« Bataille d'Agueddin » : différence entre les versions

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== Déroulement des opérations ==
 
Le 9 [[décembre]] [[1847 en France|1847]], [[Émir|l'émir]] entend des rumeurs qu'une armée marocaine avançait vers sa position à grande vitesse. Le 10 [[décembre]] l'émir Abdel-Kader obtient la confirmation que les deux fils du sultan [[Abderrahmane ben Hicham|Abd-er-Rahman]] étaient à la forteresse de [[Selouane]]<ref>{{Ouvrage|langue=ar|auteur1=أمير معسكر محمد باشا الجزائري|titre=كتاب تحفة الزائر في مآثر الامير عبد القادر واخبار الجزائر|lieu=Alexandrie|éditeur=|année=1903|pages totales=333|passage=321}}</ref>, à seulement 3 heures de là où se trouvait la [[smala]].
 
L'armée Marocaine est composée de 50,000 hommes repartis en 3 divisions, séparés de presque 1km les unes des autres. Voyant cette force avancer vers son campement de 5000 personnes, Abdel-Kader savait que sa smala allait être inévitablement capturée s'il n'agissait pas. D'un côté, il ne disposait que d'une force légère, incapable de faire face à de telles nombres, mais un sentiment d'honneur et de vengeance le convint à tenter un effort désespéré.
 
Le 11 [[décembre]] il rassembla ces 1200 [[Infanterie|fantassins]] et 800 troupes [[Infanterie|d'infanterie]] et leur informa de se préparer à le suivre sur le champ de bataille durant la nuit. Abdel-Kader charge ces soldats de couvrir deux [[Camelus|chameaux]] entièrement avec de l'[[alfa]] trempé préalablement dans du [[goudron]]<ref name=":0" />. Aussitôt qu'il y met feu, les deux bêtes se précipitent vers le campement marocain, suivies de coups de feu de l'infanterie algérienne. La [[cavalerie]], avec à sa tête de l'émir Abdel-Kader, charge le camp ennemi. MaisAvec laun ruse,temps ayantde étépréparation éventéecourt parcontrairement desaux déserteurs demarocains, la deïra,ruse manqua complétement son effet de surprise. Mouley-Ahmed avait abandonné son camp et s'était replié sur celui de son frère<ref name=":1">{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Jean|nom1=Barbier|titre=Itineraire historique et descriptif de l'Algerie avec un vocabulaire francaisarabe|éditeur=Hachette|date=1855|passage=331 p|lire en ligne=https://www.google.fr/books/edition/Itineraire_historique_et_descriptif_de_l/tiRESoMD7ewC?hl=fr&gbpv=1&dq=aguedin&pg=PA331&printsec=frontcover|consulté le=2024-07-05}}</ref>.
 
Pendant ce temps-là, l'émir [[Abdelkader ibn Muhieddine|Abdelkader]] et sa cavalerie poursuivent leur charge et s'apprêtent à rentrer en collision avec la deuxième [[Division (militaire)|division]] de l'armée marocaine. [[Abdelkader ibn Muhieddine|l'emir Abdelkader]] pousse jusqu'au second camp, où le combat s'engage à outrance. Les pertes sont considérables côté marocaine; mais, écrasééreinté par des forces dix fois supérieures, l'émir est obligé de battre en retraite, et n'échappe que difficilement àa la poursuite des Marocains<ref name=":1" />.
 
== Suites et conséquences ==