« Conservatoire des arts de la métallurgie » : différence entre les versions

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== Genèse ==
Placé sous le patronage de [[Pierre-Clément Grignon]]<ref>{{Ouvrage|langue=FR|prénom1=Pierre-Clément (1723-1784) Auteur du texte|nom1=Grignon|titre=Mémoires de physique sur l'art de fabriquer le fer, d'en fondre & forger des canons d'artillerie ; sur l'histoire naturelle, et sur divers sujets particuliers de physique et d'économie,... par M. Grignon,...|date=1775|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5510881p|consulté le=2023-12-31}}</ref>,[[maître de forges]] à [[Bayard-sur-Marne|Bayard]] (Haute-Marne), leLe Conservatoire est une réalisation articulée ainsi : la collecte (avec identification et restauration des pièces), la présentation dans les différentes halles, et enfin l'animation.
 
Après l'approbation en 2016 du projet scientifique culturel<ref>{{Lien web |auteur=Collectif - Commission sous la présidence de [[Denis Woronoff]] |titre=Projet scientifique et culturel |url=https://www.ars-metallica.fr/ads/conservatoire-des-arts-de-la-metallurgie-projet-scientifique-et-culturel |format=pdf |site=ars-metallica.fr |date=2016 |consulté le=20 décembre 2023}}.</ref> élaboré sous la présidence de [[Denis Woronoff]]<ref name=":0">{{Ouvrage|langue=FR|prénom1=Jean-Marie (1951- ) Auteur du texte|nom1=Moine|titre=Les Barons du fer : les maîtres de forges en Lorraine du milieu du 19e siècle aux années trente : histoire sociale d'un patronat sidérurgique / Jean-Marie Moine|date=1989|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3388483n|consulté le=2023-12-31}}</ref> les travaux de restauration de l'usine du bas ont été engagés. Mais dès avant, l'animation était déjà engagée avec les coulée de fonte au [[cubilot]] menées tous les ans avec des élèves du [[Lycée Loritz]] dans la halle de coulée. Le projet a été soutenu par le Crédit Agricole et son fonctionnement par le [[Conseil départemental de la Haute-Marne]], le [[Grand Est|Conseil régional Grand Est]], l'[[ANDRA]], le [[Ministère de la Culture (France)|Ministère de la Culture]].
 
{{refnec|Le Conservatoire fait partie du réseau ERIH (''European Route of Industrial Heritage'', en français « [[Route européenne du patrimoine industriel]] »).}}
 
=== Coopérations ===
{{passage non neutre|Autour du Conservatoire, s'est développée une coopération avec des chercheurs en France}}<ref>Cahiers haut-marnais – Actes de colloque
*Le fer dans la vie haut-marnaise de l’antiquité à nos jours – Journées haut-marnaises d’art et d’histoire.
ref>Recueil des communications présentées au colloque organisé par les Cahiers haut-marnais sous l’égide du comité départemental pour la vie culturelle haut-marnaise – Chaumont, 21-22 mars 1980. (épuisé - accessible aux Archives départementales Chaumont (Haute-Marne)</ref>
*Le savoir-fer, glossaire du haut-fourneau de Jacques Corbion<ref>http://savoir.fer.free.fr/pGLO/sommaireglo.php ''Le savoir-fer, glossaire du haut-fourneau -'' dictionnaire (en ligne).</ref>
et à l'étranger.
* Ironbrige G.B)<ref>Rust, regeneration and romance (2013) https://www.fontesdart.org/notre-participation-au-colloque-international-a-ironbridge-rust-regeneration-and-romance/</ref> ,
* Santiago-du-Chili avec le Ticcih<ref>Art et industrie : du monument à l’usine ; https://www.fontesdart.org/compte-rendu-du-colloque-ticcih-2018-a-santiago-du-chili-un-bilan-des-questions-des-pistes-de-recherche/<nowiki/>…</ref>, ''Hommages de bronze et plaques commémoratives (cimetière de la Recoleta à Buenos Aires)''<ref>Cimetière de la Recoleta - Buenos Aires Un dossier proposé par le RIFA (réseau international de la fonte d'art) est construit autour d'une sélection de bronzes apposés sur des tombes dans ce cimetière. Le choix met en avant l'iconographie, le rôle social des personnes.https://www.academia.edu/14352638/Hommages_de_bronze_et_plaques_comm%C3%A9moratives</ref>,
* "''Fontaines à boire : avant et après les fontaines Wallace, une histoire des fontaines publiques "''<ref>Approche comparative entre la démarche anglaise (le mécénat privé) et la démarche française où on attend du pouvoir un approvisionnement en eau. Sir Richard Wallace introduit en France la mentalité anglaise (les cariatides de la fontaine sont nommées "charités"). Faisant appel très largement à l'illustration, l'étude remet cette fontaine Wallace, emblématique de Paris aujourd'hui, dans un temps plus long {{sp-|XIX| et |XX}}.https://www.academia.edu/11894337/Fontaines_%C3%A0_boire_avant_et_apr%C3%A8s_les_fontaines_Wallace_une_histoire_des_fontaines_publiques</ref>.
* Conservateurs des Antiquités et des objets d'art (CAOA) :
** les multiples (fonte, art de série)
** un métal : le zinc
- et une coopération avec des villes ayant un patrimoine de fonte d'art et qui ont signé des chartes de coopération entre elles et l'ASPM : Rio de Janeiro... (liste et dates à compléter)/
 
