« Pat Riley » : différence entre les versions

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{{Voir homonymes|Riley}}
{{Infobox biographieJoueur de basket-ball
| nom = Pat Riley
| image =PatRiley Pat Riley.jpg
| taille image =200 250
| legendelégende =
| nom de naissance =Patrick James Riley
| surnomnationalité = ={{États-Unis}}
| date de naissance = {{Date de naissance|20|mars3|1945|en basket-ball|âge=oui}}
| lieu de naissance = [[Rome (New York)|Rome]], [[État de New York|New York]]
| date de décès = =
| âgelieu aude décès = =
| lieutaille de décès = {{taille|m=1.93}}
| nationalitépoids = {{États-Unispoids|kg=93}}
| professionsurnom = The Godfather
| club actuel =
| occupation =Joueur de [[basket-ball]]<br>Entraîneur de basket-ball
| formationnuméro en club = 42, =12
| position = [[Arrière (basket-ball)|Arrière]], [[Ailier (basket-ball)|Ailier]]
| hommage =
| saison junior = 1963-1967
| activités autres =
| noteclub junior = [[Wildcats du =Kentucky]]
| familleannée draft = [[Draft 1967 =de la NBA|1967]]
| position draft = {{7e}}
| franchise draft = [[Rockets de San Diego]]
| saison = {{nobr|[[Saison NBA 1967-1968|1967-1968]]}}<br />[[Saison NBA 1968-1969|1968-1969]]<br />[[Saison NBA 1969-1970|1969-1970]]<br />[[Saison NBA 1970-1971|1970-1971]]<br />[[Saison NBA 1971-1972|1971-1972]]<br />[[Saison NBA 1972-1973|1972-1973]]<br />[[Saison NBA 1973-1974|1973-1974]]<br />[[Saison NBA 1974-1975|1974-1975]]<br />[[Saison NBA 1975-1976|1975-1976]]<br />[[Saison NBA 1975-1976|1975-1976]]
| club = [[Rockets de San Diego]]<br />Rockets de San Diego<br />Rockets de San Diego<br />{{nobr|[[Lakers de Los Angeles]]}}<br />Lakers de Los Angeles<br />Lakers de Los Angeles<br />Lakers de Los Angeles<br />Lakers de Los Angeles<br />Lakers de Los Angeles<br />[[Suns de Phoenix]]
| points club = {{0}}7,9<br />{{0}}8,8<br />{{0}}5,3<br />{{0}}4,9<br />{{0}}6,7<br />{{0}}7,3<br />{{0}}9,5<br />11,0<br />{{0}}5,5<br />{{0}}4,6
| année sélection =
| équipe nationale =
| points sélection =
| saison entraîneur = 1979-1981<br />1981-1990<br />1991-1995<br />1995-2003<br />2005-2008
| club entraîneur = {{nobr|[[Lakers de Los Angeles]] ({{abréviation|assi.|assistant}})}}<br />Lakers de Los Angeles<br />[[Knicks de New York]]<br />[[Heat de Miami]]<br />Heat de Miami
| NCBHOF année =
| HOF année = 2008
| FIBAHOF année =
}}
'''Patrick James Riley''', dit '''Pat Riley''', (né le [[20 mars en sport|20 mars]] [[1945 en sport|1945]] à Rome, [[New York]] - ) est un ancien entraîneur de [[basket-ball]] [[États-Unis|américain]] qui a remporté quatre titres [[National Basketball Association|NBA]], en plus d’un autre titre en tant que joueur. Il est actuellement ''General Manager'' des [[Miami Heat]].
 
'''Patrick James Riley''', dit '''Pat Riley''' (né le {{Date|20|mars|1945}} à [[Rome (New York)|Rome]], dans l'[[État de New York]]), est l'une des personnalités les plus importantes de la [[National Basketball Association]] (NBA). Après une carrière universitaire où il participe au [[Championnat NCAA de basket-ball 1966|''{{lang|en|Final Four}}'' 1966]] avec les [[Wildcats du Kentucky]], s'inclinant en finale face à [[Miners de l'UTEP|Texas Western]]. Choisit en septième position de la [[Draft 1967 de la NBA|draft NBA]] par les [[Rockets de San Diego]], il fait l'essentiel de sa carrière, parvenant à trois reprises aux [[Finales NBA]], remportant le titre en [[Finales NBA 1972|1972]] face aux [[Knicks de New York]] avant d'échouer face à ce même adversaire l[[Finales NBA 1973|édition suivante]]. Il atteint une nouvelle fois les Finales en [[Finales NBA 1976|1976]], avec les [[Suns de Phoenix]], lors de sa dernière saison.
Riley est réputé comme un entraîneur très dur envers ses joueurs, à qui il faisait subir des entraînements très physiques.
 
Après avoir participé à la victoire lors des [[Finales NBA 1980|Finales 1980]] en tant qu'assistant de [[Paul Westhead]] chez les Lakers, il accède au poste d'entraîneur en chef de la franchise, et parvient à quatre reprises successives aux Finales, remportant le titre en [[Finales NBA 1982|1982]] face aux [[Sixers de Philadelphie]] qui prennent leur revanche l'[[Finales NBA 1983|année suivante]], s'inclinant en [[Finales NBA 1984|1984]] face aux [[Celtics de Boston]] avant de remporter un nouveau titre en [[Finales NBA 1985|1985]], face à ces mêmes Celtics. Ces deux franchises se retrouvent à ce stade en [[Finales NBA 1987|1987]], victoire des Lakers qui réalisent un ''{{lang|en|back to back}}'', conserver le titre NBA, en battant les [[Pistons de Detroit]] en [[Finales NBA 1988|1988]]. Sa carrière chez les Lakers s'achèvent en 1990. Il entraîne ensuite les [[Knicks de New York]] de 1991 à 1995, atteignant les Finales en [[Finales NBA 1994|1994]], défaite face aux [[Rockets de Houston]]. En 1995, il rejoint le [[Heat de Miami]], remportant un cinquième titre en tant qu'entraîneur principal en [[Finales NBA 2006|2006]] face aux [[Mavericks de Dallas]]. Durant sa carrière d'entraîneur, il est désigné à trois reprises [[NBA Coach of the Year|entraîneur de l'année]], en [[Saison NBA 1989-1990|1990]], [[Saison NBA 1992-1993|1993]] et [[Saison NBA 1996-1997|1997]]. Il est introduit au sein du [[Basketball Hall of Fame]] en cette qualité de coach. Devenu ''{{lang|en|General manager}}'' du Heat, il est désigné [[NBA Executive of the Year|dirigeant de l'année]] en [[Saison NBA 2010-2011|2011]] avant de remporter deux nouveaux titres NBA, en [[Saison NBA 2011-2012|2012]] et [[Saison NBA 2012-2013|2013]]. Il est introduit au sein du [[Basketball Hall of Fame]] en cette qualité de coach.
 
Il remporte ainsi neuf titres NBA, le premier en tant que joueur, puis un en tant qu'assistant entraîneur, cinq en tant qu’entraîneur et deux en tant que dirigeant.
 
Riley est réputé comme un entraîneur très dur envers ses joueurs, à qui il faisait subir des entraînements très physiques. Il fut également l'un des principaux utilisateurs de la stratégie dite du ''{{lang|en|[[Run and gun (basket-ball)|run and gun]]}}''.
 
== Biographie ==
Pat Riley est un joueur athlétique et polyvalent, ailier réputé à l’université de [[Kentucky]] qui perd le [[Final Four basket-ball NCAA|titre NCAA]] en [[1966 en sport|1966]] face à Texas Western (maintenant connue sous le nom de UTEP - ''University Texas El Paso''). Riley a été drafté par l’équipe [[NFL]] ([[football américain]]) des [[Dallas Cowboys]] au 11{{e}} tour de la [[Draft (sport)|draft]] [[1967 en sport|1967]], mais il se lance dans le [[basket-ball]]. Il débute en [[1967 en sport|1967]] en intégrant la nouvelle franchise des [[San Diego Rockets]], où il restera trois saisons, avant d'être transféré aux [[Los Angeles Lakers]].
 
