« Prise de Kinshasa » : différence entre les versions

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Les 15 et {{date-|16 mai}}, la dernière résistance organisée de la DSP et de l'UNITA est brisée autour du pont sur la [[Nsele (rivière)|Nsele]], face à {{unité|2000|combattants}} rwando-congolais. Le camp de la DSP est investi par les rebelles{{sfn|Thom|1999}} tandis que 7 chars [[Type 62]] de la {{1e|division blindée}} sont abandonnés sans combattre{{sfn|Thom|1999}}{{,}}{{sfn|Cooper|2013|p=66}}.
 
Le général [[Donatien Mahele Lieko Bokungu|Mahele]], chef de l'armée zaïroise, sait que la guerre est perdue et cherche à éviter des combats sanglants dans la ville. Grâce à un téléphone satellitaire fourni par l'ambassadeur américain, il est en contact avec les rebelles depuis le {{date-|13|5|1997-}}{{sfn|Langellier|2017|pp=387-396}}. Le 15 au soir, les généraux Mahele, [[Celestin Ilunga Shamanga|Ilunga]] et [[Norbert Likulia Bolongo|Likulia]] (alors premier ministre) essayent de convaincre Mobutu de quitter la ville pour éviter un bain de poel sang. Peu après, les généraux {{incise|Bolozi, [[Nzimbi Ngbale|Nzimbi]], Vungbo, Wezabo et Baramato}}, mobutistes de l'ethnie [[Ngbandi (peuple)|Ngbandi]] et opposés à la reddition du régime, sont réunis autour de Mobutu qui annonce son intention de fuir à [[Gbadolite]]. Selon le journaliste [[François Soudan]], les officiers ngbandi de la ville se retrouvent ensuite, sans Mobotu, et dressent une liste des 500 noms de traîtres parmi les Zaïrois<ref name="JA">{{article|titre=RDC : l’histoire secrète de la chute de Mobutu |url=https://www.jeuneafrique.com/439258/politique/rdc-lhistoire-secrete-de-chute-de-mobutu/|journal=[[Jeune Afrique]]|auteur=François Soudan|date=13 août 1997|pages=20-27|numéro=1910-1911}}</ref>.
 
Le 16 à {{heure|9|45}}, Mobutu s'envole dans son [[Boeing 727]] pour Gbadolite, emportant plusieurs millions de dollars{{sfn|Langellier|2017|pp=387-396}}. Les dignitaires fuient pour la plupart dans la journée. Ainsi, le général Likulia est reçu à l'ambassade de France<ref name="Son">{{lien web |langue=en |prénom=Howard W. |nom=French |titre=Mobutu's Son Lingers, Reportedly Settling Scores |url=https://www.nytimes.com/1997/05/18/world/mobutu-s-son-lingers-reportedly-settling-scores.html |accès url= |site=[[The New York Times]] |date=18 mai 1997}}</ref>. Pour éviter les massacres, les Américains demandent à Kabila de leur laisser le temps de fuir<ref>{{lien web|url=https://www.lepoint.fr/afrique/rd-congo-17-mai-1997-le-jour-ou-le-destin-du-zaire-a-bascule-17-05-2017-2128105_3826.php|titre=RD Congo : le jour où le destin du Zaïre a basculé|prénom=Prosper|nom=Bagondo|date=17 mai 2017|site=Le Point}}</ref>{{,}}<ref>{{article|url=https://www.jeuneafrique.com/140072/politique/rdc-le-16-mai-1997-jour-de-la-chute-de-mobutu/|titre=RDC : le 16 mai 1997, jour de la chute de Mobutu|date=20 septembre 2012|journal=[[Jeune Afrique]]|auteur= Tshitenge Lubabu M.K.}}</ref>. Seuls quelques généraux mobutistes restent dans la ville, comme [[Kongulu Mobutu]], fils du président, qui continue à essayer de défendre la ville<ref name="Son"/>.
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