« Exosquelette » : différence entre les versions

L’intérêt pour les usages des exosquelettes dans l'industrie est vif, particulièrement en France ; l’Institut National de Recherche et de Sécurité [[Institut national de recherche et de sécurité|(INRS]]) et le groupe [[Association française de normalisation|Afnor]] exosquelettes travaillent sur le sujet en collaboration avec des entreprises et les secteurs de l’automobile, de l’aéronautique et du TP/Génie Civil sont particulièrement intéressés<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur1=Batirama|titre=Ironhand, le gant bionique de Bioservo pour assister les opérateurs|url=https://www.batirama.com/article/31549-ironhand-le-gant-bionique-de-bioservo-pour-assister-les-operateurs.html|site=batirama.com|date=24 avril 2020}}</ref>.

 

 

L'Institut National de Recherche et de Sécurité a publié en 2018 deux guides sur le sujet afin de sensibiliser les entreprises aux précautions à prendre avant de déployer ce type d'application. Le premier dresse un bilan des connaissances afin de mettre en évidence les intérêts et les limites de leur usage en matière de prévention des troubles musculosquelettiques ([[Trouble musculo-squelettique (maladie professionnelle)|TMS]])<ref name=":0">{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=INRS|prénom2=Jean|nom2=Theurel|prénom3=Laurent|nom3=Claudon|titre=Exosquelettes au travail : impact sur la santé et la sécurité des opérateurs état des connaissances|lieu=Paris|éditeur=INRS, ED 6311|date=octobre 2018|pages totales=32|isbn=|lire en ligne=http://www.inrs.fr/dms/inrs/CataloguePapier/ED/TI-ED-6311/ed6311.pdf}}</ref>. Le second détaille une démarche destinée aux entreprises souhaitant faire l'acquisition et déployer ce type d'outils<ref>{{Ouvrage|langue=Français|auteur1=INRS : Jean-Jacques Atain Kouadio, Laurent Kerangueven, Emmanuelle Turpin-Legendre|titre=Acquisition et intégration d'un exosquelette en entreprise|lieu=Paris|éditeur=INRS, ED6315|date=novembre 2018|pages totales=32|isbn=|lire en ligne=http://www.inrs.fr/dms/inrs/CataloguePapier/ED/TI-ED-6315/ed6315.pdf}}</ref>. Les chercheurs de l'INRS, sur la base de leur étude des travaux publiés, concluent que pour les activités spécifiques auxquelles ils se sont intéressés, les dispositifs s’avèrent relativement efficaces pour limiter les contraintes musculaires locales avec des réductions de l'activité physiques des muscles concernés s'étalant de 10 à 60% par comparaison la même tâche réalisée sans équipement. Par contre, cela peut se faire parfois au prix d'un report de la charge sur d'autres parties du corps et Theurel et Claudon, les deux auteurs de la publication, notent que si la technologie parait prometteuse, "l’état actuel des connaissances ne permet pas de conclure formellement à l’efficacité de ce type de technologies pour prévenir la survenue de TMS"<ref name=":0" />. Le but dans l'industrie ne peut cependant pas être de transformer les ouvriers en hommes augmentés, mais "''de faire la même chose qu’avant en préservant la santé''", précise l'expert en prévention des TMS Laurent Kerangueven, ce qui n'est donc pas assimilable aux objectifs poursuivis dans le domaine militaire<ref>{{Article |langue=fr|titre=Des exosquelettes à la rescousse des ouvriers |périodique=La Croix |date=2020-02-02 |issn=0242-6056 |lire en ligne=https://www.la-croix.com/Economie/Economie-et-entreprises/exosquelettes-rescousse-ouvriers-2020-02-02-1201075749 |consulté le=2020-05-14 }}</ref>.