« Mathématiques védiques » : différence entre les versions

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{{à sourcer|date=mai 2017}}
Les '''mathématiques védiques'''<ref>{{Article|auteur1=Keller Agathe|titre=«Mathématiques védiques», espoirs fin de siècle d’une modernité alternative|périodique=Histoire de la recherche contemporaine | date=2018| doi=10.4000/hrc.2187| passage=97-106| volume=7| numéro=1| lire en ligne=https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-02427205/document}}.</ref> sont les [[mathématiques indiennes]] de la [[période védique]]. Les ''[[Veda|Véda]]s'' sont un ensemble d’ouvragesd'ouvrages sacrés de l’Indel'Inde antique écrits probablement durant le {{IIIe millénaire av. J.-C.}}. Des [[Aphorisme|aphorismesaphorisme]]s nommés [[sūtra]] structurent tout l’édifice védique. « ''[[Veda|Véda]]'' » signifie « connaissance » en [[Sanskrit|sanscritsanskrit]], comme ''mathêmata'' en grec.
 
Entre 1911 et 1918, {{Lien|trad=Bharati_Krishna_Tirtha|fr=Bharati Krishna Tirtha|texte=Jagagduru Sri Bharati Krishna Tirthaji}}, une des figures intellectuelles, spirituelles et politiques influentes de l’[[hindouisme]] du début du {{s-|XX}}, se penche sur des extraits de Védas supposés contenir des mathématiques, les étudie, les traduit et reconstruit le supposé ancien système de calcul védique nommé aujourd’hui « mathématiques védiques », articulé autour de 16 [[sūtra]]s et 13 (ou 14) sub-sutras ou [[Śulba-Sūtras|Śulba-Sūtra]].
 
== Introduction ==
L’L'[[Inde]] est riche de [[Sciences indiennes|connaissances]]. Un des héritages de cet effort intellectuel nous a été transmis en Europe par [[Leonardo Fibonacci|Léonard de Pise]] (dit FibonnacciFibonacci) qui a écrit un ouvrage en 1201 {{ap JC}} intitulé ''[[Liber abaci|Liber Abaci]]'', promouvant le contenu d’un autre ouvrage, le ''[[Traité du calcul indien]]''. Ce dernier a été écrit par le savant persan [[Al-Khwârizmî|Al Khwârizmî]], auteur du célèbre ''[[Abrégé du calcul par la restauration et la comparaison|Al jabr wal muqabala]]'', peu après l’an {{Date-|800|apJC=oui}}.
 
Al -Khwârizmî a ramené d’Inde 9 « dessins » (que nous appelons les [[chiffres arabes]]), un symbole particulier représentant le vide (le [[zéro]]), les [[Nombre négatif|nombres négatifs]] (ceux « de l’autre côté du zéro », non encore acceptés en Europe), ainsi que toutes les techniques de calcul indien que l’on peut effectuer avec ces « dessins » (opérations, résolutions d’[[équation]]s, {{etc}}). Le nom d’Al -Khwarizmi a donné en latin le mot ''Alcoarismus'' et désignait à la fois les 10dix symboles indiens ([[Système décimal|base 10]]) et leurs techniques de calcul. ''Alcoarismus'' a donné par la suite le mot [[algorithme]].
 
Les Indiens ont eu l’idée (comme les [[Mathématiques mésopotamiennes|Babyloniens]]) de donner une valeur différente à chacun de leurs « dessins », suivant la position qu’ils occupent dans l’écriture du nombre. Par exemple le premier 4 de 404 n’a pas la même valeur (400) que le dernier (4), et s’il n’y avait pas le zéro, 404 s’écrirait 44 et pourrait amener à de nombreuses confusions…
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== Les 16 Sūtra ==
Ce serait dans le ''{{langue|sa-Latn|Sthapatyaveda}}'', véda qui concerne l’architecture, l’urbanisme,  ou encore la construction des autels, que  se trouveraient les fondements des mathématiques védiques. Dans le cas du ''{{langue|sa-Latn|Sthapatyaveda}}'', les [[Sutra|sūtra]] sont des sortes de formules poético-mathématico-mnémotechniques.
 
== Les 14 [[Śulba-Sūtras|Śulba-Sūtra]] ==
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=== Comment calculer le carré des nombres se terminant par 5 ? ===
Un de ces sūtra sert à trouver le carré des nombres se terminant par le chiffre 5. Considérons un nombre entier quelconque : il contient une partie à gauche notée g et une partie à droite notée d. Le résultat de l'algorithme sera donné par une partie à gauche notée G et une partie à droite notée D.<br />
d correspond toujours aux unités et g aux dizaines.<br />
On aura toujours :<br />