« Antonio Ferrara » : différence entre les versions

=== Origines ===

Né dans une famille modeste le {{Date|12|octobre|1973}} en [[Italie]], à [[Cassino]] à {{unité|130|kilomètres}} au sud-est de [[Rome]], ses parents émigrent pour la France avec ses six frères et sœurs en [[1983]] ; Antonio Ferrara a alors dix ans et il grandit à [[Choisy-le-Roi]] (''Cité Gabriel'') dans le [[Val-de-Marne]], en [[banlieue]] [[paris]]ienne<ref name=":2">{{Ouvrage|auteur1=Matthieu Suc|auteur2=Brendan Kemmet|titre=Antonio Ferrara, le roi de la belle|éditeur=Le Cherche Midi|année=2012|isbn=|passage=7}}</ref>. Comme le dira plus tard l'un de ses [[Avocat (métier)|avocats]], le jeune Antonio Ferrara bascule dans la [[délinquance]] vers l'âge de 18 ans par « manque de perspective(s) » pour l'avenir, par « manque de diplôme(s) », mais également parce qu'il a toujours des « difficultés à maîtriser la langue [[français]]e » après son arrivée en France<ref name="Ferrara">Brendan Kemmet, Matthieu Suc, « L'Affaire d'Antonio Ferrara », émission ''L'heure du crime'' sur RTL, 28 mars 2012</ref>.

 

Son père, qui travaillait comme carrossier chez [[Fiat]] en Italie puis à son compte, devient en France vendeur ambulant de sandwichs et de pizzas tandis que sa mère est femme de ménage. Le responsable de la section d'éducation spécialisée de son collège se souvient « d'un jeune souriant, poli, mais qui jouait déjà les petits [[Crime organisé|caïds]] »<ref name="Ferrara" />. Antonio Ferrara quitte l'école à 16 ans et travaille comme plombier (pendant un mois), puis comme nettoyeur de trains (moins de deux mois) et enfin comme serveur (deux mois).