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La ferme fait l’objet d’une inscription partielle au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]]<ref name=PA00111256>{{Base POP Mérimée|PA00111256|Ferme de la Rançonnière, dite aussi manoir de Biéville}}.</ref>.
 
Maintenant réhabilité en un magnifique [https://www.ranconniere.fr/ hôtel de charme 4 étoiles]
 
== Localisation ==
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La première construction remonte au {{s-|XIV}}{{sfn|Gourbin|2014|p=22}}. La Normandie était alors en première ligne dans la [[Guerre de Cent Ans en Normandie|guerre de Cent Ans]] entre français et Anglais<ref>{{Ouvrage |auteur1=Roger Jouet et Claude Quétel |titre=Histoire de la Normandie des origines à nos jours |éditeur=Jacques Marseille |collection=Larousse |année=2005 |pages totales=312 |passage=89-103 |isbn=2035751152 }}.</ref>. Le manoir a été construit sur l'un des trois [[fief]]s de Crépon, celui dit « de Biéville », qui appartenait en 1463<ref>{{Ouvrage |auteur1=Henri Gourdon de Genouillac |titre=Dictionnaire des fiefs, seigneuries, châtellenies, etc : de l'ancienne France |année=1862 |lire en ligne={{Google Livres|CEQoAAAAYAAJ|surligne=crépon}} |consulté le=25 juin 2020 }}.</ref> à Anne de Chastel. Dans la première partie du {{s-|XVII}} la famille de Chastel démolit tous les bâtiments sauf la tour pour reconstruire au goût du jour.
 
En 1710 Marie Françoise de la Loë, fille de François de la Loë, seigneur de Biéville, épouse à Crépon Jean Antoine de Costard, sieur de [https://www.ranconniere.fr/ la Rançonnière]<ref>{{Lien web
|url=https://en.geneanet.org/archives/registres/view/180422/163 |titre=Inventaires, contrats de mariage, notoriétés et autres : Acte de mariage de M. Françoise de La Loë et Jean Antoine de Costard |auteur=François Bernard Buirette |site=Centre historique des Archives nationales à Paris |éditeur=geneanet
|consulté le=29 juin 2020}}.</ref> dont le manoir à [[Pan de bois|pans-de-bois]] se trouve à [[Saint-Gatien-des-Bois]] dans l'actuel [[Pays d'Auge]]{{efn|L'origine de ce nom serait dans l'histoire de la rançon payée par Robert de Reux à Richard-Cœur-de-Lion<ref>[http://a.dreyfus.free.fr/Historique/proprietaires/proprietaires.html Manoir de la Rançonnière à St Gatien-des-Bois].</ref>.}}. Le « manoir de Biéville », à Crépon, adopte son nouveau nom : la Rançonnière{{sfn|Gourbin|2014|p=22}}.
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En 1967 c'est un concours de circonstances qui a conduit les exploitants de la ferme à proposer des chambres aux touristes. Ils se sont ensuite lancés dans l'hôtellerie en 1970 et la restauration en 1988, entreprise qui a contribué à créer des emplois dans le village<ref>[https://www.ouest-france.fr/normandie/crepon-14480/la-ranconniere-dynamise-les-commerces-du-coin-4728669 Ouest-France, article du 10 janvier 2017].</ref>.
 
C’est depuis le début du {{s-|XXI}} une demeure de caractère restaurée, meublée d’antiquités et d’objets de brocante. À l’arrière des bâtiments, un jardin a été aménagé par un architecte paysager en 2007 et [https://www.ranconniere.fr/ la ferme de la Rançonnière] a obtenu le {{1er|prix}} du concours « Fleurir la France » en 2008<ref>[https://www.ouest-france.fr/2008/10/11/calvados/Concours-Fleurir-la-France-les-laureats-2008-ont-ete-recompenses--54649896.html {{1er|prix}} du concours "Fleurir la France" en 2008].</ref>.
 
== Description ==
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Fichier:Ferme de la Rançonnière,Logis.jpg|<center>LogisManoir dont les alignements verticaux et la symétrie des formes reflètent l'esprit du {{s-|XVII}}.</center>
Fichier:Rançonnière. Logis et tour.jpg|<center>Logis et sa tour vus du sud-est.</center>
Fichier:Rançonnière. Portail vu de la cour.jpg|<center>Portail vu de la cour et ancienne porcherie à droite.</center>
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=== Le pressoir ===
À la droite du portail en entrant dans la cour, se trouve un pressoir particulièrement imposant. Une large porte cintrée permettait le passage des charrettes. Le rez-de-chaussée était occupé par un tour à piler, grande auge circulaire autour de laquelle un cheval tournait pour tirer la roue qui écrasait les pommes, et par le [[pressoir]] à longue-étreinte<ref>[http://viepaysanneautrefois.free.fr/chapitres/ch05/542_CidrePressoirsFabricEvol_565a596.pdf Irène Boulongne, la vie paysanne autrefois, évolution des pressoirs, pages 575 et 576-77].</ref> qui servait à l'extraction du [[moût]]. Ce type de pressoir était habituellement logé dans un bâtiment flanqué d'un corps en retour. lesLes grandes dimensions du bâtiment rendent cet ajout inutile à [https://www.ranconniere.fr/ la Rançonnière]. L'étage au-dessus servait à entreposer les pommes. Toutes les [[lucarne]]s visibles actuellement ont été installées après 1994{{sfn|Ducouret, 1994|p=15}}.
 
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=== Les autres bâtiments ===
Face au pressoir, à angle droit avec le [[logis seigneurial]] se trouve une construction qui était destinée au logement du fermier ou des ouvriers. Une ancienne étable est encadrée par deux passages cochers aux ouvertures en plein-cintre. L'un d'eux s'ouvre sur la seconde cour. L'autre, entièrement fermé, est accolé à une construction du {{s-|XXI}} elle-même reliée à l'ancienne grange. Face au logismanoir, d'autres anciennes étables sont à angle droit avec une ancienne porcherie.
 
Une grange avec porte piétonne et deux petites baies cintrées, visibles sur une photo prise avant l'ajout de fenêtres modernes, se trouve dans la seconde cour<ref name="mémoire">[http://www2.culture.gouv.fr/documentation/memoire/HTML/IVR25/IA00121835/INDEX.HTM Archives du Calvados].</ref>. Un nouveau corps de bâtiment dans le même style que l'ensemble est rajouté entre la grange rénovée et l'aile ouest.
 
Toutes les dépendances ont été percés d'ouvertures supplémentaires indispensables à la fonction d'[https://www.ranconniere.fr/ hôtel et restaurant] et les intérieurs complètement transformés pour cet usage.
 
L'existence d'un colombier disparu avant 1810 est mentionnée sur le cadastre de 1986<ref name="mémoire"/>.