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=== Le vengeur ===
Le comte attaque d'abord Villefort, dont l'épouse empoisonne, méthodiquement et un à un, les membres de sa belle-famille, afin que son fils Édouard soit son seul héritier. Les poisons qu'elle utilise lui sont conseillés par Monte-Cristo<ref>[[s:Le Comte de Monte-Cristo/Chapitre 52|Chapitre XIV, Volume III]].</ref>. Après avoir soupçonné sa fille Valentine, puis démasqué la coupable, Villefort lui ordonne de mettre fin à ses jours, sans quoi il requerra lui-même contre elle la peine de mort. Elle s'empoisonne donc mais, autant par vengeance que par amour insensé, elle tue également leur jeune fils. Villefort est entretemps présent au palais de justice où il cherche à faire condamner, avec toute sa force et son habileté, le bandit Benedetto, que Monte-Cristo a recueilli et introduit en société. Celui-ci se révèle être son fils, un [[enfant adultérin]] qu'il a eu avec la veuve de Nargonne maintenant Baronne Danglars et dont il pensait s'être débarrassé encore nourrisson. Cette révélation porte atteinte à son intégrité même et le pousse à démissionner du poste de procureur du roi. Prenant conscience de sa culpabilité supérieure à celle de sa femme, il se précipite à sa maison où il les trouve tous deux morts. Villefort, après avoir montré à Edmond épouvanté le cadavrecadave de l'enfant, perd la raison. Monte-Cristo a pu, entre-temps, empêcher Valentine de Villefort de mourir à son tour de la folie homicide de sa marâtre. Celle-ci aime et est aimée de Maximilien Morrel, le fils de l'armateur. Il parvient ensuite à les réunir et c'est à cette occasion, dans le palais [[Habitat troglodytique|troglodytique]] de ''Simbad le Marin'', sur l'île de Monte-Cristo, que Valentine lui révélera l'amour absolu que lui porte Haydée, la fille du pacha de Janina<ref>[[s:Le Comte de Monte-Cristo/Chapitre 117|Chapitre XX, Volume VI]], {{p.|273}}.</ref>.
 
Fernand, l'ancien pêcheur catalan n'est parvenu à s'enrichir et à obtenir son titre de comte de Morcerf (conféré par [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe]]) qu'en trahissant d'abord [[Napoléon Ier|Napoléon]] à la [[bataille de Ligny]]<ref>[[s:Le Comte de Monte-Cristo/Chapitre 27|Chapitre VI, Volume II]], {{p.|72}}.</ref>, puis son protecteur, [[Ali Pacha de Janina|Ali Tebelin]], pacha de [[Ioannina|Janina]], en les livrant, sa forteresse et lui, aux Turcs en échange d'argent et de prébendes. Monte-Cristo a retrouvé Haydée, la fille du pacha, et est parvenu à la sortir de l'esclavage où Fernand l'avait réduite pour se débarrasser d'un témoin gênant. Elle témoigne devant la [[Chambre des pairs]] sans informer le comte mais certainement guidée par celui-ci. La Chambre des pairs est informée par un article paru dans ''l'Impartial'' et intitulé ''On nous écrit de Janina'' (article inspiré par le comte). Le fils du comte de Morcerf, Albert de Morcerf, devinant la machination du comte de Monte-Cristo, provoque ce dernier en duel. Mercédès, reconnaissant le comte comme Edmond Dantès dès le début, le supplie d'épargner son fils. Le comte, qui était déterminé à tuer Albert, abandonne sa vengeance sous les prières de Mercédès, décide alors de se laisser tuer par Albert et informe Mercédès de l'origine de sa disparition. Mercédès informe à son tour Albert et le pousse à pardonner au comte de Monte-Cristo. Le comte de Morcerf, quant à lui, est déclaré coupable et acculé à quitter la [[Chambre des pairs]]. Croyant que son fils lui a lavé son honneur, il déchante lorsqu'il apprend qu'Albert a présenté ses excuses au comte de Monte-Cristo. Il fonce chez ce dernier, qui lui révèle sa véritable identité. De retour chez lui, il assiste en spectateur à son abandon par sa femme et son fils. Ne pouvant supporter son humiliation, Morcerf se suicide. Mercédès, accablée par la révélation de la trahison de Fernand, part avec son fils, abandonnant demeure, fortune, bijoux et rang social. Elle se réfugie à Marseille, dans la petite maison du père Dantès dont Edmond lui a fait cadeau, accompagnée d'un maigre pécule qu'Edmond avait amassé en vue de leur mariage en 1815<ref>[[s:Le Comte de Monte-Cristo/Chapitre 91|Chapitre XIV, Volume V]], {{p.|207-208}}.</ref>. Albert, prenant le nom de sa mère, s'engagera dans les [[spahis]] avec les protections du comte de Monte-Cristo<ref>[[s:Le Comte de Monte-Cristo/Chapitre 106|Chapitre IX, Volume VI]], {{p.|127}}.</ref>.