=== Débuts ===
Riley est un joueur de banc au début des [[années 1970]], avec les [[Los Angeles Lakers]], avec qui il remporte le titre de champion en [[1972 en sport|1972]]. Il ne perce jamais réellement en tant que joueur, et prend rapidement sa retraite. Il retourne néanmoins en NBA au début des [[années 1980]], en tant qu’''assistant coach'' aux Lakers.
 
Son père, Lee Riley, a évolué pendant {{nobr|22 ans}} en [[ligue mineure de baseball]], disputant également quatre matchs avec les [[Phillies de Philadelphie]] en 1944<ref name="sportscasting"/>. Le frère aîné de Pat, Lee, a joué au [[football américain]] à l'université de Détroit avant d'évoluer sept saisons en [[NFL]] avec les [[Lions de Détroit]], les [[Eagles de Philadelphie]], les [[Giants de New York]] et les [[Titans de New York]] de 1955 à 1962<ref name="sportscasting"/>.
Riley accède au poste d’entraîneur en [[1982 en sport|1982]], il remporte le titre dès sa première année en battant en finales les [[Philadelphia Sixers]], grâce au duo [[Magic Johnson]] - [[Kareem Abdul-Jabbar]]. Les deux équipes se retrouvent en finales l’année suivante, mais les Lakers sont balayés en 4 manches.
 
Lors de ses étude au lycée Linton de Schenectady, dans l'[[État de New York]], Pat Riley est la star de l'école : en plus du basket-ball, il est également un espoir de base-ball, au poste ''{{lang|en|[[wide receiver]]}}'', et le ''{{lang|en|[[quarterback]]}}'' de l'équipe de football<ref name="sportscasting"/>. Durant ses années de lycée, il affronte un certain [[Lew Alcindor]], le pivot ''{{lang|en|Power Memorial High School}}'' de New York<ref name="dailygazette">{{Lien web |auteur= Mike MacAdam |url= https://dailygazette.com/2008/09/05/0905_riley/ |titre= Linton grad Pat Riley, Class of ’63, bound for Basketball Hall of Fame [site= dailygazette.com |langue=en |date= 5 septembre 2008}}.</ref>. Après l'obtention de son diplôme, il renonce à évoluer en football universitaire avec les [[Crimson Tide de l'Alabama|Crimson Tide]] de l'[[université d'Alabama]] dirigés par [[Bear Bryant|Paul « Bear » Bryant]], préférant se consacrer au basket<ref>{{Lien web |url= https://www.si.com/nba/cavaliers/nba/cavaliers/nba-amico/basketball-links-to-nfl-draft |titre= Feeling a draft: The NBA's high-profile links to the NFL's gala |auteur=Colton Jones |langue=en |site= si.com |date=24 avril 2020}}.</ref>.
De retour en finales NBA en [[1984 en sport|1984]], les Lakers perdent cette fois ci contre les [[Boston Celtics]] de [[Larry Bird]]. Cependant, Riley remporte son second titre en tant qu’entraîneur en [[1985 en sport|1985]] quand les Lakers battent les Celtics en six manches lors des finales.
 
=== Wildcats du Kentucky ===
En [[1986 en sport|1986]], les Lakers sont battus en 5 manches en finales de Conférence Ouest par les [[Houston Rockets]] d’[[Hakeem Olajuwon]] et [[Ralph Sampson]].
 
Il rejoint les [[Wildcats du Kentucky]], équipe de la [[Southeastern Conference]] (SEC), dirigée par [[Adolph Rupp]]. Il perd en finale du [[Championnat NCAA de basket-ball 1966|''{{lang|en|Final Four}}'' 1966]] face aux [[Miners de l'UTEP|Texas Western]], de l'[[université du Texas à El Paso]]. Malgré une saison régulière invaincue de son adversaire, l'équipe des Wildcats est favorite de la finale, mais s'incline sur le score de {{nobr|72 à 65}}. Cette victoire de Texas Western est la première d'une équipe dont le cinq majeur est composé de joueurs noirs<ref name="sportscasting">{{Lien web |langue=en |auteur= Rita DeMichiel |url= https://www.sportscasting.com/pat-riley-recalls-historic-march-madness-moment-in-kentuckys-loss-to-texas-western/ |titre= Pat Riley Recalls Historic March Madness Moment in Kentucky’s Loss to Texas Western |site= sportscasting.com |date= 28 avril 2020}}.</ref> est racontée dans le film ''[[Les Chemins du triomphe]]'' en {{date-|janvier 2006}}<ref>{{Lien web |url= http://www.espn.com/espn/page2/story?page=turner/060112 |titre= Riley remembers |auteur=Miki Turner |site= espn.com }}.</ref>. Riley inscrit {{Unité|19 points}} lors de cette rencontre<ref name="sportscasting"/>.
L’équipe des Lakers [[1987 en sport|1987]] pilotée par Riley est considérée comme l’une des meilleures de l’histoire de la NBA. Grâce à [[Magic Johnson]], [[James Worthy]], [[Kareem Abdul-Jabbar]], et des ''role players'' tels que [[Michael Cooper]] et [[Byron Scott]], les Lakers retrouvent le titre de champion, une nouvelle fois face aux Celtics.
 
Durant ses trois années avec Kentucky<ref group="Note">À cette époque, les joueurs de première année, ''{{lang|en|freshman}}'' n'évoluent pas dans la la ''{{lang|en|varsity team}}'', équipe de l'université.</ref>, où il participe à {{Unité|80 rencontres}}, il totalise {{Unité|1464 points}}, {{Unité|672 rebonds}} et {{Unité|159 passes}}, pour des moyennes respectives de {{Unité|18.3|points}}, {{Unité|8.2 rebonds}} et {{Unité|2 passes}}<ref>{{Lien web |url= https://www.sports-reference.com/cbb/players/pat-riley-1.html |titre= Pat Riley |langue=en |site= sports-reference.com }}.</ref>. Pour la saison 1965-1966, il est nommé dans le premier cinq ''{{lang|en|All Sec}}'', dans l'équipe type du tournoi NCAA et meilleur joueur de la SEC<ref>{{Lien web |url= https://www.sports-reference.com/cbb/conferences/sec/1966.html |titre= 1965-66 Southeastern Conference Season Summary |langue=en |site= sports-reference.com}}.</ref>. La saison suivante, il est présent dans la ''{{lang|en|All Sec 2nd Team}}''<ref>{{Lien web |url= https://www.sports-reference.com/cbb/conferences/sec/1967.html |titre= 1966-67 Southeastern Conference Season Summary |langue=en |site= sports-reference.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |url= https://ndsmcobserver.com/2020/09/yturralde-understanding-the-legend-of-pat-riley/ |titre=
Un des plus célèbres moments de la carrière de Riley eut lieu pendant la célébration du titre, quand il promit à la foule de réaliser le doublé lors de la parade à [[Los Angeles]]. Bien que les Lakers version [[1988 en sport|1988]] ne remportèrent pas autant de matchs que l’année précédente, ils deviennent la première équipe en 20 ans à réaliser le doublé face aux [[Detroit Pistons]].
Yturralde: Understanding the legend of Pat Riley |auteur= Inigo Yturralde |site= ndsmcobserver.com |date= 7 septembre 2020}}.</ref>. Son {{numéro|42}} est retiré par les Wildcats<ref>{{Lien web |url= https://ukathletics.com/sports/2015/9/29/_131461809639196769.aspx |titre= Men's Basketball Retired Jerseys |langue=en }}.</ref>.
 
