« Porajmos » : différence entre les versions

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Annulation de la modification de 2A02:8440:7151:8A14:0:51:1332:DE01 (d) Pas neutre. Respectez cet effort de donner une vue générale scientifique et arrêtez de la comparer à une reconnaissance politique, qui d'ailleurs n'est pas celle que vous croyez : la reconnaissance d'un génocide n'implique pas que celui-ci englobe toutes les persécutions en Europe
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Mef : certains historiens : les sources cités sont écrite par 3 historiens. Tout les historiens (voir sources, musée d'Aushwitz...) ne remettent pas en doute le génocide ...
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Suivi par de rares chercheurs, le politologue [[Guenter Lewy]], habitué des débats sur l'[[Littérature de la Shoah#La Shoah, un événement unique dans l'histoire ?|unicité de la Shoah]], a soutenu que le Porajmos n'est pas un [[génocide]] en se fondant sur une interprétation de la définition internationale du génocide et en tentant de montrer que les Tsiganes étaient ciblés pour des attributs comportementaux non raciaux<ref>Guenter Lewy, ''The Nazi Persecution of the Gypsies'', Oxford University Press, 2000.</ref>. Plusieurs historiens lui ont répondu sur ce terrain, ainsi que des activistes roms comme Romani Rose<ref>Jennifer Illuzzi, « The genocide of the Romani people in Europe », dans Ben Kiernan (dir.), ''The Cambridge World History of Genocide'', Cambridge University Press, 2023, {{tome|3}}, {{p.|339}}.</ref> et Ian Hancock. Celui-ci a sélectionné des ordonnances nazies pour montrer que les sorts des Juifs et des Tsiganes étaient liés et que les termes « génocide », « holocauste » ou encore « solution finale » conviennent au Porajmos ; il a plaidé pour un réexamen de l'ampleur de la dépopulation et de l'extermination des Roms, citant des chiffres très grands. Il témoigne qu'il est peu suivi sur ces points par les chercheurs<ref name="Romanies and the Holocaust: A Re-evaluation and Overview" />.
 
Aujourd'hui, lesCertains historiens pensent que toutes ces positions, même extrêmes ou orientées, font partie d'un débat complexe. LaCes plupartderniers, réticents à qualifier de génocide l'ensemble des persécutions des Roms en Europe, estiment néanmoins qu'il y eut au sein de celles-ci un génocide sur critère racial aux limites floues, avec ses caractéristiques propres qu'une comparaison imprudente avec la Shoah ne peut pas révéler. On ignore si ce génocide visait la disparition totale d'une culture, mais de fait celle-ci était menacée par des crimes massifs dont l'intensité variait beaucoup d'un pays à un autre : stérilisations, déportations, mises à mort, soit de la totalité d'une communauté tsigane locale, soit d'une partie, les enfants, les sédentaires voire de supposés « aryens » pouvant être épargnés en vue d'une acculturation<ref>Christopher R. Browning, « The Nazi Empire », dans Donald Bloxham et A. Dirk Moses, ''The Oxford Handbook of Genocide Studies'', Oxford University Press, 2010, {{p.|416-418}}.</ref>{{,}}<ref name="ref_auto_2">Jennifer Illuzzi, « The genocide of the Romani people in Europe », dans Ben Kiernan (dir.), ''The Cambridge World History of Genocide'', Cambridge University Press, 2023, {{tome|3}}, {{chap.|14}}.</ref>.
 
== Persécutions du Troisième Reich ==
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