« Hélène Gerhards » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Yctj (discuter | contributions)
Aucun résumé des modifications
Balises : Révoqué Éditeur visuel Vérification de modification (références) activé Vérification de modification (références) refusée (savoir commun) Modification par mobile Modification par le web mobile
Yctj (discuter | contributions)
Aucun résumé des modifications
Balises : Révoqué Éditeur visuel Vérification de modification (références) activé Vérification de modification (références) refusée (savoir commun) Modification par mobile Modification par le web mobile
Ligne 9 :
 
Pendant son enfance, ses parents déménagent souvent, elle a ainsi vécu dans plusieurs pays : [[France]], [[Allemagne]], [[États-Unis]]<ref name=":0" />.
 
Elle est mère de trois enfants dont l'aîné est normalien (Ulm).
 
=== Formation ===
Hélène Gerhards obtient une licence en Allemagne dont le mémoire est une comparaison du [[Secret professionnel|secret de l'instruction]] entre les systèmes français et allemand<ref name=":0" />. Elle obtient ensuite un DEA endroiten droit privé avant d’intégrer l'[[École nationale de la magistrature]]<ref name=":0" />.
 
=== Carrière juridique ===
[[Image:Incinérateur Gilly sur Isère Savoie.jpg|vignette|droite|alt=photo : l'incinérateur|L'incinérateur de Gilly-sur-Isère.]]
Hélène Gerhards démarre sa carrière comme [[auditeur de justice|auditrice de justice]] de 2001 à 2003<ref>{{Ouvrage|titre=Arrêté du 25 janvier 2001 portant nomination des auditeurs de justice à l'issue des premier, deuxième et troisième concours d'accès à l'Ecole nationale de la magistrature|lire en ligne=https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000768180|consulté le=2024-05-03}}</ref> à Marseille avec notamment Damien Martinelli puis [[Juge d'instruction en France|juge d'instruction]] au tribunal d'instance d'[[Albertville]]<ref name=":1">{{Article |auteur1=Martine Valo|titre=LA JUGE ET L'AFFAIRE DES DIOXINES|périodique=[[Le Monde]] |date=2010-09-04|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/vous/article/2010/09/04/la-juge-et-l-affaire-des-dioxines_1406848_3238.html|consulté le=2024-05-03}}</ref>. Elle travaille ainsi sur un dossier mettant en cause des élus locaux dans la cadre d'une pollution à la [[dioxine]] par l'incinérateur de [[Gilly-sur-Isère]]<ref name=":0" />{{,}}<ref name=":5" />. Deux préfets sont également impliqués ainsi que l'entreprise en charge de l'exploitation de l’incinérateur<ref>{{Article |auteur1=Pascale Robert-Diard|titre=Dioxine : à Albertville, le procès tronqué d'une catastrophe écologique|périodique=[[Le Monde]] |date=2010-12-01|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/societe/article/2010/12/01/dioxine-a-albertville-le-proces-tronque-d-une-catastrophe-ecologique_1447359_3224.html|consulté le=2024-05-03}}</ref>. Le {{date-|21 mars 2005}}, le procureur d'Albertville lui demande de se dessaisir de ce dossier, mais elle refuse le mois suivant. Le 11 mai 2005, la [[Cour de cassation (France)|Cour de cassation]] confirme qu'elle peut rester sur le dossier<ref name=":0" />. La dissolution du syndicat gestionnaire et plusieurs [[Non-lieu en procédure pénale française|non-lieux]] ne permettent pas de déboucher sur des condamnations<ref name=":5">{{Lien web |titre=Affaire de la dioxine : les politiques échappent au procès |url=https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-planete/20101126.RUE9618/affaire-de-la-dioxine-les-politiques-echappent-au-proces.html |périodique=[[Le Nouvel Obs]] |date=2010-11-26 |consulté le=2024-05-03}}</ref>. Un documentaire de [[Clarisse Feletin]] lui est consacré quelques années plus tard<ref name=":1" />{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=Emilie Gavoille |titre=Quand Mme le juge d’instruction se pose des questions… |url=https://www.telerama.fr/television/quand-mme-le-juge-d-instruction-se-pose-des-questions,59976.php |périodique=[[Télérama]] |date=2010-09-09 |consulté le=2024-05-03}}</ref>. Elle a également enquêté sur la piste Fourniret dans le cadre de la disparition de Cécile Vallin.
 
Elle exerce ensuite les fonctions de juge d’instruction à Marseille de 2008 à 2010 avant d’être nommée à l’instruction à Ajaccio de 2011 à 2016<ref name=":2">{{Lien web |auteur institutionnel=[[AFP]] |titre=Banditisme corse : la magistrate Hélène Gerhards remise en liberté |url=https://www.liberation.fr/societe/police-justice/banditisme-corse-la-magistrate-helene-gerhards-remise-en-liberte-20240417_V5X6FXA24VAKHB2OIYU56XGHEI/ |périodique=[[Libération (journal)|Libération]] |date=17 avril 2024 |consulté le=2024-05-03}}</ref>{{,}}<ref name=":6">{{Lien web |titre=Justice - Une magistrate d'Agen en garde à vue dans une enquête liée au banditisme corse |url=https://www.lamontagne.fr/agen-47000/actualites/une-magistrate-d-agen-en-garde-a-vue-dans-une-enquete-liee-au-banditisme-corse_14479914/ |périodique=[[La Montagne (journal)|La Montagne]] |date=2024-04-03 |consulté le=2024-05-03}}</ref>. Elle est placée sour protection judiciaire pour menaces de mort en {{date-|février 2016}}<ref name=":6" />. Elle est nommée vice-procureure à Toulouse en {{date-|août 2016}} où elle aura en charge le grand banditisme et notamment la traite des êtres humains. Elle représente le ministère public dans le dossier des bulgares en 2021. Elle sera ensuite conseillère à la [[cour d'appel d'Agen]]<ref name=":3">{{Lien web |titre=Une magistrate en détention provisoire pour ses liens avec le banditisme corse |url=https://www.lefigaro.fr/flash-actu/une-magistrate-mise-en-examen-et-ecrouee-pour-ses-liens-avec-le-banditisme-corse-20240406 |périodique=[[Le Figaro]] |date=2024-04-06 |consulté le=2024-05-03}}</ref> en {{date-|août 2021}}<ref name=":6" />, où elle préside la cour d'assises du lot et garonne
 
== Affaire judiciaire ==
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/wiki/Hélène_Gerhards ».