=== Joueur NBA ===
En [[1989 en sport|1989]], handicapés par les blessures, les Lakers se font balayer en 4 manches dans un remake des finales face aux Pistons.
 
Sélectionné en septième position lors de la [[Draft 1967 de la NBA|draft NBA]], il est le premier choix des [[Rockets de San Diego]], nouvelle franchise<ref name="sportscasting"/>. Il dispute {{Nombre|80 rencontres}} lors de la [[Saison NBA 1967-1968|première saison]], avec {{Unité|7.9 points}}, {{Unité|2.2 rebonds}} et {{Unité|1.7 passes}}<ref name="nba">{{Lien web |url= https://www.basketball-reference.com/players/r/rileypa01.html |titre= Pat Riley |langue=en |site= basketball-reference.com}}.</ref>. Il dispute ses premiers matchs de playoffs la [[Saison NBA 1968-1969|saison suivante]], les Rockets d'inclinant {{nobr|4 ) 2}} face aux [[Hawks d'Atlanta]]. Il joue une troisième saison avec les Rockets, avant d'être sélectionné lors de l'[[Draft d'expansion NBA 1970|expansion draft]] par les [[Trail Blazers de Portland]] avant de faire l'objet d'un transfert aux [[Lakers de Los Angeles]]. Sa première saison se termine en finale de conférence face aux [[Bucks de Milwaukee]] sur le score de {{nobr|4 à 1}} où il dispute les cinq matchs de cette opposition.
Riley démissionne de son poste après une défaite en 5 manches face aux [[Phoenix Suns]] durant les play-offs [[1990 en sport|1990]]. Des rumeurs circulent sur son compte, le disant colérique et dur envers ses joueurs.
 
Après une [[Saison NBA 1971-1972|saison régulière]] où il a pour statistiques {{Unité|6.7 points}}, {{Unité|1.9 rebond}} et {{Unité|1.1 passe}}, il participe aux quinze rencontres de playoffs de sa franchise, qui l'emporte {{nobr|4 à 0}} face aux [[Bulls de Chicago]], {{nobr|4 à 2}} face aux Bucks de Milwaukee avant de remporter le titre en battant les [[Knicks de New York]] sur le score de {{nobr|4 à 1}}. Il participe aux cinq rencontres de ces [[Finales NBA 1972|Finales]], avec un temps de jeu de {{Nombre|16.3 minutes}}. Il réussit {{Unité|5.2 points}}, {{Unité|1.9 rebond}} et {{Unité|0.9 passe}} durant ces playoffs<ref>{{Lien web |url= https://www.basketball-reference.com/players/r/rileypa01/gamelog/1972/ |titre= Pat Riley 1971-72 Game Log |site= basketball-reference.com}}.</ref>.
[[Fichier:Pat Riley going for a lay-up.jpg|vignette|Pat Riley, réalisant un ''{{lang|en|lay-up}}''|alt=Joueur de basket-ball, sautant en l'air, tenant le ballon de sa main droite, pour le déposer dans le panier.]]
Les Lakers atteignent de nouveau les Finales lors de la [[Saison NBA 1972-1973|saison 1972-1973]] où ils sont opposés aux Knicks de New York, qui prennent leur revanche par une victoire {{nobr|4 à 1}}. Riley dispute sept rencontres de playoffs, dont une défaite en finale, pour un apport lors de {{Unité|2.6 points}}, {{Unité|0.7 rebond}} et {{Unité|1 passe}}<ref name="nba"/> contre {{Unité|9.4 points}}, {{unité|1.8 rebond}} et {{Unité|2.1 passes}} en saison régulière<ref name="nba"/>. Sa [[Saison NBA 1973-1974|saison 1973-1974]] est la plus accomplie en termes de points, {{Unité|11|}} et de passes, {{Unité|2.6|}}, statistiques auxquelles il ajoute également {{Unité|1.8 prise}}<ref name="nba"/>. Il participe aux cinq rencontres de playoffs, les Lakers s'inclinant en demi-finales de Conférence face aux Bucks sur le score de {{nobr|4 à 1}}. Il apporte {{Unité|7.8 points}}, {{Unité|1.2 rebond}} et {{Unité|2.0 passes}}<ref name="nba"/>. La saison suivante, Les Lakers échouent dans leur tentative d'accéder aux playoffs.
 
En [[Saison NBA 1975-1976|1975-1976]], il dispute deux rencontres avant de faire partie d'un échange en décembre qui l'envoie chez les [[Suns de Phoenix]] contre {{lien|John Roche (basket-ball)|trad=John Roche (basketball)|texte=John Roche}} et un deuxième tour de draft<ref name="nba"/>. Il dispute {{Unité|60 rencontres}} de saison régulière avec sa nouvelle franchise, pour des statistiques de {{Unité|4.6 points}}, {{Unité|0.8 rebond}} et {{Unité|1 passe}}<ref name="nba"/>. Il participe à cinq rencontres playoffs, deux lors de la victoire face aux [[SuperSonics de Seattle]], deux lors de la victoire {{nobr|4 à 3}} face aux [[Warriors de Golden State]] en finale de conférence et une lors des [[Finales NBA 1976|Finales]] face aux [[Celtics de Boston]], ces derniers s'imposent sur le score de {{nobr|4 à 2}}. Sur ces playoffs, il inscrit {{Nombre|2.6 points}} et délivre {{Nombre|1 passe}} en moyenne<ref name="nba"/>.
 
Il termine sa carrière de joueur en fin de saison, devenant l'année suivante commentateur radio chez les Lakers<ref>{{lien web |url= https://sport-net.org/why-did-pat-riley-leave-the-lakers/ |titre= Why did Pat Riley leave the Lakers?|auteur= Bobbie Thomley |site= sport-net.org|date=8 février 2021}}.</ref>.
 
=== Carrière d'entraîneur ===
 
==== Lakers de Los Angeles ====
 
Un accident de vélo de [[Jack McKinney (basket-ball)|Jack McKinney]] place [[Paul Westhead]] à la tête des Lakers{{Sfn|Bird|Johnson|MacMullan|2017|p=98}}. Ce dernier prend Riley comme assistant{{Sfn|Bird|Johnson|MacMullan|2017|p=98}}. Cette première saison se conclue par une victoire lors des [[Finales NBA 1980|Finales 1980]]. Au début de la troisième saison de celui-ci à la tête des Lakers, un affrontement avec [[ Magic Johnson]] sur la façon de jouer, Westhead privilégiant le jeu posé sur demi-terrain par opposition au jeu rapide désiré par son jeune meneur, provoque le licenciement du coach, au profit de Pat Riley{{Sfn|Bird|Johnson|MacMullan|2017|p=104-105}}. Les Lakers, qui s'imposent ensuite à {{Unité|17 reprises}} sur les vingt rencontres suivantes{{Sfn|Bird|Johnson|MacMullan|2017|p=104-105}} atteignent les playoffs, infligent un {{nobr|4 à 0}} aux Suns en demi-finale de conférence puis aux [[Spurs de San Antonio]] en finale de la conférence ouest, avant de remporter le titre de champion NBA face aux [[Sixers de Philadelphie]] lors des [[Finales NBA 1982|Finales]]. Il devient ainsi l'un des rares à remporter le titre NBA en tant que joueur et entraîneur avec la même franchise, comme [[Bill Russell]], [[Tom Heinsohn]], puis il est rejoint par [[Billy Cunningham]] en 1983 et [[K. C. Jones]] en 1984<ref>{{Ouvrage |prénom1=David |nom1=Blevins |titre= The Sports Hall of Fame Encyclopedia |sous-titre= Baseball, Basketball, Football, Hockey, Soccer |volume=1 |éditeur=Rowman & Littlefield |année= 2012 |pages totales= 1291 |isbn= 9780810861305 |passage= 807 Riley, Patrick James |lire en ligne= https://books.google.fr/books?id=aB8sCV5nVaoC&dq=russell+cunningham+kc+jones+riley&hl=fr&source=gbs_navlinks_s }}.</ref>{{,}}<ref group="Note">[[George Senesky]] a remporté le titre Basketball Association of America, renommé [[National Basketball League (États-Unis)|National Basketball League]] en 1946 avec les [[Warriors de Philadelphie]] avant de remporter le titre en [[Saison NBA 1955-1956|1955-1956]] en tant que coach.</ref>. La saison suivante, l'équipe de Riley atteint de nouveau les [[Finales NBA 1983|Finales]], après avoir éliminé les Trail Blazers de Portland par {{nobr|4 à 1}}, les Spurs de San Antonio par {{nobr|4 à 2}}. En finale, les Lakers subissent un ''{{lang|en|sweep}}'', {{nobr|4 à 0}} face aux Sixers de Philadelphie.
 
