« Oumm Waraka » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Hzea (discuter | contributions)
mAucun résumé des modifications
Balises : Révoqué Éditeur visuel
Hzea (discuter | contributions)
Aucun résumé des modifications
Balises : Révoqué Éditeur visuel
Ligne 103 :
 
==== Évolution du statut des femmes ====
[[Fichier:Abû Zayd et son fils.jpg|vignette|alt=Miniature persane représentant une maison, où une femme en vert tisse au rouet au centre, tandis que son fils en rouge et son mari en bleu discutent à droite.|À partir du [[Moyen Âge central]], les femmes musulmanes sont encouragées à rester dans leurs foyers (''Abû Zayd et son fils'', [[miniature persane|miniature]] d'une copie des {{Langue|ar-Latn|''Makamat''}} d'[[al-Hariri]], [[Bibliothèque nationale de France|BNF]], Arabe 5847, {{folio|13v}}, {{s-|XIII}}).]]
 
Calderini voit chez al-Daraqutni une [[Interpolation (philologie)|interpolation]] manifeste du hadith original, reflétant les débats et les changements progressifs du rôle des femmes dans la société islamique{{sfn|Calderini 2020|gr=C2020|p=102}}. Dans des textes ultérieurs, son titre de martyre finit aussi par disparaître<ref name="Long" />. Calderini suggère qu’Abou Dawoud a pu anachroniquement faire dire à Mahomet quelque chose faisant écho à la [[Al-Ahzab|sourate {{XXXIII}}]], révélée trois ans après la bataille de Badr : l’injonction « reste dans ton foyer » se trouve aussi dans le Coran ({{XXXIII}}, 33) au sujet des [[épouses de Mahomet]], injonction qui est étendue à toutes les musulmanes par certains théologiens{{sfn|Calderini 2020|gr=C2020|p=100-101}}. Toujours selon elle, la surenchère des auteurs postérieurs à Ibn Saad a servi à [[Histoire militaire des femmes|décourager les femmes de s'engager militairement]] et les a reléguées dans des rôles domestiques{{sfn|Calderini 2020|gr=C2020|p=100}}.
 
Ligne 113 ⟶ 111 :
 
== Jurisprudence islamique ==
[[Fichier:Une photo de femmes musulmanes priant en congrégation dans une mosquée.png|vignette|Une photo de derrière des femmes musulmanes priantprient en congrégationgroupe dans une mosquée]]
Entre le {{s-|IX}} et le {{s-|XIII}}, plusieurs juristes chaféites, [[Hanbalisme|hanbalites]] et [[Soufisme|soufis]] (tel qu'[[Abou-Thawr]], [[al-Muzani]], [[Tabari]], [[Ibn Khouzayma]], [[Averroès]], [[Ibn al-Jawzi]] et [[Ibn Arabi]]) se fondent entre autres sur le hadith d'Oumm Waraka pour considérer qu'une femme peut être imame et diriger une prière mixte<ref name="Korchane">{{Lien web|langue= fr|url=http://mutazilisme.fr/de-la-mixite-et-de-limamat-feminin/|titre=De la mixité et de l’imamat féminin|site=Mutazilisme |auteur=Faker Korchane |année=2019 |consulté le=14 février 2022 }}.</ref>. L'imam [[al-Nawawi]] (mort en {{date de décès|1278}}) et [[Hassan el-Banna]] (mort en {{date de décès|1949}}) listent [[Daoud el-Zahiri]], Abou-Thawr, al-Mazuni et Tabari comme ceux qui considèrent que la prière d'un homme est valide lorsqu'elle est faite derrière une femme{{sfn|Guardi|gr=G|p=1440|id=Guardi}}.
 
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/wiki/Oumm_Waraka ».