« Jean-Baptiste Dumay » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
Mro (discuter | contributions) m réouverture |
A Chelles : pas comme maire |
||
Ligne 1 :
'''Jean-Baptiste Dumay''' est un [[ouvrier]], [[Syndicalisme|syndicaliste]] et [[personnalité politique|homme politique]] [[socialiste]] [[France|français]], né en [[1841]] au [[Le Creusot|Creusot]] et mort à [[Paris]] en [[1926]]<ref>Sauf précision contraire, les éléments biographiques proviennent de Jean Jolly (dir.), ''Dictionnaire des parlementaires français : notices biographiques sur les ministres, sénateurs et députés français de 1889 à 1940'', [[Presses universitaires de France|PUF]], Paris, 1960 {{ISBN|2-1100-1998-0}}, pp. 1548-1550, [http://www.assembleenationale.fr/histoire/biographies/1889-1940/ en ligne] sur [http://www.assemblee-nationale.fr www.assemblee-nationale.fr] (consulté le 31/07/2008).</ref>. [[Tour (Machine-outil)|Tourneur]] aux usines [[Schneider (société)|Schneider]], il prit part à l'organisation des grèves de [[1870]] et à la constitution d'une section de l'[[Association internationale des travailleurs|Internationale]] dans sa ville natale. En [[1871]], c'est lui qui dirigea, en tant que [[maire]], la brève [[Commune de Paris (1871)|Commune]] du Creusot. Pour échapper à la répression, il s'exila en [[Suisse]]. Rentré en France en [[1880]], il fut élu membre du [[conseil municipal]] de [[Paris]] ([[1887]]-[[1890]]), puis [[député]] de la [[département de la Seine|Seine]] ([[1889]]-[[1893]]). Il fut
== Biographie ==
Ligne 47 :
Lors des élections législatives de [[1893]], il ne se représente pas à Paris mais démissionne de son parti pour se porter candidat, comme [[Socialistes indépendants|socialiste indépendant]], dans la première circonscription de [[Saint-Étienne]]. Il est devancé au premier tour et battu au second par le candidat [[Opportunisme|opportuniste]] Oriol<ref>Jean Jolly, op. cit., p. 1550 : au premier tour, le 20 août, Oriol rassemble 5972 suffrages contre 4276 à Dumay et 1256 à Fonteney ; le 3 septembre, le second tour donne encore 5118 voix à Oriol, contre 4891 à Dumay.</ref>. Dumay est alors embauché comme [[Comptabilité|comptable]] par la [[mairie]] de [[Saint-Ouen]] puis, en [[1896]], nommé régisseur-comptable de la [[Bourse du travail]] de Paris, sur proposition de la Commission du travail du [[Conseil municipal]]<ref>Ibid. : à l'occasion de la réouverture de l'institution, qui avait été fermée en 1893 sous le ministère [[Charles Dupuy]].</ref>. Il occupera cette fonction jusqu'à sa retraite en [[1906]].
On le retrouve au début de la [[
Il meurt à Paris le [[27 avril]] [[1926]], à l'âge de 85 ans.
|