L'affiche des [[Finales NBA 1984|Finales 1984]] présente l'opposition attendue par tous les suiveurs et fans de la NBA depuis l'arrivée dans la ligue de Magic Johnson et [[Larry Bird]] en 1979 : les Lakers face aux Celtics. Ces derniers ont remportés les sept titres lors des [[Rivalité entre les Celtics et les Lakers|opposant ces deux franchises]]. [[Jerry West]], manager des Lakers, a perdu six de ces oppositions{{Sfn|Bird|Johnson|MacMullan|2017|p=104-135}}. Riley qui a remporté le titre BNA en 1972 avec West, face aux [[Knicks de New York]], a lui perdu aussi une finale face aux Celtics, mais avec les Suns de Phoenix. Les Lakers sont proches de mener {{nobr|3 à 1}} mais une échauffourée, le joueur des Celtics [[Kevin McHale]], répondant à la logique {{citation|pas de [[Double-pas|lay-ups]] facile}}, envoie [[Kurt Rambis]] faire un vol plané{{Sfn|Bird|Johnson|MacMullan|2017|p=154-155}}, change la physionomie du match et les Celtics égalisent. Le vainqueur de la série est désigné lors du {{nobr|match 7}}, Les Celtics s'imposant au [[Boston Garden]] sur le score de {{nobr|111 à 102}}.
[[Fichier:Kareem Magic Lipofsky.jpg|vignette|Magic Johnson et Kareem Abdul-Jabbar lors des Finales 1985.]]
Durant l'intersaison, Riley a une démarche peu ordinaire : il écrit une lettre personnalisée à chacun de ses joueurs{{Sfn|Bird|Johnson|MacMullan|2017|p=166}}. Très remonté par la défaite de la saison précédente, il déclare dès le premier entraînement : {{Citation|pas de {{lang|en|lay-ups}}... À partir de maintenant, si vous ne m'éjectez pas le joueur qui file au panier, si vous ne me l'envoyez pas le cul par terre, je vous colle une amende {{Sfn|Bird|Johnson|MacMullan|2017|p=167}}}}. Il instaure également un nouvel exercice nommé écran-retard qui demande au défenseur de maintenir le rebondeur à l'écart pendant {{Unité|24 secondes}}{{Sfn|Bird|Johnson|MacMullan|2017|p=166}}. Il instaure également le CBE, ''{{lang|en|Career Best Effort}}'', évaluation statistique qui a pour but que chaque joueur progresse de 1 % sur la saison{{Sfn|Bird|Johnson|MacMullan|2017|p=169}}. Si cet objectif est difficile à réaliser pour les vedettes Magic Johnson et [[Kareem Abdul-Jabbar]], Riley pensait que {{citation|si les douze autres joueurs y parvenaient, on aurait une bonnes chances de sortir vainqueurs}}{{Sfn|Bird|Johnson|MacMullan|2017|p=169}}. Celtics et Lakers s'affrontent de nouveau lors des [[Finales NBA 1985|Finales 1985]] pour le titre de champion NBA. La défaite {{nobr|148 à 114}} lors du {{nobr|match 1}}, connue sous le nom de ''{{lang|en|Memorial Day Massacre}}'', provoque une grosse colère du coach qui impose à ses joueurs une séance de visionnage de trois heures, insistant sur les piètres performances de ses joueurs, seulement {{Unité|12 points}} et {{Unité|3 rebonds}} de Kareem Abdul-Jabbar, {{citation|arme offensive {{numéro|1}} des Lakers, {{Unité|10 points}}, {{Unité|12 passes}} mais seulement un rebond, de Magic Johnson, Unité|11 tirs}} manqués sur 20 par [[James Worthy]]{{Sfn|Bird|Johnson|MacMullan|2017|p=181-182}}. Avant le {{nobr|match 2}}, Abdul-Jabbar s'excuse auprès de ses coéquipiers ; il réalise un match à {{Unité|30 rebonds}}, {{Unité|17 rebonds}}, {{Unité|8 passes}} et {{Unité|3 contres}} qui permet aux Lakers de s'imposer {{nobr|109 à 102}}{{Sfn|Bird|Johnson|MacMullan|2017|p=183-184}}. Les Lakers remportent deux des trois rencontres suivantes, disputés au [[The Forum (Inglewood)|The Forum d'Inglewood]]<ref group="Note">Cette édition est la première à se disputer selon le format 2-3-2, deux premières rencontres chez l'équipe avec le meilleur bilan, les trois rencontres, si nécessaires, chez son adversaire, et les deux dernières, toujours si nécessaire, de nouveau sur le terrain de la franchise avec le meilleur bilan.</ref>. Les Lakers, avec {{Unité|29 points}} de Abdul-Jabbar, désigné [[Trophée Bill Russell du meilleur joueur des Finales NBA|meilleur joueur des Finales]], s'imposent sur le score de {{nobr|111 à 100}}, devenant la première franchise à remporter le titre au Boston Garden.
 
En [[Playoffs NBA 1986|1986]], les Finales n'opposent pas comme les deux saisons précédentes Celtics et Lakers, ces derniers, s'inclinant {{nobr|4 à 1}} en finale de conférence face à la franchise des [[Rockets de Houston]] qui s'appuie sur ''{{lang|en|Twin Towers}}'' [[Ralph Sampson]] et [[Hakeem Olajuwon]]<ref>{{Lien web |langue=en |url= https://www.washingtonpost.com/archive/sports/1986/05/19/rockets-triumph-behind-olajuwon/dac93180-3993-406d-9686-c85efd54c54b/ |titre= Rockets Triumph Behind Olajuwon |auteur= Anthony Cotton |site= washingtonpost.com |date= 19 mai 1986 }}.</ref>.
 
