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Hauts-de-Seine au lieu de Seine, car Antony se trouve dans le 92
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| membre de = [[Indochine (groupe)|Indochine]]
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Nicolas Henri Didier Sirchis, [[Nom de scène|dit]] '''Nicola Sirkis'''{{note|groupe=alpha|texte=Le patronyme Sirkis était à l'origine écrit en alphabet cyrillique avec l'équivalent du « k » de l'alphabet latin, mais la famille Sirkis vivant en Moldavie, région annexée par la Roumanie, dut retranscrire son nom en roumain ; or, le roumain ne connaissant pas le « k » et utilisant la graphie « ch » pour le retranscrire, la famille Sirkis écrivit son nom ''Sirchis'' en Roumanie. Quand le père de Nicola Sirkis vint s'installer en France, il conserva l'orthographe avec « ch » bien que celle avec un « k » soit celle d'origine.}}, né le {{date de naissance|22 juin 1959}} à [[Antony]] ([[Seine (département)|Hauts-de-Seine]]), est un [[auteur-compositeur-interprète]], [[chanteur]] et [[musicien]] [[France|français]].
 
Il est le chanteur unique, guitariste et [[harmonica|harmoniciste]] unique, et parolier du [[groupe musical|groupe]] [[Français (peuple)|français]] [[Indochine (groupe)|Indochine]].
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=== Jeunesse ===
==== Origines familiales ====
Nicola Sirkis naît le {{date|22 juin 1959}} à [[Antony]] ([[Seine (département)|Hauts-de-Seine]]), quelques minutes après son frère jumeau, [[Stéphane Sirkis]], l'ancien [[guitariste]] du groupe Indochine, mort le {{date|27|février|1999}}, d'une hépatite C.
 
La famille paternelle de Stéphane et Nicola Sirkis est d'origine [[Histoire des Juifs en Russie|juive russe]], ayant fui l'[[antisémitisme]] de [[Chișinău]]<ref>En 1903 et 1905, l'[[antisémitisme]] des civils comme celui du [[Église orthodoxe russe|clergé orthodoxe]] conduisent à [[Pogroms de Kichinev|deux pogroms]] notables à [[Chișinău]].</ref> (capitale de la [[Bessarabie]], puis de la [[Moldavie]]) en 1933 pour s'installer modestement à [[Toulouse]], après avoir travaillé quelques années dans un [[kibboutz]] en [[Palestine mandataire|Palestine]]<ref name=":0">{{Ouvrage |auteur=Guillaume B. Decherf |titre=Indochine : pas de repos pour l'aventurier |éditeur=Editions Premium |année=2010 |isbn=978-2-35636-091-5 |isbn2=2-35636-091-3 |oclc=800738444 |lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/800738444 |consulté le=2021-03-25}}.</ref>. Leur père, Jean Sirchis (1925-2021), perd à {{nombre|12|ans}} un petit frère encore bébé. Durant la [[Seconde Guerre mondiale]], il échappe de peu à une [[rafle]], puis, en tant que [[Juifs|juif]], il n’a pas le droit d’entrer à l’École de chimie de Toulouse avant la [[Libération de la France|Libération]] ; il devient [[Résistance (politique)|résistant]] dans le [[Tarn (département)|Tarn]] et [[Communisme|communiste]] mais Nicola et ses frères n'ont connaissance de ce passé qu'assez tardivement<ref name="Parisien">{{Lien web |auteur=Emmanuel Marolle |titre=Indochine : Nicola Sirkis, guerre et paix |url=https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/musique/indochine-nicola-sirkis-guerre-et-paix-09-12-2018-7963878.php |date=2018-12-09 |site=leparisien.fr |consulté le=2020-12-26}}.</ref>.
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