« Jean-Marc Borello » : différence entre les versions

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{{Sujet|Jean-Marc Borello}}, né le {{date-|7 décembre 1957}}, est un [[homme d'affaires]], dirigeantPrésident associatifdu directoire du [https://www.groupe-sos.org/ Groupe SOS] et militant politique [[France|français]].
 
Il est président du directoire du [[groupe SOS]] et assume plusieurs fonctions au sein d'En marche, devenu [[La République en marche]], dont celle de délégué général adjoint depuis 2020.
 
== Biographie ==
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En 2010, Jean-Marc Borello devient le premier président du [[Mouvement des entrepreneurs sociaux]]<ref name="Lejeune" /> qu'il a contribué à créer.
 
Avec les années et le développement important que connaît le groupeGroupe SOS, la notoriété s'amplifie. Jean-Marc Borello est surnommé « le [[Bernard Tapie]] », « l'industriel du social » ou « [[Vivendi]] » par la presse<ref>{{Article|auteur1=|titre=Jean-Marc Borello, traversée en solidaire|périodique=quotidien|date=6 novembre 2013|issn=|lire en ligne=http://www.liberation.fr/futurs/2013/11/06/jean-marc-borello-traversee-en-solidaire_945104|pages=}}</ref>, où il est accusé par certains de reproduire dans le monde associatif {{citation|les logiques prédatrices du capitalisme classique}}, et d’avoir constitué avec le groupe SOS {{citation|un petit empire géré de façon clanique}}<ref name="lemonde18">[https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/12/05/borello-l-homme-qui-fait-du-social-un-business_5392746_3234.html Economie solidaire : Jean-Marc Borello, l’homme qui fait du social un business], ''Le Monde'', 5 décembre 2018.</ref>. Selon ''[[Le Monde]]'', le pouvoir paraît en effet concentré entre les mains du président et de quelques dirigeants du groupe, liés pour certains d’entre eux par des relations affectives ou familiales. Le président de l’[[Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux]] juge que {{citation|cette absence de contrôle démocratique, de contre-pouvoir, pose problème dans un domaine comme l’action sociale}}<ref name="lemonde18"/>. Le quotidien révèle ainsi le conflit d'intérêts relevé par l’[[Agence nationale de contrôle du logement social]], avec quatre dirigeants du groupe SOS ayant bénéficié de conditions très avantageuses pour acheter des appartements faisant partie du patrimoine immobilier du groupe, estimé à 500 millions d'euros<ref>[https://www.lemonde.fr/societe/article/2018/12/05/groupe-sos-un-tresor-immobilier-evalue-a-500-millions-d-euros_5392949_3224.html Groupe SOS : un trésor immobilier évalué à 500 millions d’euros], ''Le Monde'', 5 décembre 2018.</ref>. Le groupe SOS a répondu qu'il devait se séparer de ces logements, une simple priorité d'information à des salariés ayant été actée par les conseils d'administration du groupe après évaluation par un expert indépendant assermenté<ref>{{Lien web|titre=Communiqué du Groupe SOS|url=http://www.groupe-sos.org/actus/2968/En_r_ponse_un_article_du_journal_Le_Monde_du_5_d_cembre_dernier|site=site du Groupe SOS|date=|consulté le=}}</ref>{{Refins}}. Le groupe en publiant l'intégralité de la procédure suivie à l'époque<ref>{{Lien web|langue=|titre=Note cession immobilière|url=http://www.groupe-sos.org/media/doc/temp/note_cession.pdf|site=site du Groupe SOS|date=|consulté le=}}</ref>{{Refins}} explique pour sa part que ces logements étaient « non conventionnés ou inadaptés à l’activité de la Coopérative ».
 
Jean-Marc Borello est aussi décrit en patron se déplaçant en voiture avec chauffeur, passant des week-ends dans une propriété du groupe à [[Hautefeuille (Seine-et-Marne)|Hautefeuille]], Les Tournelles, un château avec piscine, jacuzzi, salle de projection et parc avec kangourous, {{citation|des signes qui passent mal dans le milieu de l’action sociale et qui contrastent avec le sort des salariés de base}}<ref name="lemonde18" />.
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En {{date-|janvier 2018}}, Jean-Marc Borello remet son rapport à la ministre du Travail sur les politiques d'inclusion<ref>{{Lien web|titre=Insertion professionnelle, Jean-Marc Borello remet son rapport|url=https://www.la-croix.com/Economie/Social/Insertion-Jean-Marc-Borello-remet-rapport-2018-01-16-1200906169|site=www.la-croix.fr|date=16 janvier 2018|consulté le=}}</ref>. Ce rapport « Donnons-nous les moyens de l'inclusion » propose la transformation des contrats aidés<ref>{{Lien web|titre=Contrats aidés : Muriel Pénicaud et Jean-Marc Borello veulent «démontrer que nul n’est inemployable»|url=http://www.leparisien.fr/economie/emploi/contrats-aides-muriel-penicaud-veut-demontrer-que-nul-n-est-inemployable-16-01-2018-7502967.php|site=leparisien.fr|date=16 janvier 2018|consulté le=}}</ref>, notamment en sélectionnant les employeurs qui peuvent y recourir<ref>{{Lien web|titre=Rapport de Jean-Marc Borello : Contrats aidés, des employeurs désormais « sélectionnés »|url=https://www.lesechos.fr/economie-france/social/0301159192046-contrats-aides-des-employeurs-desormais-selectionnes-2145258.php|site=lesechos.fr|date=16 janvier 2018|consulté le=}}</ref>, l'intégralité s'inscrivant dans le secteur non marchand<ref>{{Lien web|titre=Contrats aidés: les employeurs seront « sélectionnés », indiquent Muriel Pénicaud et Jean-Marc Borello|url=http://www.liberation.fr/france/2018/01/15/contrats-aides-les-employeurs-seront-selectionnes-indique-penicaud_1622698|site=www.liberation.fr|date=15 janvier 2018|consulté le=}}</ref>. L'accent est mis sur la formation et l'accompagnement des personnes dans leur parcours d'insertion<ref>{{Lien web|titre=Rapport de Jean-Marc Borello : accompagner les personnes dans leur parcours d'insertion|url=https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/franceinfo/l-eco/video-jean-marc-borello-sur-la-fin-des-contrats-aides-on-ne-subventionne-plus-l-emploi-on-accompagne-la-personne-dans-son-parcours-d-insertion_2565887.html|site=francetvinfo.fr|date=17 janvier 2018|consulté le=}}</ref>.
 
En {{date-|septembre 2019}}, Jean-Marc Borello indique vouloir créer avec le groupeGroupe SOS [https://www.1000cafes.org/]{{Unité|1000|cafés}} en zone rurale<ref>{{Lien web|auteur1=La Nouvelle République|titre=Le GROUPE SOS veut ouvrir 1000 nouveaux cafés dans les campagnes|url=le-groupe-sos-veut-ouvrir-1-000-nouveaux-cafes-dans-les-campagnes|site=www.lanouvellerepublique.fr|périodique=|date=|consulté le=2019-10-03}}</ref>, des lieux « multiservices » dans des communes où les commerces ont disparu<ref>{{Lien web|auteur1=|titre=Comment Jean-Marc Borello compte réussir l'opération "1000 cafés"|url=https://www.parismatch.com/Actu/Politique/Comment-Jean-Marc-Borello-compte-reussir-l-operation-1000-cafes-1650690|site=www.parismatch.com|périodique=|date=4 octobre 2019|consulté le=2019-10-05}}</ref>.
 
=== Accusations de harcèlement et d'agressions sexuelles ===
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