Lors de la [[Saison NBA 1986-1987|saison 1986-1987]], Riley modifie de son équipe ses options, désignant désormais Magic Johnson comme son option offensive {{numéro|1}} afin de soulager Kareem Abdul-Jabbar. Mes Lakers terminent avec le meilleur bilan de la ligue. En [[Playoffs NBA 1987]], ils éliminent les [[Nuggets de Denver]] sur un ''{{lang|en|sweep}}'', {{nobr|3 à 0}}, puis les [[Warriors de Golden State]] par {{nobr|4 à 1}} et les [[SuperSonics de Seattle]] en finale de conférence sur le score de {{nobr|4 à 0}}. Les [[Finales NBA 1987|Finales]]<ref name="finales87">{{Lien web |langue=en |url= https://lakersnation.com/this-day-in-lakers-history-magic-johnson-kareem-abdul-jabbar-lead-l-a-to-10th-championship-with-game-6-victory-over-celtics-in-1987-nba-finals/ |titre= This Day In Lakers History: Magic Johnson & Kareem Abdul-Jabbar Lead L.A. To 10th Championship With Game 6 Victory Over Celtics In 1987 NBA Finals |auteur= Damian Burchardt |site= lakersnation.com |date=6/14/2023}}.</ref>. Les Lakers profitent de l'avantage du terrain pour remporter les deux premières manches. Au boston Garden, les Celtics remportent le {{nobr|match 3}}, mais s'inclinent lors du match suivant, puis remportent la cinquième manche pour revenir à {{nobr|3 à 2}}. Les Lakers l'emportent à domicile sur le score de {{nobr|106 à 93}}, avec {{Nombre|32 points}} de Kareem Abdul-Jabbar et {{Nombre|19 passes}} de Magic Johnson<ref name="finales87"/>.
[[Fichier:Pat Riley and Earvin "Magic" Johnsonat the Century Plaza (cropped).jpg|gauche|vignette|Pat Riley avec Magic Johnson en 1989.|alt=Photo noir et blanc, deux hommes en moking, de face, se serrant la main]]
Lors des commémorations du titre, Pat Riley, annonce que son équipe va réaliser le ''{{lang|en|back-to-back}}'' lors de la saison suivante{{Sfn|Bird|Johnson|MacMullan|2017|p=242}}, c'est-à-dire remporter un deuxième titre consécutif, ce que nulle équipe n'a réussi à faire depuis le doublé des Celtics de Boston en [[saison NBA 1967-1968|1968]] et [[saison NBA 1968-1969|1969]]<ref>{{Lien web
|url=http://articles.latimes.com/1999/jun/21/sports/sp-48792
|titre=Lakers Made Good on That Guarantee
|langue=en
|date=21 juin 1999
|site=articles.latimes.com
}}.</ref>. Lors de cette [[Saison NBA 1987-1988|saison 1987-1988]], les Lakers terminent de nouveau en tête de la ligue, puis remportent le premier tour des [[Playoffs NBA 1988|playoffs]] face aux [[Spurs de San Antonio]] par {{nobr|3 victoires à 0}}, puis {{nobr|4 à 3}} face au [[Jazz de l'Utah]], et sur le même score face aux [[Mavericks de Dallas]]. les [[Finales NBA 1988|Finales]] opposent les Lakers aux [[Pistons de Detroit]]. Les signes d'affections entre Magic et [[Isiah Thomas]] agacent profondément Riley{{Sfn|Bird|Johnson|MacMullan|2017|p=242}}. Les deux équipes sont à égalité {{nobr|1 partout}} après les deux premières rencontres au Forum d'Inglewood, avant que les Lakers récupèrent l'avantage en remportant le premier match à Detroit, les Pistons emportant les deux rencontres suivantes. Après une victoire des Lakers lors de la sixième manche, le titre se décide sous l'action de [[James Worthy]] qui réalise un [[triple-double]], {{Nombre|36 points}}, {{Nombre|16 rebonds}} et {{Nombre|10 passes}} décisives pour donner la victoire aux Lakers<ref>{{Lien web |url= https://basket-retro.com/2022/06/21/le-triple-double-de-james-worthy-lors-des-finales-nba-1988-2/ |titre= 21 juin 1988, le triple-double de James Worthy au Game 7 des Finals 1988 |site= basket-retro.com |date=21 juin 2022}}.</ref>.
 
En [[Saison NBA 1988-1989|1988-1989]], handicapés par les blessures, les Lakers se font balayer en {{nobr|4 manches}} dans un remake des finales face aux Pistons.
 
Riley démissionne de son poste après une défaite en {{nobr|5 manches}} face aux [[Suns de Phoenix]] durant les [[Playoffs NBA 1990|play-offs 1990]]. Des rumeurs circulent sur son compte, le disant colérique et dur envers ses joueurs. La conséquence est un départ par {{citation|consentement mutuel}} de Riley consenti par le propriétaire [[Jerry Buss]], qui remercie son entraîneur pour son engagement{{Sfn|Bird|Johnson|MacMullan|2017|p=247}}. Riley, lors qu'il annonce son départ à Magic, lui déclare qu'il se rend compte que son discours ne passe plus auprès des joueurs{{Sfn|Bird|Johnson|MacMullan|2017|p=247}}.
 
Malgré les rumeurs et la démission, il est nommé entraîneur de l’année pour la première fois à la fin de cette saison.
 
==== Knicks de New York ====
Il entame alors une carrière de commentateur télévisé qui ne dure qu’un an, après sa signature avec les [[New York Knicks]] en [[1991 en sport|1991]]. Il remporte son second titre d’entraineur de l’année en [[1993 en sport|1993]], et Riley retrouve les finales en [[1994 en sport|1994]], où les Knicks sont battus au bout de 7 manches par les Houston Rockets.
 
Il signe alors avec [[National Broadcasting Company|NBC]] un contrat de {{Unité|400000 $}} par an<ref name="nytimes.com">{{Lien web |url= https://www.nytimes.com/1991/06/01/sports/basketball-now-the-hard-part-for-riley-coaching-knicks.html |titre= BASKETBALL; Now the Hard Part for Riley: Coaching Knicks |langue=en |site= nytimes.com |date= 1 juin 1991}}.</ref> en tant que commentateur, notamment au sein de l'émission ''{{lang|en|NBA Showtime}}''<ref>{{Lien web |langue=en |url= https://www.baltimoresun.com/news/bs-xpm-1990-11-02-1990306006-story.html |titre= Costas, Riley will team on NBC's 'NBA Showtime' |auteur=Ray Frager |éditeur= The Baltimore Sun |date=2 novembre 1990}}.</ref>. Il a toutefois toujours l'ambition de diriger une équipe NBA et en 1991, il signe pour les [[Knicks de New York]], devenant le sixième entraineur de la franchise en dix ans<ref name="nytimes.com"/>. Il remporte son deuxième titre d’entraineur de l’année en [[1993 en sport|1993]]<ref>{{Lien web |langue=en |url= https://www.latimes.com/archives/la-xpm-1993-05-18-sp-36663-story.html |titre= Riley Wins Coach-of-the-Year Award by Mixing and Matching With Knicks |site= latimes.com |date= 18 mai 1993}}.</ref>, et Riley retrouve les finales en [[saison NBA 1993-1994|1994]], où les Knicks sont battus au bout de {{nobr|7 manches}} par les Rockets de Houston.
Après la saison [[1995 en sport|1995]], Riley démissionne des Knicks pour signer au [[Miami Heat]]. Sa décision se fait aussi discrètement que rapidement, de nombreux fans se sentent trahis. Le pari de Riley s’avère d’autant plus risqué qu’il quitte une équipe encore finaliste il y a deux ans pour une nouvelle franchise qui n’a jamais passé un tour des play-offs en 8 ans d’existence.
 
==== Heat de Miami ====
Il reconstruit totalement la franchise en acquérant un des meilleurs pivots de la ligue, [[Alonzo Mourning]], pour construire l’équipe autour d’un pivot prestigieux, comme du temps des Lakers avec Abdul-Jabbar, et des Knicks avec [[Patrick Ewing]]. Il fait également venir [[Tim Hardaway]], pari risqué au regard des nombreuses blessures qui ont entaché la carrière du joueur. Dès sa première saison, il permet au Heat d’égaliser son record historique avec 42 victoires.
 
Après la saison [[saison NBA 1994-1995|1995]], et bien qu'il reste encore un an à son contrat de cinq ans qui le lie avec les Knicks, il est sollicité pour rejoindre le [[Heat de Miami]]. Un accord est conclu contre le transfert d'un premier tour de la [[draft NBA 1996]] du Heat au profit des Knicks, qui reçoivent également {{Unité|1 million}} de dollars<ref name="knicks-miami">{{Lien web |url= https://www.spokesman.com/stories/1995/sep/02/finally-a-done-deal-knicks-get-1-million-and/ |titre= Finally, A Done Deal: Knicks Get $1 Million, And Draft Pick, For Riley |langue=en |site= spokesman.com |date= 2 septembre 1995}}.</ref>. Le jour même, le Heat officialise l'arrivée de Riley, avec un contrat de cinq ans pour une valeur de {{Unité|40 millions}} de dollars<ref name="knicks-miami"/>. Le pari de Riley s’avère d’autant plus risqué qu’il quitte une équipe encore finaliste il y a deux ans pour une nouvelle franchise qui n’a jamais passé un tour des play-offs en {{nobr|8 ans}} d’existence.
La progression continue en 1996-97, avec 61 victoires. Riley est alors nommé pour la troisième fois entraîneur de l’année. Le Heat parvient jusqu’en finales de Conférence mais est battu par les [[Chicago Bulls|Bulls]] de [[Michael Jordan]].
 
