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[[Fichier:Barrias La Nature se dévoilant.jpg|vignette|''La Nature se dévoilant à la Science''. Allégorie de [[Louis-Ernest Barrias]], [[musée d'Orsay]]]]
 
La '''théorie de la connaissance''' (''Erkenntnistheorie'' en allemand), ou '''philosophie de la connaissance''' ou encore '''[[gnoséologie]]''', est la branche de la [[philosophie]] qui se propose d'étudier la [[connaissance]]. Le terme « [[épistémologie]] » est parfois utilisé comme synonyme, bien qu'en français les deux concepts soient généralementparfois distincts.
 
La théorie de la connaissance est un domaine majeur de la philosophie qui englobe les questions relatives aux conditions de la connaissance, à l'émergence de la connaissance et à d'autres formes de croyances. Elle étudie la nature, l'origine et la justification de nos connaissances, en questionnant la nature des idées et si nos sens en sont la source principale. Elle examine également ce qui constitue la certitude et la justification, ainsi que le type de doute qui peut objectivement exister à propos de tel ou tel type de croyance.{{Sfn|Lalande|2010|ps=« On appelle théorie de la connaissance un ensemble de spéculations qui ont pour but d'assigner la valeur et les limites de nos connaissances »|p=1129|loc=entrée : « Théorie de la connaissance  »}}{{,}} {{Sfn|Nadeau|2016|p=10-11|ps={{citation|qu’est-ce qu’une idée, un concept? Toutes nos connaissances viennent-elles obligatoirement de nos sens? Comment peut-on justifier une prétention à la connaissance? La connaissance peut-elle être définie comme une « croyance vraie et justifiée » ? La vérité concerne-t-elle la cohérence systématique des propositions entre elles ou plutôt la correspondance des énoncés avec les faits ? Un ensemble de questions hautement techniques s’est ainsi mis peu à peu en place dès le début de l’histoire de la philosophie et s’est graduellement enrichi et transformé à travers le temps : cet ensemble d’interrogations philosophiques s’est progres- sivement complexifié avec les médiévaux et avec les rationalistes classiques, il a connu un développement spectaculaire avec les empiristes anglais et avec Kant, qui s’émerveillait pour sa part du progrès de la connaissance accompli dans les travaux de Newton et se demandait comment une telle connaissance parfaite était possible. C’est à l’examen de cet ensemble de questions formant maintenant système que se consacrent les spécialistes de la «théorie de la connaissance » si on entend cette expression dans son sens strict.}}}}