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'''Klara Schabbel''' , née le {{Date de naissance|9|08|1894}} à [[Berlin]] et morte le {{Date de décès|5|08|1943}} à Berlin-Plötzensee, est une communiste allemande et [[Résistance intérieure au nazisme|résistante]] au [[nazisme]], membre du groupe [[Orchestre rouge|Orchestre Rouge]].
[[Fichier:Stolperstein_für_Clara_Schabbel_(Hennigsdorf).jpg|vignette| Stolperstein en hommage à Clara Schabbel.]]
 
== Biographie ==
 
=== Jeunesse et formation ===
Klara Elisabeth Schabbel est née le 9 août 1894 à Berlin au 14 de la Landsberger Straße (près de l'actuelle place des Nations Unies 26). Ses parents sont Ludwig Schabbel, cordier, et Emilie Pauline Borchert<ref name=":0">Acte de naissance Berlin VIII N. 1652/1894</ref>{{,}}<ref name=":1">{{Lien web |langue=de |prénom=Stadt |nom=Hennigsdorf |titre=Detail Klara Schabbel |url=https://www.hennigsdorf.de/Stadtleben/Die-Stadt/Geschichte/Stolpersteine-in-Hennigsdorf/index.php?object=tx%2C2713.1516.1&La=1&kuo=2&sub=0 |site=Stadt Hennigsdorf |consulté le=2024-07-30}}</ref>. Sa famille est sociale-démocrate. Après avoir fréquenté l'[[Volksschule|l'école primaire]], elle travaille comme vendeuse, puis obtient un diplôme de sténographe<ref name=":1" />.
 
=== Engagement politique ===
Klara Schabbel fréquente dès 1912 la Jeunesse ouvrière socialiste et rejoint le [[Parti social-démocrate d'Allemagne|Parti social-démocrate]] en 1914. Elle rejoint la [[Ligue spartakiste|Ligue Spartacus]] en 1918<ref name=":2">{{Lien web |titre=Klara Schabbel |url=https://www.gedenkstaette-ploetzensee.de/totenbuch/recherche/person/schabbel-klara |site=Gedenkstätte Plötzensee |consulté le=2024-07-30}}</ref>. Elle devient membre fondatrice du [[Parti communiste d'Allemagne]] (KPD) et de la [[Ligue des jeunes communistes d'Allemagne]] (KJVD), Durant les années 1920, elle travaille comme sténographe aux éditions Jugendinternationale, à Berlin<ref name=":2" />. Elle rencontre [[Henri Robinson|Henry Robinson]] (1897-1944), directeur politique de la Ligue des jeunes communistes dans le district de la [[Ruhr (région)|Ruhr]] et, qui devient son partenaire. Ils ont un fils, Leo Schabbel, né le 17 octobre 1922<ref name=":2" />{{,}}<ref name=":3">{{Chapitre|langue=fr|prénom1=Jean-Pierre|nom1=Ravery|titre chapitre=HARRY Léon [ROBINSON Henri, dit]|titre ouvrage=ROBINSON Henri, dit|éditeur=Maitron/Editions de l'Atelier|date=2021-04-10|lire en ligne=https://maitron.fr/spip.php?article87298|consulté le=2024-07-30}}</ref>.
 
De 1924 à 1926, Klara Schabbel travaille à Moscou comme sténographe pour l'Internationale de la Jeunesse Communiste et vit avec son fils à l'hôtel Lux<ref name=":2" />{{,}}<ref name=":3" />. Elle retourne ensuite à Berlin et, en 1928, s'installe à [[Hennigsdorf]]<ref name=":1" />.
 
Pendant l'époque [[Nazisme|nazie]], Klara Schabbel travaille chez [[Allgemeine Elektricitäts-Gesellschaft|AEG]] à Hennigsdorf<ref name=":1" />.
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Elle entretient, de ce fait, de nombreux liens avec des organisations de résistance d'autres pays. Elle soutient les [[Travail forcé sous domination nazie pendant la Seconde Guerre mondiale|travailleurs forcés]] étrangers<ref name=":1" />.
 
Elle héberge des officiers de reconnaissance soviétiques et, en juin 1942, deux antifascistes allemands, Erna Eifler et Wilhelm Fellendorf, parachutés d'un avion soviétique derrière les lignes allemandes<ref name=":1" />{{,}}<ref name=":2" />.
 
Klara Schabbel est arrêtée, comme de nombreux membres du groupe Schulze-Boysen/Harnack, par la [[Gestapo]] en octobre 1942<ref name=":1" />.
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Elle est [[Peine de mort|condamnée à mort]] le 30 janvier 1943 par le [[Reichskriegsgericht]] et exécutée sur l'échafaud le 5 août à [[Prison de Plötzensee|Plötzensee]], le même jour que [[Hilde Coppi]], [[Cato Bontjes van Beek]], [[Liane Berkowitz]], [[Ursula Goetze]], [[Rose Schlösinger]] et [[Oda Schottmüller]]<ref name=":1" />.
 
Son compagnon Henry Robinson est arrêté en France et exécuté en 1944. Leo Schabbel est incorporé et grièvement blessé sur le front russe, avant d’être arrêté par la Gestapo pour complicité avec des agents de la {{IIIe}} internationale<ref name=":3" />. Il survit à la guerre.
 
== Hommages ==
[[Fichier:Hennigsdorf_Strassenschild_-_Clara-Schabbel-Strasse_alt.jpg|vignette| Plaque commémorative avec plaque de rue à Hennigsdorf.]]
 
* En 1969, Klara Schabbel est décorée à titre posthume de l'[[Ordre de la Guerre patriotique|Ordre soviétique de la Seconde Guerre patriotique]] <ref>[https://www.rulit.me/books/lift-v-razvedku-korol-nelegalov-aleksandr-korotkov-read-72173-80.html Лифт в разведку. «Король нелегалов» Александр Коротков, Страница 80], ''rulit.me'' (russisch)</ref>.
* Des rues portent son nom à [[Berlin-Biesdorf]] depuis 1976 et à Hennigsdorf, [[Arrondissement de Haute-Havel|district d'Oberhavel]] (le prénom est orthographié "Clara") ),.
* Des écoles portent son nom à [[Berlin-Prenzlauer Berg]], à [[Berlin-Marzahn]], à Hennigsdorf et un foyer pour enfants à Köpenick<ref>{{Lien web |langue=de |titre=Grundschule Nord, Hennigsdorf - Historisches |url=https://www.grundschule-nord-hennigsdorf.de/seite/132838/www.grundschule-nord-hennigsdorf.de/seite/132838/historisches.html |site=www.grundschule-nord-hennigsdorf.de |consulté le=2024-07-30}}</ref>.
* En 1976, une plaque commémorative a été placée au 63 Conrad-Blenkle-Straße à [[Berlin-Prenzlauer Berg]], la maison dans laquelle Klara Schabbel a longtemps vécu<ref>{{Lien web |titre=Gedenktafeln in Berlin: Klara Schabbel |url=https://www.gedenktafeln-in-berlin.de/gedenktafeln/detail/klara-schabbel/2619 |site=www.gedenktafeln-in-berlin.de |consulté le=2024-07-30}}</ref>.
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