« Union nationale des étudiants de France – Indépendante et démocratique » : différence entre les versions

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→‎2000 – 2001 : vers la réunification : Aucune source neutre n'accrédite cette caractérisation de "majorité des AGE"
m Christophe Donner raconte cette épopée à sa manière, ironique et cruelle, dans son livre "L'Europe mordue par chien", paru en Points Seuil, en 1992.
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Au cours de ces années, l'Unef-ID tente une profonde réforme interne. Il s'agit de promouvoir une organisation pragmatique et réformiste par opposition au syndicalisme d'opposition systématique des années 1970. Cette mutation parait d'autant plus nécessaire à la direction que l'audience de Unef-ID, tant institutionnelle qu'électorale, s'érode de plus en plus. Autre sujet d'inquiétude la politisation du syndicat. En effet, depuis que la majorité est passée au [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]] toutes les sensibilités de ce parti vont tenter de s'implanter dans le syndicat compliquant sa gestion et écornant, de plus en plus, le principe d'indépendance.
 
Pour marquer la chute du [[mur de Berlin]] et le retour de la démocratie en Europe de l'Est, l'Unef-ID lance plusieurs initiatives parmi lesquelles, l'affrètement le 23 mars [[1990]] d'un train dit "de la démocratie" mettant quatre cents étudiants français et européens à la rencontre de leurs homologues de l’Est (Christophe Donner racontera cette épopée à sa manière, ironique et cruelle, dans son livre ''L'Europe mordue par un chien'' paru En Points Seuil, en 1992). Cette opération est suivie en mai [[1990]] par une conférence européenne étudiante à la [[Cité des sciences et de l'industrie]] qui réunit diverses organisations étudiantes de toute l'[[Europe]].
 
Mais la belle unité pour la démocratie ne tient pas longtemps à l'Unef-ID. La [[Guerre du Koweït (1990-1991)|guerre du Golfe]] vient bouleverser les équilibres. Dès le début de la crise, l'aile gauche de l'Unef-ID se prononce clairement contre la guerre. D'autres, numériquement beaucoup moins important, défendent l'intervention internationale au nom du droit international. La majorité de la majorité elle-même est divisée. Son aile gauche est contre la guerre alors que le reste du groupe cultive l’ambiguïté. Finalement, et après bien des hésitations et débats interne, l'Unef-ID adopte la ligne "ni [[George Herbert Walker Bush|Bush]] ni [[Saddam Hussein|Saddam]]". Autrement dit, ni violation du droit international, ni impérialisme américain, ni dictature.