socialiste européenne des mouvements socioculturels ainsi que vice-président du Comité pour les relations internationales de jeunesse de la Communauté française.
Après des études d’instituteur et de régent en éducation physique, il travailla comme instituteur de 1966 à 1977.
C’est suite aux élections du 8 novembre 1981 qu'il fit, à 36 ans, son entrée dans notre Assemblée. Élu pour l’arrondissement de Mons, Yvon Harmegnies rejoignit le Palais de la Nation que son oncle, Hyacinthe Harmegnies, socialiste comme lui, avait fréquenté pendant plus de trente ans en sa qualité de sénateur. Il siégea à la Chambre de 1981 à 2003 et de 2005 à 2007.
Yvon Harmegnies sera secrétaire de la Chambre de 1988 à 1993. C’est après cela qu’il deviendra questeur. Il assumera la tâche de Président du Collège des Questeurs de 1999 à 2003. Il contribuera au fonctionnement harmonieux de notre Assemblée, tant en ce qui concerne l’infrastructure que le personnel, permettant ainsi aux membres de la Chambre d’exercer leur mandat dans les meilleures conditions qui soient.
Yvon Harmegnies fut membre de diverses assemblées interparlementaires internationales telles que l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe et l’Assemblée de l’Union de l’Europe occidentale. Mais c’est surtout en tant que Président de la délégation belge auprès de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN qu’il se fit connaître au niveau international.
Son intérêt pour les relations internationales ne s’est jamais démenti. Ainsi, toujours soucieux de concret et d’action sur le terrain, il se rendit en 1990, pour le compte de son parti, au Rwanda. Indépendamment des informations rassemblées sur la situation très complexe, confuse et tragique à l’époque, son souci principal allait vers la sécurité de nos ressortissants.
Yvon Harmegnies n’oubliera cependant jamais ses premières passions. Ainsi il restera actif dans la politique locale à Dour et sera membre du conseil du CPAS, conseiller communal, échevin avant d’être le bourgmestre de sa commune natale de 2001 à 2006. Très attentif à ce qui se passait dans sa région, il s’est toujours soucié du sort des plus défavorisés.
Yvon Harmegnies était aussi un homme de terrain, un militant fier d’être “borain” dont le combat politique fut toujours inspiré par un authentique souci d’aider les plus démunis.
Au nom de la Chambre des représentants, j’ai adressé à son fils Olivier l’expression de nos plus sincères condoléances.
Elio Di Rupo, premier ministre: Au nom du gouvernement, je salue la mémoire d'une figure importante de la vie parlementaire belge de ces trente dernières années. Yvon Harmegnies nous a quittés le 23 novembre dernier au terme d'une vie au service de son idéal politique.
Yvon Harmegnies a siégé 26 ans durant à la Chambre où il a accompli un travail parlementaire considérable. Dans l’exercice de sa fonction de questeur notamment, il s’est montré particulièrement soucieux du bon fonctionnement de notre institution. Il a également été très actif sur la scène internationale. Il laisse ainsi un excellent souvenir au Conseil de l’Europe, à l’OTAN et auprès de l'Union de l'Europe occidentale.
Chers collègues, je connaissais bien Yvon car nous étions de la même région et du même parti. C'était un homme profondément attaché à sa commune de Dour et à sa région. Toute sa vie, il s'est battu pour y améliorer la qualité de vie, développer l'emploi et offrir des perspectives aux citoyens, en particulier aux jeunes. Il était très engagé dans les mouvements de jeunesse et, ensuite, il est lui-même devenu enseignant. Yvon Harmegnies voulait que chaque jeune bénéficie d'une bonne formation et qu'il soit tiré vers le haut. Jusqu'au bout, Yvon aura ainsi été le défenseur de l'école, de la culture et de la jeunesse. Il laisse un grand vide et beaucoup de regrets. À Dour et dans la région, sa disparition a suscité une grande tristesse. Cette tristesse est un hommage à la générosité et au développement d'un homme de grande qualité.
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