== Plan du site ==
[[Fichier:Plan du conservatoire des Arts de la Métallurgie.png|vignette|Plan du Conservatoire]]
{{refnec|Le site tel qu'à la fermeture de la fonderie a été conservé, mais les locaux et les halles ont été peu à peu rénovés pour accueillir les collections. Il n'y a pas de scénographie puisque c'est un conservatoire, mais l'ensemble de la fonderie dont l'origine remonte au {{s-|XVI}} est en soi un élément patrimonial.}}
 
{{refnec|Le Conservatoire fait partie du réseau ERIH (''European Route of Industrial Heritage'', en français « [[Route européenne du patrimoine industriel]] »).}}
== Photographies ==
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Fichier:Vue extérieure du Conservatoire 01.jpg|Vue extérieure du Conservatoire ; entrée
Fichier:Vue aérienne de l'usine du bas.jpg|Vue aérienne de la fonderie (usine du bas) sans date (années 1930 ?)
Fichier:La cour de l'usine.jpg|Carte postale : la cour de l'usine (sans date- début du {{s-|XX}}).
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== Thématiques ==
[[Fichier:Plan du conservatoire des Arts de la Métallurgie.png|vignette|Plan du Conservatoire]]
À l'entrée du site, deux monuments, installés sur le parking de la fonderie, sont les symboles des deux activités de la fonderie : l'art et l'industrie.
 
=== La presse Ronot ===
[[Fichier:Presse Ronot - Conservatoire des Arts de la métallurgie.jpg|vignette|Presse Ronot ({{unité|2000|t}} de puissance)]]
La très grande pièce du Conservatoire des arts de la métallurgie, haute de 8 m, d'un poids de 15 t et de 2000 t de puissance, a été construite en 1931 par les établissements Delattre--et-Frouard à [[Dammarie-les-Lys]] ([[Seine-et-Marne]]) et a équipé l'usine Ronot.
 
=== L'allégorie de l'Industrie ===
[[Fichier:Allegorie Industrie Dommartin.jpg|droite|vignette|250x250px|Allégorie de l'Industrie - entrée du Conservatoire des Arts de l'Industrie]]
Cette statue est une allégorie féminine, œuvre de Jean-Ernest Boutellier provenant de la fonderie d'art Denonvilliers<ref>1vol. (300pl.) : ill. ; {{Dunité|29|38|cm}} (après 1860)https://www.ars-metallica.fr/ads/societe-des-hauts-fourneaux-fonderies-de-sermaize-sur-saulx-marne-l-denonvilliers-fils-maitres-de-forges/
 
Sur ars-metallica, d'autres documents sont accessibles par le mot-clé Denonvilliers. : https://www.ars-metallica.fr/ad-tag/denonvilliers/</ref> ([[Sermaize-les-Bains]]), fonderie passée en 1896 sous le contrôle de Capitain et Salin<ref>Accès aux éditions des catalogues Salin : https://www.ars-metallica.fr/ad-tag/salin/</ref> (Comptoir des fontes de bâtiment et de fumisterie<ref>Accès aux différentes éditions des catalogues : https://www.ars-metallica.fr/ad-tag/comptoir-general-des-fontes/</ref>) qui fermera en 1897 ; s'ensuit le partage du fonds de modèles entre Capitain et Salin : 400 modèles vont chez Capitain à l'usine du Rongeant près de [[Joinville (Haute-Marne)|Joinville]], fonds ensuite transféré au Conservatoire des Arts de la Métallurgie. La même statue de l'industrie est installée en haut de la mairie de [[Bayonne]], place de la Liberté.
 
