« Émail Plantagenêt » : différence entre les versions

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Le comte représenté est un homme jeune, blond aux yeux bleus et au visage rosé{{sfn|Gauthier|1987|p=111}}. C'est probablement le seul portrait « au naturel » de la peinture romane qui nous soit parvenu{{sfn|Gauthier|1987|p=112}}. Il est représenté de trois quarts, le visage tourné vers l'autel du Crucifix{{sfn|Gauthier|1987|p=111}}, debout, vêtu d'un riche costume, tenant dans la main droite une épée levée et sur le bras gauche un bouclier d'azur chargé de lionceaux{{Sfn|Viollet-le-Duc|1871|p=218}}{{,}}<ref name=":1">{{Ouvrage|titre=Catalogue du musée de peinture et d'histoire naturelle du Mans : précédé d'une notice historique|passage=14-16|lieu=Le Mans|éditeur=Association ouvrière de l'imprimerie Drouin|date=1905|pages totales=87|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62350321/f24.item}}.</ref>.
 
Ses vêtements sont un [[bliaud]] sur une chemise de soie, brodés et galonnés, des chaussons et une cape fourrée de vair. Il brandit son épée, la guiche de son bouclier est passée sur l'épaule, et il porte une coiffe ou un casque armorié<ref name=":5">{{Chapitre|auteur1=[[Laurent Hablot]]|titre chapitre=Entre pratique militaire et symbolique du pouvoir, l’écu armorié au {{s-|XII}}|auteurs ouvrage=M. Metelo de Seixas et M. de Lurdes Rosa (dir.)|titre ouvrage=Estudos de Heràldica medieval|lieu=Lisbonne|année=2012|lire en ligne=https://www.academia.edu/3269626/L_HABLOT_Entre_pratique_militaire_et_symbolique_du_pouvoir_l_%C3%A9cu_armori%C3%A9_au_XIIe_si%C3%A8cle_Estudos_de_Her%C3%A0ldica_medieval_dir_M_Metelo_de_Seixas_et_M_de_Lurdes_Rosa_Lisbonne_2012_p_143_165|passage=143-167}}.</ref>. Les vêtements princiers civils correspondent au récit du mariage et de l'[[adoubement]] de Geoffroy Plantagenêt{{sfn|Gauthier|1987|p=111}}. Ils sont associés à un équipement militaire{{sfn|Hucher|1878|p=49}}{{,}}<ref name=":32" />. L'épée comportait probablement une lame d'or{{sfn|Gauthier|1979|p=119}}{{,}}{{sfn|Gauthier|1987|p=111}}{{,}}<ref name=":6">{{Article|auteur1=Christian Lahanier|titre=Naissance de la recherche scientifique au Laboratoire de recherche des musées de France (LRMF)|périodique=Histoire de la recherche contemporaine. La revue du Comité pour l’histoire du CNRS|numéro=Tome II - N°2|date=2013-12-15|issn=2260-3875|doi=10.4000/hrc.290|lire en ligne=https://journals.openedition.org/hrc/290|consulté le=2023-03-05|pages=132–141}}.</ref>. Sur l'écu, quatre lionceaux jaunes sont visibles{{Sfn|Viollet-le-Duc|1871|p=218}}, mais sur le bouclier entier ils seraient au nombre de six, disposés 3, 2 et 1<ref name=":3" />. Il s'agit donc d'un écu ''d'azur à six lionceaux d'or rampants [[lampassé]]s de [[gueules]]''<ref name=":4" />{{,}}<ref name=":32" />{{,}}<ref>{{Ouvrage |auteur1=Guy Le Hallé |préface=[[Hervé Morin]] |photographe=Yves Buffetaut |titre=Châteaux forts de Basse-Normandie |éditeur=Ysec Éditions |lieu=Louviers |année=2015 |tome=II |pages totales=160 |passage=28 |isbn=978-284673-215-4}}.</ref>.
 
<gallery caption="Représentations de l'émail Plantagenêt">
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