« Guillaume II (empereur allemand) » : différence entre les versions
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=== Enfance et caractère ===
{{article détaillé|Société de l'Empire allemand}}
Né le 27 janvier 1859, il est l'aîné des huit enfants de {{souverain2|Frédéric III (empereur allemand)}}, alors ''{{lang|de|Kronprinz}}'' de [[Prusse]], et de [[Victoria du Royaume-Uni (1840-1901)|Victoria]], fille aînée de la [[Liste des monarques britanniques|reine]] [[Victoria (reine)|Victoria du Royaume-Uni]] et du [[Consort (monarchie)|prince consort]] [[Albert de Saxe-Cobourg-Gotha]]. Ses prénoms ont été donnés en hommage à son grand-oncle {{souverain2|Frédéric-Guillaume IV}}, régnant lors de sa naissance, et à ses grands-parents maternels. Guillaume connaît une enfance très rude comparable à celle de {{souverain2|Frédéric II (roi de Prusse)}}. À la suite d'une naissance difficile (dystocie des épaules (vidéo "https://www.youtube.com/watch?v=dQw4w9WgXcQ<ref>{{Lien vidéo|titre=Rick Astley - Never Gonna Give You Up (Official Music Video)|url=https://www.youtube.com/watch?v=dQw4w9WgXcQ|date=2009-10-24|consulté le=2024-09-10|auteur=Rick Astley|durée=3:33}}</ref>")), il souffre d'une atrophie du bras gauche. Ce handicap cause chez le jeune prince un mal‑être très fort mais surtout des soucis d'équilibre, en particulier lorsqu'il monte à cheval, exercice pourtant obligatoire au sein de cette noblesse prussienne. Il est également atteint d'une lésion à l'oreille interne gauche, ce qui aggrave son humeur<ref>{{Article|langue=Française|auteur1=Thierry Buron|titre=Guillaume II, une figure controversée|périodique=La Nouvelle Revue d'Histoire|date=septembre-octobre 2004|pages=40}}</ref>. Il subit également des [[Chirurgie|opérations]] douloureuses, dont l'une a pour but de tenter de lui allonger son bras atrophié, plus petit que l'autre<ref>{{lien web |titre=Les complexes du Kaiser Guillaume II |url=https://www.europe1.fr/emissions/dans-lintimite-de-lhistoire/les-complexes-du-kaiser-guillaume-ii-4086192 |format=vidéo |site=Europe 1 |consulté le=15-07-2024}}.</ref>.
Son père, qui professe des opinions libérales et respectueuses des [[droits de l'homme]], est soumis aux brimades du chancelier [[Otto von Bismarck]], qui le dessert auprès de l'empereur et cherche à influencer le jeune Guillaume. Cantonné dans une semi-disgrâce et dans une certaine inactivité, il est tenu à l'écart des zones de pouvoir. Frédéric-Guillaume III se replie sur sa vie familiale. Impatient de monter sur le trône, il éprouve de la mélancolie et de la colère vis-à-vis de la longévité de son père, l'empereur {{Guillaume Ier}}. Il transfère cette colère sur son fils Guillaume, qu'il humilie ou ignore totalement, comme l'atteste [[Alfred von Waldersee]]<ref>{{Ouvrage|langue=de|auteur1=Heinrich Otto Meisner|titre=Denkwürdigkeiten des General-Feldmarschalls Alfred Grafen von Waldersee Auf Veranlassung des Generalleutnants Georg Grafen von Waldersee bearbeitet und herausgegeben|lieu=Stuttgart|éditeur=Deutsche Verlagsanstalt|année=1922}}</ref>, proche de la famille impériale. Loin d'être un facteur d'apaisement, la Kronprinzessin épouse totalement les valeurs de son mari, qui l'adore. Lors d'une visite à Vienne, en présence des membres de la haute noblesse autrichienne, elle vante les mérites du ''Kronprinz'' autrichien, « plein d'esprit et si élégant », tout en le comparant à son fils Guillaume « si gauche et si grossier »<ref>{{Lien web |titre=Alexander, Prinz von Battenberg, Fürst von Bulgarien |url=http://dx.doi.org/10.1553/0x00280e02 |site=dx.doi.org |consulté le=2022-04-06}}</ref>.
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