=== Halle de coulée ===
{{refnec|Espace le plus vaste de l'usine ({{unité|940|m|2}}), il abrite des vestiges des hauts-fourneaux de 1773 éteints en 1885 (visibles encore), une grue-potence en bois du milieu du XIXe siècle, deux grands [[cubilot]]s installés en 1968 ainsi qu’une unité de production datant des années 1950, donnée par les lycées [[Lycée Henri-Loritz|Loritz]] de Nancy et Blaise-Pascal de [[Saint-Dizier]]: [[cubilot]], [[skip]] de chargement, malaxeur à sable, convoyeur à moules, tables de moulage... sont utilisés une fois par an, en public, depuis 1998, par les élèves de [[Lycée Henri-Loritz|Loritz]].}}
 
[[Fichier:Forge d'Emile.jpg|alt=démonstration de forge dans le Conservatoire des Arts de la Métallurgie|vignette|Forge dans la halle de coulée]]
{{refnec|La halle de coulée accueille également un atelier complet de forge (dit la forge d'Emile, du prénom d'un ancien [[forgeron]] d'[[Eurville-Bienville|Eurville]]) avec tout son outillage : différents foyers dotés de soufflets, des multiples pinces et des outillages, machines permettant de former le métal.}}
 
=== Le Paradis ===
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Fichier:Paradis - modèle de fonte animalière.jpg|Paradis - modèle de fonte animalière
Fichier:Paradis - fontes religieuses - modèles.jpg|fontes religieuses - modèles en fonte de Vierge.
Fichier:Exemples d'utilisation des QR codes.jpg|alt=Exemples d'utilisation des QR codes dans le Paradis (collection de modèles de Jeanne d'Arc|gauche|Exemples d'utilisation des QR codes dans le Paradis (collection de modèles de Jeanne d'Arc)
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Fichier:Modèles par genre.png|Répartition des modèles : religieux/profanes
Fichier:Modèles par dénomination.png|Modèles par dénomination, par nom
Fichier:Conservatoire des Arts de la Métallurgie - Modèles selon la taille.png|Modèles selon la taille
Fichier:Modèles par matériau.png|Modèles par matériau
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Le fonds Ferry-Capitain<ref>Accès au fonds Capitain-Gény : https://www.ars-metallica.fr/ad-tag/capitain-geny/
Pour Elophe Capitain, lire ici : https://www.ars-metallica.fr/ads/capitain-le-napoleon-des-forges/
Dans la série “capitaines d’industries”, article de Michel Thénard sur Elophe Capitain, maître de forges. (La Voix de la Haute-Marne).Parution 24 juin 2016</ref> est composé de trois types d’œuvres: le modèle, le chef-modèle, et la reproduction. Le modèle est la représentation de l’œuvre que l’on souhaite exécuter en série. L’épreuve originale de l’artiste est surmoulée dans deux coquilles en plâtre dans lesquelles, assemblées, du plâtre ou de l’argile est coulé, reproduisant fidèlement l’original après retouche.
 
=== Les [[Lithographie|pierres lithographiques]] ===
 
[[Fichier:Pierre lithographique.jpg|vignette]]
Le stock est composé de plus de 800 pierres dont un grand nombre a servi à réaliser le catalogue de Capitain-Gény paru en 1913.L’impression a été faite à l’imprimerie Guillemin de [[Wassy]], toujours en activité à ce jour. Les pierres pèsent de 5 à plus de {{unité|50|kg}} suivant les dimensions. Certaines pierres sont en bon état et d’autres dans un état de moyen à très mauvais, dû aux conditions de stockage pas toujours adaptées. Une centaine de pierres n’ont pas pu être rattachées à un catalogue.La lithographie a été remplacée par la méthode offset. Elle est encore utilisée par un certain nombre d’artistes pour réaliser leurs œuvres.
 
Elles forment un ensemble indissociable des autres collections conservées car maillon indispensable de la fabrication industrielle par la diffusion des catalogues commerciaux. Enfin, elles sont aussi l’illustration d’une autre chimie liant technique, art et documentation.
 
