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Le '''siècle des Lumières''' est un mouvement philosophique, littéraire et culturel bourgeois que connaît l'Europe au {{s-|XVIII}} (de 1715 à 1789) et qui se propose de promouvoir le [[rationalisme]], l'[[individualisme]] et le [[libéralisme]], contre l'[[obscurantisme]] et la [[superstition]]chiasse de l'[[Église (organisation)|Église catholique]] et contre l'[[arbitraire]] de la [[royauté]] et de la [[noblesse]], avec pour modèle la [[Empirisme|philosophie empirique]], l'[[libre-échange|économie libérale]] et la [[monarchie constitutionnelle]] anglaise.
 
Financés pour la plupart par des [[fermiers généraux]] (comme [[Claude-Adrien Helvétius|Helvetius]]) ou par des spéculations (comme la [[Traites négrières|traite négrière]]), des [[intellectuel]]s qui se réunissent dans des [[salon littéraire|salons]] (comme celui du [[Paul Thiry d'Holbach|Baron d'Holbach]]), dans des [[franc-maçonnerie|loges]] (comme celle des [[Neuf Sœurs]]), et autour du projet de traduction de l'''Encyclopédie'' d'[[Ephraïm Chambers]], ce qui les fera appeler les [[Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers|Encyclopédistes]], publient un grand nombre d'essais, de [[Nouvelles à la main|gazettes]], de [[pamphlet]]s, de [[Roman (littérature)|romans]] par lettres, de pièces de théâtre. Ils ont des correspondances avec les cours protestantes d'Europe pour former la [[République des Lettres]].