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Johanna Lehr est une historienne, spécialiste des persécutions anti-juives en France durant la seconde guerre mondiale. Elle est également psychologue clinicienne (Paris 7)<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Johanna Lehr |url=https://sfi.usc.edu/fellows/johanna-lehr |site=USC Shoah Foundation |consulté le=2024-08-01}}</ref>.
== Biographie ==
Johanna Lehr soutient, en 2010, une thèse de doctorat en Sciences Politiques à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne intitulée « La résistance fait(e) école : La deuxième guerre mondiale et les projets éducatifs juifs en France »<ref>{{Article|prénom1=Johanna|nom1=Lehr|titre=La résistance fait(e) école : La deuxième guerre mondiale et les projets éducatifs juifs en France|périodique=theses.fr|éditeur=Paris 1|date=2010-01-01|lire en ligne=https://theses.fr/2010PA010329|consulté le=2024-08-01}}</ref>. Elle y montre notamment comment le renouveau intellectuel juif après la Shoah autour de l’école d’Orsay a pris racine dans l’expérience de la guerre et de la résistance.
Elle participe en parallèle avec l’équipe de Yahad-in Unum à recueillir la parole des derniers témoins de la Shoah par balles en Europe de l’Est<ref>{{Lien web |prénom=Centre |nom=France |titre=Les fusillades de masse organisées par le 3e Reich, au Cercil, ce mardi |url=https://www.larep.fr/orleans-45000/actualites/les-fusillades-de-masse-organisees-par-le-3e-reich-au-cercil-ce-mardi_1194233/ |site=www.larep.fr |date=2012-06-14 |consulté le=2024-08-01}}</ref>.
Depuis 2018, ses recherches postdoctorales portent sur la vie des Juifs à Paris durant l’Occupation. Elle a ainsi travaillé sur le devenir des Juifs morts au camp de Drancy<ref>{{Article|langue=fr|prénom1=Johanna|nom1=Lehr|titre=Les morts au camp d’internement de Drancy (1941-1944)|périodique=20 & 21. Revue d'histoire|volume=143|numéro=3|pages=99–111|date=2019|issn=2649-664X|doi=10.3917/vin.143.0099|lire en ligne=https://www.cairn.info/revue-vingt-et-vingt-et-un-revue-d-histoire-2019-3-page-99.htm|consulté le=2024-08-01}}</ref>, sur les sociétés de pompes funèbres israélites<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Conférences sur l'archéologie. Vestiges funéraires des internés juifs morts à Paris sous l’Occupation |url=https://www.inrap.fr/vestiges-funeraires-des-internes-juifs-morts-paris-sous-l-occupation-16426 |site=Inrap |date=2022-04-06 |consulté le=2024-08-01}}</ref>, sur les Juifs passés par la prison de la Santé<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Denis Cosnard|titre=Libérés de prison sur le papier, déportés le lendemain : l’histoire cachée des juifs de la Santé|périodique=Le Monde|date=2021-12-01|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/12/01/liberes-de-prison-sur-le-papier-deportes-le-lendemain-l-histoire-cachee-des-juifs-de-la-sante_6104230_3224.html|consulté le=2024-08-01}}</ref>, sur la vie quotidienne des femmes<ref>{{Lien web |langue=en-US |titre=Johanna Lehr - United States Holocaust Memorial Museum |url=https://www.ushmm.org/research/about-the-mandel-center/all-fellows-and-scholars/johanna-lehr |site=www.ushmm.org |consulté le=2024-08-01}}</ref> ou encore sur le rôle du dépôt de la préfecture de Police de Paris dans la persécution quotidienne<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Denis Cosnard|titre=Les derniers secrets du « dépôt », la prison oubliée du centre de Paris|périodique=Le Monde|date=2024-06-13|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/06/13/les-derniers-secrets-du-depot-la-prison-oubliee-du-centre-de-paris_6239233_3224.html|consulté le=2024-08-01}}</ref>.
Johanna Lehr est aussi impliquée sur les questions de mémoire. Elle a notamment pris position pour que la politique de restitution des biens spoliés aux Juifs durant la Seconde Guerre Mondiale ne se limite pas aux oeuvres d'art mais fasse aussi justice aux petits artisans dépossédés de leurs machines à coudre<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Johanna Lehr|titre=« La moitié des dossiers de spoliation de biens juifs en France reste à ce jour non instruite »|périodique=lemonde.fr|date=2020-10-07|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/10/07/la-moitie-des-dossiers-de-spoliation-de-biens-juifs-en-france-reste-a-ce-jour-non-instruite_6055144_3232.html|consulté le=2024-08-01}}</ref>. Elle s’est aussi prononcée en faveur d’une politique plus ambitieuse de soutien à la recherche sur la Shoa<ref>{{Article|langue=fr|titre=« L’absence de soutien à la recherche sur la Shoah en France paraît difficilement compréhensible »|périodique=lemonde.fr|date=2022-02-17|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/02/17/l-absence-de-soutien-a-la-recherche-sur-la-shoah-en-france-parait-difficilement-comprehensible_6114014_3232.html|consulté le=2024-08-01}}</ref>.
== Publications ==
Johanna Lehr, ''La Thora dans la cité. L’émergence d’un nouveau judaïsme religieux après la Seconde Guerre mondiale'', Lormont, Le Bord de l’Eau, février 2013. <ref>{{Lien web |langue=fr-BE |titre=La Thora Dans La Cité – Le Bord de l'Eau |url=https://www.editionsbdl.com/produit/la-thora-dans-la-cite/ |consulté le=2024-08-01}}</ref>
Johanna Lehr, ''De l’école au maquis. La Résistance juive en France'', Paris, Vendémiaire, mai 2014. <ref>{{Ouvrage|langue=fr|titre=De l'école au maquis ; la résistance juive en France - Johanna Lehr - Vendemiaire - Grand format - Librairie Gallimard PARIS|lire en ligne=https://www.librairie-gallimard.com/livre/9782363581198-de-l-ecole-au-maquis-la-resistance-juive-en-france-johanna-lehr/|consulté le=2024-08-01}}</ref>
Johanna Lehr, ''Au nom de la loi. La persécution quotidienne des Juifs à Paris sous l’Occupation'', Paris, Gallimard, octobre 2024.<ref>{{Lien web |titre=Au nom de la loi - Connaissances - GALLIMARD - Site Gallimard |url=https://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Connaissances/Au-nom-de-la-loi |site=www.gallimard.fr |consulté le=2024-08-01}}</ref>
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