=== Les Arts du feu ===
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Fichier:Plaque de cheminée ; à la girafe (Charles X).jpg|A la girage (Charles X)
Fichier:Manteau de cheminée - modèle.jpg|Manteau de cheminée - modèle
Fichier:Cuisinieres émaillée Dommartin.jpg|Cuisinieres émaillée Dommartin
Fichier:Four de l'émaillerie Dommartin.jpg|Four de l'émaillerie de Dommartin-le-Franc
Fichier:Dommartin-le-Franc - catalogue de 1928 - cuisinières Maillard.jpg|Cuisinières Maillard émaillées produites par les Fonderies de Dommartin-le-Franc
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==== Les plaques de cheminée ====
Depuis le {{s-|XVI}}, l’engouement pour la plaque de cheminée<ref>{{Lien web |auteur=Dominique Perchet |titre=Traces de feu |url=https://www.ars-metallica.fr/ads/dossier-traces-de-feu-histoire-points-techniques-et-lecture-thematique-de-plaques-de-cheminee/ |format=pdf |accès url=payant |site=ars-metallica.fr |date=1993 |consulté le=31 décembre 2023}}.</ref> est ininterrompu. Protection du cœur des foyers, elle s’orne de thèmes illustrant le rang, les convictions ou les goûts de son acquéreur. Le goût bourgeois du {{s-|XIX}} va vers la mythologie, ses dieux, ses héros, ou les allégories de ses valeurs : ''la Justice, les Sciences, les Arts, l’Industrie...'' Les fables et scènes champêtres emportent aussi ses suffrages. La plaque républicaine célèbre le ''Coq gaulois'', ''les Droits de l’homme'', parfois la franc-maçonnerie. La collection qui s'enrichit par des dons compte 74 modèles dont les plus anciens datent du {{s-|XVIII}}.
 
Le conservatoire illustre l’engouement né {{s-|XVI}} pour la plaque de cheminée<ref>{{Lien web |auteur=Dominique Perchet |titre=Traces de feu |url=https://www.ars-metallica.fr/ads/dossier-traces-de-feu-histoire-points-techniques-et-lecture-thematique-de-plaques-de-cheminee/ |format=pdf |accès url=payant |site=ars-metallica.fr |date=1993 |consulté le=31 décembre 2023}}.</ref>. Protection du cœur des foyers, elle s’orne de thèmes illustrant le rang, les convictions ou les goûts de son acquéreur. Le goût bourgeois du {{s-|XIX}} va vers la mythologie, ses dieux, ses héros, ou les allégories de ses valeurs : ''la Justice, les Sciences, les Arts, l’Industrie...'' Les fables et scènes champêtres emportent aussi ses suffrages. La plaque républicaine célèbre le ''Coq gaulois'', ''les Droits de l’homme'', parfois la franc-maçonnerie. La collection qui s'enrichit par des dons compte 74 modèles dont les plus anciens datent du {{s-|XVIII}}.
==== Manteaux de cheminée ====
 
Le fonds d’Auguste Réveilhac-Suppot à [[Montreuil-sur-Blaise]] comporte près de 500 éléments de tailles différentes, ornés de motifs finement ciselés. Il est complété par 174 plaques décoratives (dons des Fonderies de Brousseval).
Le fonds d’Auguste Réveilhac-Suppot à [[Montreuil-sur-Blaise]] complète ce thème avec près de 500 éléments de tailles différentes de manteaux de cheminée, ornés de motifs finement ciselés.
 
==== Email, cuisinières et poêles ====
Le site de Dommartin comprend un atelier d'émaillerie où on peut voir les fours, les bains et mêmes d'anciens sachets de poudre. L'état du bâtiment rend illusoire une démarche de réhabilitation alors que cette installation est un témoin - rare aujourd'hui - d'une activité autrefois très répandue dans les fonderies d'appareils ménagers.
 
La cuisinière à bois, puis à houille ou mixte, naît autour de 1850. La fonte en devient le matériau de prédilection. Dommartin-le-Franc en fera un produit phare. Vers 1860, Alexandre Le Bachellé spécialise l’usine dans la fabrication de cuisinières. Ses successeurs enrichiront la gamme dont les motifs épouseront les styles de l’époque. Les derniers modèles, réchauds avec ou sans four fonctionneront au gaz.Les appareils sont également proposés en fonte émaillées, en couleur avec des motifs.
 
En 1910, les Héritiers de Fernand de Chanlaire rachètent le brevet d’une cuisinière originale dont ils fabriquaient les éléments. Inventée en 1890 par un constructeur de [[Ligny-en-Barrois]], Nicolas Maillard (1842-1910), elle conjugue les atouts d’une cuisinière à feu enfermé, le charme de la cuisine à l’âtre et le plaisir d’une flambée.
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[[Fichier:Conservatoire - 2020.jpg|vignette|150x150px|Vue de la halle des machines en 2020 - Archives ASPM - Sylvain Roze]]
La halle contient 233 machines ou appareils provenant des entreprises, les fonderies locales et des particuliers. Elles sont inventoriées et documentées (origine, fonction...) dans la base ars-metallica.fr. La halle des machines réunit la Cambuse ([[Noyauterie|noyautage]]) et la Singerie appelée aussi râperie ([[parachèvement]]). Les machines et des outils vont de la fin du {{s-|XIX}} jusqu’aux années1970 et illustrent les métiers de cette période.
 