Il reconstruit totalement la franchise en acquérant un des meilleurs pivots de la ligue, [[Alonzo Mourning]], pour construire l’équipe autour d’un pivot dominant, comme du temps des Lakers avec Abdul-Jabbar, et des Knicks avec [[Patrick Ewing]]. Il fait également venir [[Tim Hardaway]], pari risqué au regard des nombreuses blessures qui ont entaché la carrière du joueur. Dès sa première saison, il permet au Heat d’égaliser son record historique avec {{Nombre|42 victoires}}.
Les saisons suivantes sont victorieuses, mais le Heat ne perce pas en play-offs, en étant éliminé deux fois de suite par les rivaux new yorkais.
 
La progression continue en [[saison NBA 1996-1997|1996-1997]], avec {{Nombre|61 victoires}}. Riley est alors nommé pour la troisième fois entraîneur de l’année<ref>{{Lien web |langue=en |url= https://www.latimes.com/archives/la-xpm-1997-05-09-sp-57080-story.html |titre= Riley Coach of Year for the Third Time |auteur= Mark Heisler |site= latimes.com |date= 9 mai 1997}}.</ref>. Le Heat parvient jusqu’en finales de Conférence mais est battu par les [[Chicago Bulls|Bulls]] de [[Michael Jordan]].
Au fil des années la franchise vieillit et le Heat n’arrive pas à trouver de remplaçants efficaces au duo Mourning (qui souffre de problèmes rénaux) / Hardaway. En 2001-02, pour la première fois de sa carrière, Pat Riley n’emmène pas son équipe en play-offs. Il est tellement dégouté de la performance du Heat en 2001-02 qu’il a déclaré avoir failli se limoger lui-même durant cette saison. Il réalise néanmoins une dernière saison en tant qu’entraîneur du Heat où une nouvelle fois l’équipe n’atteint pas les play-offs.
 
Les saisons suivantes sont victorieuses, mais le Heat ne perce pas en play-offs, en étant éliminé deux fois de suite par les rivaux new yorkais. Durant la [[Saison NBA 2000-2001|saison 2000-2001]], en novembre, il devient le deuxième entraîneur en chef de NBA, après [[Lenny Wilkens]], à atteindre le nombre de {{Nombre|1000 victoires}}, en seulement {{Nombre|1434 rencontres}}, ce qui fait de lui l'entraîneur le plus rapide à atteindre cette marque, tous sports confondus<ref>{{Lien web |url= https://www.rds.ca/pat-riley-franchit-le-cap-des-1-000-gains-1.469568 |titre= Pat Riley franchit le cap des 1 000 gains |site= rds.ca |date= 1 novembre 2000}}.</ref>.
Au début de la saison 2003-04, il abandonne le poste d’entraîneur pour se consacrer à plein temps à son rôle de ''general manager''.
 
Au fil des années la franchise vieillit et le Heat n’arrive pas à trouver de remplaçants efficaces au duo Mourning (qui souffre de problèmes rénaux) / Hardaway. En [[saison NBA 2001-2002|2001-2002]], pour la première fois de sa carrière, Pat Riley n’emmène pas son équipe en play-offs. Il est tellement dégoûté de la performance du Heat en 2001-2002 qu’il a déclaré avoir failli se limoger lui-même durant cette saison. Il réalise néanmoins une dernière saison en tant qu’entraîneur du Heat où une nouvelle fois l’équipe n’atteint pas les play-offs.
Il revient sur le banc durant la saison 2005-2006 devant les résultats moyens de la franchise. Retour réussi pour l'un des meilleurs coachs de l'histoire du [[basket-ball]] puisqu'il mène Miami au titre suprême, Champion NBA, face aux [[Mavericks de Dallas|Dallas Mavericks]] d'[[Avery Johnson]] lors des finales 2006.
 
Au début de la [[saison NBA 2003-2004|saison 2003-2004]], il abandonne le poste d’entraîneur pour se consacrer à plein temps à son rôle de ''{{lang|en|general manager}}''<ref>{{Lien web |langue=en |url= https://vault.si.com/vault/2003/11/03/miami-exit-pat-riley-quit-as-heat-coach-but-will-he-return-to-the-bench-elsewhere |titre= Miami Exit Pat Riley quit as Heat coach, but will he return to the bench elsewhere? |site= vault.si.com |auteur= Jack McCallum |date= 3 novembre 2003}}.</ref>.
En dehors des terrains de basket-ball, Riley est connu pour son amitié avec [[Giorgio Armani]], et pour son goût prononcé pour les costumes qu’il porte pendant les matchs.
[[Fichier:Heatwhitehouse.jpg|droite|vignette|L'équipe du Heat, reçu à la [[Maison-Blanche]], pour le titre 2006.|alt=Photo couleur d'hommes en costumes, sur trois rang. Un homme à droite, devant un pupitre, et à demi tourné vers eux]]
Il revient sur le banc durant la [[saison NBA 2005-2006|saison 2005-2006]] devant les résultats moyens de la franchise<ref>{{Lien web |langue=en |url= https://www.espn.com/nba/news/story?id=2256435 |titre= Heat coach Van Gundy resigns; Riley returns |site=espn.com |date=12 décembre 2005}}.</ref>. Retour réussi pour l'un des meilleurs coachs de l'histoire du [[basket-ball]] puisqu'il mène Miami au titre suprême, Champion NBA, face aux [[Mavericks de Dallas]] de [[Dirk Nowitzki|Dirk Nowitski]] lors des [[Finales NBA 2006|finales 2006]].
 
En {{date-|avril 2008}}, il est introduit au [[Basketball Hall of Fame|Hall of Fame]]. La {{nobr|promotion 2008}} comprend également entre autres [[Patrick Ewing]] et [[Hakeem Olajuwon]]<ref>{{Lien web |url= https://www.7sur7.be/home/olajuwon-ewing-et-riley-au-hall-of-fame~ad193495/?referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com%2F |titre= Olajuwon, Ewing et Riley au Hall of Fame |site= 7sur7.be |date=9 juin 2008}}.</ref>.
Riley est le deuxième entraîneur le plus victorieux de l’histoire de la NBA, derrière [[Lenny Wilkens]].
 
En 2011, il est élu dirigeant de l'année pour avoir réussi à réunir [[LeBron James]], [[Chris Bosh]] et [[Dwyane Wade]] sous le maillot du Heat de Miami, titre qu'il partage avec [[Gar Forman]], manager général des Bulls de Chicago<ref>{{Lien web |langue=en |url= https://www.espn.com/nba/news/story?id=6521028 |titre= Gar Forman, Pat Riley honored |site= espn.com |date= 10 mai 2011}}.</ref>. La franchise remporte le deuxième titre de son histoire en [[Finales NBA 2012|2012]], victoire {{nobr|4 à 1}} face au [[Thunder d'Oklahoma City]] puis conserve son titre en [[Finales NBA 2013|2013]], victoire {{nobr|4 à 3}} face aux [[Spurs de San Antonio]]. Il remporte ainsi deux titres NBA en tant que dirigeant du Heat de Miami.
En avril 2008, il est introduit au [[Basketball Hall of Fame|Hall of Fame]]. La promotion 2008 comprend également entre autres [[Patrick Ewing]] et [[Hakeem Olajuwon]].
 
