« Abbaye territoriale de Saint-Maurice » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Kailingkaz (discuter | contributions)
Koukla123 (discuter | contributions)
Collège : complément à un paragraphe
Ligne 224 :
En 1994, un prêtre commande des vidéos pédopornographiques, arrêté par la police, il reçoit un « simple avertissement » du juge d’instruction. Il continue d'enseigner au collège de Saint-Maurice. En 1997 il est de nouveau arrêté après avoir agressé deux enfants à l'étranger. Lors de son procès, il avoue des relations avec plusieurs enfants. Pour le [[Lycée-collège de l'Abbaye de Saint-Maurice|collège de l'Abbaye de Saint-Maurice]], deux victimes alléguées sont auditionnées, mais cette partie de l'enquête n'aboutit pas. Le prêtre est condamné à quinze mois de prison avec sursis et retourne à l'état laïc<ref name="RTS" />{{,}}<ref>{{article|périodique=Cath.ch|date=2001-04-09|consulté le=2024-08-21|titre = La communauté consternée et triste|url = https://www.cath.ch/newsf/st-maurice-un-chanoine-de-l-abbaye-soupconne-de-pedophilie/ }}</ref>.
 
En 2023, une enquête de l'émission Mise au Point dénonce plusieurs cas d'abus sexuel dans l'abbaye. Au total, neuf prêtres seraient impliqués dans l'affaire, dont le père abbé [[Jean Scarcella]], en retrait depuis {{date|2023-9}}, ainsi que Roland Jaquenoud, le responsable par intérim de l'institution<ref name="RTS">{{article |langue=fr |titre=Prêtres pédophiles, abus sexuels: les secrets de l'Abbaye de Saint-Maurice |auteur= François Ruchti |url= https://www.rts.ch/info/regions/valais/14476795-pretres-pedophiles-abus-sexuels-les-secrets-de-labbaye-de-saintmaurice.html |périodique=RTS |date=2023-11-19 |consulté le=2024-08-21}}</ref>. Ce dernier se met également en retrait le {{date|2023-11-23}}, et la direction de l'abbaye est confiée à un administrateur apostolique nommé par Rome<ref>{{article|url=https://www.rts.ch/info/regions/valais/14493808-accusations-dabus-a-labbaye-de-saintmaurice-le-pereabbe-par-interim-se-retire.html|périodique=Rts|date=2023-11-23|titre=Accusations d'abus à l'abbaye de Saint-Maurice: le père-abbé par intérim quitte son poste}}</ref> : [[Jean-Michel Girard]], ancien prévôt de la [[congrégation du Grand-Saint-Bernard]]<ref>{{article|url=https://www.cath.ch/newsf/j-m-girard-nomme-delegue-apostolique-de-labbaye-de-saint-maurice/|date=2023-11-28|consulté le=2023-11-28|périodique=Cath.ch|titre=J.M. Girard nommé administrateur apostolique à l’Abbaye de St-Maurice}}</ref>. L'émission de Mise au Point fortement critiquée a fait l'objet de deux plaintes déposées à l'AIEP (autorité d'examens des plaintes en matière de radio-télévision). La deuxième plainte concerne les accusations erronées de la RTS contre Roland Jaquenoud. L'organe de médiation de la RTS est entré en matière par rapport à la violation de sa présomption d’innocence et par rapport à l'inexactitude des faits. Cette plainte sera jugée le 31 octobre 2024<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=accueil |url=https://www.pour-roland-jaquenoud.ch |site=www.pour-roland-jaquenoud.ch |consulté le=2024-10-02}}</ref>.
 
La majorité des affaires auraient eu lieu entre 1995 et 2005, dans des lieux privés, dans les paroisses où officiaient les chanoines de l'abbaye et au collège<ref>{{Article|langue=fr|titre=Neuf prêtres de l’Abbaye de Saint-Maurice accusés d’abus sexuels |périodique= Le Temps|date=2023-11-19|issn=1423-3967|lire en ligne=https://www.letemps.ch/suisse/neuf-pretres-de-l-abbaye-de-saint-maurice-accuses-d-abus-sexuels|consulté le=2023-11-20}}</ref>.