« Georges de Grèce » : différence entre les versions

Pourtant, la fin du conflit n’amène pas que des bonnes nouvelles dans la vie de Georges, qui traverse, à cette époque, des épreuves difficiles. De fait, en [[Russie]], la [[Révolution russe|révolution]] a renversé la monarchie en [[1917]] et de nombreux [[Maison Romanov|Romanov]], parmi lesquels les grands-ducs [[Paul Alexandrovitch de Russie|Paul Alexandrovitch]] et [[Georges Mikhaïlovitch de Russie (1863-1919)|Georges Mikhaïlovitch]], tous deux beaux-frères de Georges, ont été [[Membres de la famille Romanov victimes de la répression bolchevique au cours de la Guerre civile russe|assassinés]] à la suite du tsar [[Nicolas II de Russie|Nicolas II]] et de sa famille{{sfn|Bertin|1999|p=221}}. En Grèce même, le jeune [[Alexandre Ier de Grèce|Alexandre {{Ier}}]] est cantonné au rôle de [[Gouvernement fantoche|souverain fantoche]] par [[Elefthérios Venizélos]], qui lui interdit tout contact avec les [[famille royale de Grèce|Oldenbourgs]]{{sfn|Van der Kiste|1994|p=112-117}}. Dans le pays, les choses se compliquent encore avec le déclenchement de la [[guerre gréco-turque (1919-1922)|Guerre gréco-turque]] en 1919 et la disparition inattendue d’Alexandre {{Ier}}, victime d’une [[septicémie]], l’année suivante. Dans un premier temps, la monarchie sort renforcée de la crise et [[Constantin Ier de Grèce|Constantin {{Ier}}]] est rappelé au pouvoir. Cependant, la défaite militaire face à l’armée de [[Mustapha Kemal]] aboutit finalement à une [[Grande Catastrophe|grave crise sociale, économique et politique]] qui balaie le trône hellénique fin 1923{{sfn|Van der Kiste|1994|p=125-144}}.

 

 

=== Un prince dans l'ombre de son épouse ===