== Documentation ==
 
=== Les catalogues ===
Collection de catalogues des fonderies d'art, d'équipement urbain ; les planches sont publiées dans le site ars-metallica<ref>{{Lien web |auteur=ASPM |titre=catalogues en ligne (453) |url=https://www.ars-metallica.fr/?s=&sa=search&scat=10 |site=ars-metallica.fr |date=mise en ligne ; 2015 2023 |consulté le=31 décembre 2023}}.</ref> : à fin 2023, 453 catalogues représentent tous les aspects de la métallurgie, art (principalement) ou industrie.
 
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Fichier:Vo2-PL621 - copie.jpg|Planche de catalogue Fonderie du Val d'Osne
Fichier:CAP PL915 benitiers.jpg|Planche de catalogue : fontes religieuses Capitain-Gény|alt=Planche de catalogue : fontes religieuses Capitain-Gény[]
Fichier:DUR F PL 491 Durenne.jpg|alt=Planche de catalogue Durenne : statues décoratives []|Planche de catalogue Durenne : statues décoratives
Fichier:Denonvilliers Saleur - planche colonnes.jpg|Denonvilliers Saleur - planche de colonnes en fonte pour bâtiment
Fichier:Catalogue Durenne panneaux porte.jpg|Catalogue Durenne - panneaux de porte
Fichier:Fig. 7 catalogue Val d'Osne Vo2-couv - copie.jpg|Catalogue de la fonderie du Val d'Osne Vo2 (fontes décoratives)
Fichier:Fig.1 cat. Muel Wahl - copie.jpg|Catalogue Muel Wahl Tusey Vaucouleurs- statues dont Jeanne d'Arc
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Les catalogues sont le socle de la diffusion de cet art de série : soit en direct (dans les halls d'exposition des fonderies, soit par des revendeurs en France ou à l'étranger, soit par les expositions nationales ou internationales où les œuvres sont très souvent primées.
 
=== Les bases de données ===
{{Pertinence section|date=janvier 2024}}<gallery>
Fichier:Page_e-monumen_pr%C3%A9sentant_un_fontaine_%C3%A0_Rio_de_Janeiro.png|alt=Ressource en [](image_PNG)
Fichier:Page_e-monumen_pr%C3%A9sentant_la_page_du_catalogue_du_Val_d%27Osne.png|alt=Ressource en [](image_PNG)
Fichier:Fiche_du_sculpteur_Iselin_dans_la_base_e-monumen..png|alt=Ressource en [](image_PNG)
</gallery>
 
Trois sites web sont interconnectés : l'un est dédié à la vie de l'association, un autre à l'inventaire des fontes d'art françaises dans le domaine public dans le monde, le troisième (centre de ressources) présente les collections du Conservatoire, des publications liées au domaine de la fonte d'art et de la métallurgie ancienne. L'enrichissement est permanent<ref>
 
{{Article|prénom1=Dominique|nom1=Perchet|titre=Le système « eau + bois + minerai » á l’épreuve des mutations techniques. Résistances et innovation dans le bassin métallurgique de Saint-Dizier:|périodique=Marché et organisations|volume=n° 23|numéro=2|pages=171–195|date=2015-08-25|issn=1953-6119|doi=10.3917/maorg.023.0171|lire en ligne=https://www.cairn.info/revue-marche-et-organisations-2015-2-page-171.htm?ref=doi|consulté le=2023-12-31}}</ref>.
 
=== Les animations ===
 
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Fichier:Coulée 2022 04.jpg|Préparation de châssis par les élèves du Lycée Loritz
Fichier:Coulée 2022 03.jpg|alt=[]|Vue du public et de la halle de coulée
Fichier:Coulée 2022 01.jpg|Vidage de la poche de coulée
Fichier:Coulée 2022 02.jpg|Décochage de la fonte (cariatide d'une fontaine Wallace, brute de fonderie avant ébarbage)
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La dernière coulée de la fonderie date de 1992. En 1998, le Conservatoire a relancé les coulées au cubilot ouvertes au public qui peut voir tout le processus de fabrication, de la préparation des châssis au [[décochage]] ([[ébavurage]]). En même temps, les visites guidées de halles de stockage des collections sont organisées.
 
== Références ==