En 2022, il est nommé dans les [[Meilleurs joueurs des 75 ans de la NBA|quinze meilleurs entraîneurs de NBA]]. Avec {{formatnum:1210}}, il est alors le cinquième coach en terme de victoires en saison régulière, derrière [[Don Nelson]], {{Nombre|1335 victoires}}, Lenny Wilkens, [[Gregg Popovich]] et [[Jerry Sloan]]<ref>{{Lien web |langue=en |url= https://www.miamiherald.com/sports/spt-columns-blogs/barry-jackson/article258191593.html#storylink=cpy |titre= Heat’s Spoelstra, Riley named among NBA’s top 15 coaches of all time. Spoelstra reacts |auteur= Barry Jackson |site= miamiherald.com |date= 9 février 2022}}.</ref>{{,}}<ref group="Note">[[Gregg Popovich]] dépasse [[Don Nelson]] en {{date-|avril 2024}}.</ref>.
 
== Palmarès ==
=== Joueur ===
* Champion NBA en [[1972Saison enNBA sport1971-1972|1972]] avec les [[Lakers de Los Angeles Lakers]].
 
=== Entraîneur ===
* Champion NBA en [[1982Saison enNBA sport1981-1982|1982]], [[1985Saison enNBA sport1984-1985|1985]], [[1987Saison enNBA sport1986-1987|1987]] et [[1988Saison enNBA sport1987-1988|1988]] avec les [[Lakers de Los Angeles Lakers]].
* Champion NBA en [[2006Saison enNBA sport2005-2006|2006]] avec lesle [[Miami Heat de Miami]].
* Finaliste NBA en [[1983Saison enNBA sport1982-1983|1983]], [[1984Saison enNBA sport1983-1984|1984]], [[1989Saison enNBA sport1988-1989|1989]] avec les [[Lakers de Los Angeles Lakers]], en [[1994Saison enNBA sport1993-1994|1994]] avec les [[Knicks de New York Knicks]].
*
* Entraîneur de l’année [[1990 en sport|1990]], [[1993 en sport|1993]], [[1997 en sport|1997]]
Pat Riley est désigné entraîneur de l'année (''{{lang|en|[[NBA Coach of the Year]]}}'') en [[Saison NBA 1989-1990|1990]], [[Saison NBA 1992-1993|1993]] et [[Saison NBA 1996-1997|1997]]<ref name="coatch-awards"/>.
 
Pat Riley est désigné plusieurs fois ''{{lang|en|NBA Coach of the Month}}'' : en {{date-|janvier 1983}}, {{date-|mars 1985}}, {{date-|novembre 1985}}, {{date-|novembre 1986}}, {{date-|février 1988}} avec les Lakers ; en {{date-|mars 993}} avec les Knicks ; en {{date-|décembre 1996}}, {{date-|février 1098}}, {{date-|décembre 2000}} avec le Heat ; avec cette dernière franchise, il est également désigné ''{{lang|en|Eastern Conférence Coach of the Month}}'' en {{date-|février 2006}} et {{date-|mars 2007}}<ref name="coatch-awards"/>.
{{Portail|basket-ball|États-Unis d'Amérique}}
 
Il est présent dans la liste des [[meilleurs joueurs du cinquantenaire de la NBA|dix entraîneurs du cinquantenaire de la NBA]] désigné lors de la saison 1996-1997, puis des quinze des [[Meilleurs joueurs des 75 ans de la NBA|{{nobr|75 ans}} de la NBA]] en 2021-2022<ref name="coatch-awards">{{Lien web |url= https://www.basketball-reference.com/coaches/rileypa01c.html |titre= Pat Riley |site= basketball-reference.com}}.</ref>.
 
=== Dirigeant ===
* Dirigeant de l'année [[Saison NBA 2010-2011|2011]].
* Champion NBA en [[Saison NBA 2011-2012|2012]] et [[Saison NBA 2012-2013|2013]] avec le [[Heat de Miami]].
* Finaliste NBA en [[Saison NBA 2010-2011|2011]], [[Saison NBA 2013-2014|2014]], [[Saison NBA 2019-2020|2020]], [[Saison NBA 2022-2023|2023]] avec le Heat de Miami.
 
== Statistiques ==
 
Pat Riley présente un bilan de {{Nombre|1904 rencontres}} de saison régulière dirigées, avec {{Nombre|1210 victoires}} et {{Nombre|694 défaites}}. En {{date-|mars 2022}}, [[Gregg Popovich]] devient l'entraîneur le plus victorieux en saison régulière, dépassant les {{Nombre|1335 victoires}} de [[Don Nelson]]. [[Lenny Wilkens]] occupe la troisième place avec {{Nombre|1332 victoires}}, devant [[Jerry Sloan]], {{formatnum:1221}}, Riley étant cinquième avec ses {{Nombre|1210 victoires}}<ref>{{Lien web |lang=en |url= https://sports.betmgm.com/en/blog/nba/winningest-nba-coaches-all-time-bm05/ |titre= 25 Winningest NBA Coaches of All Time |site= sports.betmgm.com |date= octobre 2023 }}.</ref>.
 
Il dirige {{Nombre|282 rencontres}} de play-off, {{Nombre|171 vicoires}} et {{Nombre|111 défaites}}<ref name="coaches"/>. À la date de {{date-|novembre 2023}}, il est devancé par [[Phil Jackson]] {{Nombre|229 victoires}}, Gregg Popovich étant troisième avec {{Nombre|169 victoires}}<ref>{{Lien web |langue=en |url= https://sports.betmgm.com/en/blog/nba/coaches-with-most-playoff-wins-bm05/ |titre= NBA Coaches With Most Playoff Wins |site= sports.betmgm.com |date=20 novembre 2023}}.</ref>.
 
Il dirige trois franchises en tant que'entraîneur en chef. C'est d'abord les [[Lakers de Los Angeles]], dont il évolue pendant trois saisons en tant qu'assistant, avant d'occuper la fonction d'entraîneur en chef durant neuf saisons, avec {{Nombre|727 rencontres}} de saison régulière, {{Nombre|533 victoires}} et {{Nombre|194 défaites}}. Pour les play-offs, les statistiques sont de {{Nombre|149 rencontres}}, {{Nombre|102 victoires}} et {{Nombre|147 défaites}}. Il prend ensuite la direction des [[Knicks de New York]] durant quatre saisons, avec {{Nombre|328 rencontres}} de saison régulière, {{Nombre|223 victoires}} et {{Nombre|105 défaites}}. Le bilan en play-offs est de {{Nombre|63 rencontres}}, {{Nombre|35 victoires}} et {{Nombre|28 défaites}}. Il occupe le poste d'entraîneur en chef chez le [[Heat de Miami]] durant onze saisons, avec {{Nombre|849 matchs}} de saison régulière, {{Nombre|454 victoires}} et {{Nombre|395 défaites}} et {{Nombre|70 matchs}} de play-offs, {{Nombre|34 victoires}} et {{Nombre|36 défaites}}<ref name="coaches"/>.
 
