« Henri IV (roi de France) » : différence entre les versions

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[[Fichier:Nicolas Baullery Abjuration Henri IV musée d'art et d'histoire de meudon.jpg|vignette|L'abjuration d'{{Henri IV}}, le {{date-|25 juillet 1593}}, en la [[basilique Saint-Denis]]. [[Musée d'art et d'histoire de Meudon]], inv. A.1974-1-6.]]
 
Les protestants lui reprochent de ne pas leur donner la [[liberté de culte]] : en {{date-|juillet 1591}}, il rétablit par l’[[édit de MantesNantes]] (à ne pas confondre avec l'[[édit de Nantes]] de 1598) les dispositions de l’[[édit de Poitiers]] (1577), qui leur donnait une liberté très limitée du culte<ref>Arlette Jouanna (dir.), ''Histoire et dictionnaire des guerres de religion, 1559–1598'', Robert Laffont, coll. « Bouquins », 1998, {{p.|408}}.</ref>. Le duc de Mayenne, alors en guerre contre {{Henri IV}}, convoque les [[États généraux de 1593|états généraux en janvier 1593]], dans le but d’élire un nouveau roi. Mais il est déjoué : les états négocient avec le parti du roi, obtiennent une trêve, puis sa conversion. Encouragé par l'amour de sa vie, [[Gabrielle d'Estrées]], et surtout très conscient de l'épuisement des forces en présence, tant au niveau moral que financier, {{Henri IV}}, en fin politique, choisit d'abjurer la foi calviniste. Le {{date-|4 avril 1592}}, par une déclaration connue sous le nom d'« expédient », {{Henri IV}} annonce son intention d'être instruit dans la religion catholique.
 
{{Henri IV}} abjure solennellement le [[protestantisme]], le {{date-|25 juillet 1593}} en la [[basilique Saint-Denis]] ou il est baptisé par [[Jacques Davy du Perron]]<ref>{{601 communes de la Manche|503}}.</ref>. On lui a prêté, bien à tort, le mot selon lequel « Paris vaut bien une messe » (1593)<ref>À l’occasion de la [[Histoire de Suresnes#XVe et XVIe siècles|conférence de Suresnes]] dans ''Histoire de [[Suresnes]]'', E. Crosnier, éd. ''Suresnes magazine'' (hors-série), 1989 {{ISBN|2-9503475-0-9}}, {{p.|31}}.</ref>, même si le fond semble plein de sens<ref>La phrase tire vraisemblablement son origine des propos prêtés au « duc de Rosny »([[Maximilien de Béthune, duc de Sully|Sully]]) dans « [[Les Caquets de l'accouchée]] » (satire anonyme de 1622) : {{citation|Comme disoit un jour le duc de Rosny au feu roy Henry le Grand, que Dieu absolve, lors qu'il luy demandoit pourquoy il n'alloit pas à la messe aussi bien que lui : Sire, sire, la couronne vaut bien une messe ; aussi une espée de connestable donnée à un vieil routier de guerre merite bien de desguiser pour un temps sa conscience et de feindre d'estre grand catholique.}} L'allusion est au duc de Lesdiguières, qui se convertit en 1622 pour devenir connétable de France. [https://books.google.fr/books?id=qXYIAAAAIAAJ&pg=PA173&lpg=PA173&ots=iF959-NPjq&output=html ''Les Caquets de l'accouchée'', page 172 de l'édition d'Édouard Fournier, 1855, numérisée sur Google Livres].</ref>.