{| class="wikitable" style="font-size: 95%; text-align:center;"
|+ Statistiques des équipes de Pat Riley<ref name="coaches">{{lien web|langue=en |url= https://www.basketball-reference.com/coaches/rileypa01c.html |titre=Pat Riley |site=basketball-reference.com}}.</ref>.
|-
! scope="col" rowspan="2"|Équipe !! scope="col" rowspan="2"|Année !! scope="col" colspan="5"|Saison régulière !! scope="col" colspan="5"|{{lang|en|Playoffs}}
|-
!scope="col" | Matchs jouées !!scope="col" | Victoires!!scope="col" | Défaites!!scope="col" | % victoire!!scope="col" | Classement !! scope="col" | Matchs jouées !! scope="col" | Victoires !! scope="col" | Défaites !! scope="col" | % victoire !! scope="col" | Résultat
|-
 
|-
!scope="row" | {{abréviation|LAL|Lakers de Los Angeles}} (Assistant Coach)||scope="row" |[[saison NBA 1979-1980]]
| || || || || || || || || ||
|-
!scope="row" | {{abréviation|LAL|Lakers de Los Angeles}} (Assistant Coach)||scope="row" |[[saison NBA 1980-1981]]
| || || || || || || || || ||
|-
!scope="row" | {{abréviation|LAL|Lakers de Los Angeles}} (Assistant Coach)||scope="row" |[[saison NBA 1981-1982]]
| || || || || || || || || ||
|-
!scope="row" | {{abréviation|LAL|Lakers de Los Angeles}} ||scope="row" |[[saison NBA 1981-1982]]
| 71 || 50 || 21 || .704 || 1 || 14 || 12 || 2 || .857 || Champion NBA
|-
!scope="row" | {{abréviation|LAL|Lakers de Los Angeles}} ||scope="row" |[[saison NBA 1982-1983]]
| 82 || 58 || 24 || .707 || 1 || 15 || 8 || 7 || .533 || Vainqueur de la Conférence ouest
|-
!scope="row" | {{abréviation|LAL|Lakers de Los Angeles}} ||scope="row" |[[saison NBA 1983-1984]]
| 82 || 54 || 28 || .659 || 1 || 21 || 14 || 7 || .667 || Vainqueur de la Conférence ouest
|-
!scope="row" | {{abréviation|LAL|Lakers de Los Angeles}} ||scope="row" |[[saison NBA 1984-1985]]
| 82 || 62 || 20 || .756 || 1|| 19 || 15 || 4 || .789 || Champion NBA
|-
!scope="row" | {{abréviation|LAL|Lakers de Los Angeles}} ||scope="row" |[[saison NBA 1985-1986]]
| 82 || 62 || 20 || .756 || 1 || 14 || 8 || 6 || .571 ||
|-
!scope="row" | {{abréviation|LAL|Lakers de Los Angeles}} ||scope="row" |[[saison NBA 1986-1987]]
| 82 || 65 || 17 || .793 || 1 || 18 || 15 || 3 || .833 || Champion NBA
|-
!scope="row" | {{abréviation|LAL|Lakers de Los Angeles}} ||scope="row" |[[saison NBA 1987-1988]]
| 82 || 62 || 20 || 756 || 1 || 24 || 15 || 9 || .625 || Champion NBA
|-
!scope="row" | {{abréviation|LAL|Lakers de Los Angeles}} ||scope="row" |[[saison NBA 1988-1989]]
| 82 || 57 || 25 || .695 || 1 || 15 || 11 || 4 || .733 || Vainqueur de la Conférence ouest
|-
!scope="row" | {{abréviation|LAL|Lakers de Los Angeles}} ||scope="row" |[[saison NBA 1989-1990]]
| 82 || 63 || 19 || .768 || 1 || 9 || 4 || 5 || .444 ||
|-
!scope="row" | {{abréviation|NYK|Knicks de New York}} ||scope="row" |[[saison NBA 1991-1992]]
| 82 || 51 || 31 || .622|| 2 || 12 || 6 || 6 || .500 ||
|-
!scope="row" | {{abréviation|NYK|Knicks de New York}} ||scope="row" |[[saison NBA 1992-1993]]
| 82 || 60 || 22 || .732 || 1 || 15 || 9 || 6 || .600 ||
|-
!scope="row" | {{abréviation|NYK|Knicks de New York}} ||scope="row" |[[saison NBA 1993-1994]]
| 82 || 57 || 25 || .695 || 1 || 25 || 14 || 11 || .560 || Vainqueur de la Conférence est
|-
!scope="row" | {{abréviation|NYK|Knicks de New York}} ||scope="row" |[[saison NBA 1994-1995]]
| 82 || 55 || 27 || .671 || 2 || 11 || 6 || 5 || .545 ||
|-
!scope="row" | {{abréviation|MIA|Heat de Miami}} ||scope="row" |[[saison NBA 1995-1996]]
| 82 || 42 || 40 || .512 || 3 || 3 || 0 || 3 || .000 ||
|-
!scope="row" | {{abréviation|MIA|Heat de Miami}} ||scope="row" |[[saison NBA 1996-1997]]
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|-
!scope="row" | {{abréviation|MIA|Heat de Miami}} ||scope="row" |[[saison NBA 1997-1998]]
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|-
!scope="row" | {{abréviation|MIA|Heat de Miami}} ||scope="row" |[[saison NBA 1998-1999]]
| 50 || 33 || 17 || .660 || 1 || 5 || 2 || 3 || .400 ||
|-
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|-
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| 82 || 50 || 32 || .610 || 2 || 3 || 0 || 3 || .000 ||
|-
!scope="row" | {{abréviation|MIA|Heat de Miami}} ||scope="row" |[[saison NBA 2001-2002]]
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|-
!scope="row" | {{abréviation|MIA|Heat de Miami}} ||scope="row" |[[saison NBA 2002-2003]]
| 82 || 25 || 57 || .305 || 7 || || || || ||
|-
!scope="row" | {{abréviation|MIA|Heat de Miami}} ||scope="row" |[[saison NBA 2005-2006]]
| 61 || 41 || 20 || .672 || 1 || 23 || 16 || 7 || .696 || Champion NBA
|-
!scope="row" | {{abréviation|MIA|Heat de Miami}} ||scope="row" |[[saison NBA 2006-2007]]
| 82 || 44 || 38 || .537 || 1 || 4 || 0 || 4 || .000 ||
|-
!scope="row" | {{abréviation|MIA|Heat de Miami}} ||scope="row" |[[saison NBA 2007-2008]]
| 82 || 15 || 67 || .183 || 5 || || || || ||
|- style="font-weight:bold;"
!scope="row" | ||scope="row" | Carrière
| 1904 || 1210 || 694 || .636 || || 282 || 171 || 111 || .606 ||
|}
 
 
{| class="wikitable" style="font-size: 95%; text-align:center;"
|+ Statistiques des équipes de Pat Riley<ref name="coaches"/>.
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| 727 || 533 || 194 || .733 || 149 || 102 || 47 || .685
|-
!scope="row" | {{abréviation|NYK|Knicks de New York}}
| 328 || 223 || 105 || .680 || 63 || 35 || 28 || .556
|-
!scope="row" | {{abréviation|MIA|Heat de Miami}}
| 849 || 454 || 395 || .535 || 70 || 34 || 36 || .486
|- style="font-weight:bold;"
!scope="row" | Carrière
| 1904 || 1210 || 694 || .636 || 282 || 171 || 111 || .606
|}
 
== Bibliographie ==
 
* {{Ouvrage |prénom1= Larry |nom1=Bird |prénom2=Earvin Magic |nom2=Johnson |prénom3=Jackie |nom3=MacMullan |titre= Quand le jeu était à nous |éditeur=Talent Sport |année=2017 |traducteur= Olivier Bougard |isbn= 9791093463681 |langue originale=en |titre original=When the game was ours !}}
 
== Liens externes ==
{{Liens}}
 
== Notes et références ==
=== Notes ===
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=== Références ===
{{Références}}
 
{{Palette
|Joueur de l'année de la conférence SEC
|Meilleur entraineur NBA
|Draft 1967 de la NBA
|Entraîneurs des Lakers de Los Angeles
|Entraîneurs des Knicks de New York
|Entraîneurs du Heat de Miami
|Effectif des Lakers de Los Angeles 1971-1972
|Effectif des Lakers de Los Angeles 1979-1980
|Effectif des Lakers de Los Angeles 1981-1982
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|Effectif des Lakers de Los Angeles 1986-1987
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|Effectif du Heat de Miami 2005-2006
|NBA Executive of the Year
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