« Jean-Pierre Petit » : différence entre les versions

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[[Image:JPPetit.jpg|thumb|Jean-Pierre Petit.]]
'''Jean-Pierre Petit''' est un [[scientifique]] [[France|français]] spécialiste en [[mécanique des fluides]], [[physique des plasmas]], [[magnétohydrodynamique]] et en [[physique théorique]], ; il a été [[Directeur de recherche au CNRS|directeur de recherche]] au [[Centre national de la recherche scientifique]].
 
Il est surtout connu auprès du grand public pour ses ouvrages de [[Médiation scientifique|vulgarisation scientifique]], par ses livres — surtout la série des bandes dessinésdessinées ''[[Anselme Lanturlu]]'' présentant ses travaux scientifiques —, ainsi que ses recherches dans le domaine de l'[[ufologie]] plus particulièrement de partpar sa participation à l’affaire [[Ummo]] dont il a été le principal vulgarisateur au travers de ses ouvrages.
 
== Biographie ==
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=== Parcours professionnel ===
Dans les années 1960, il est employé durant un [[semestre]] au centre d'essaiessais de la ''Société d'étude de la propulsion par réaction'' (SEPR, future [[Société européenne de propulsion]]) en qualité d'ingénieur d'essaiessais dans un centre situé à [[Istres]] où l'on procède à la mise au point des moteurs des premiers missiles nucléaires intercontinentaux [[Mer-sol-balistique-stratégique|MSBS]]. Il préfère intégrer le monde de la recherche et entre en 1965 en qualité d'ingénieur de rechercherecherches à l'''Institut de mécanique des fluides'' de Marseille, laboratoire associé au CNRS. Il y effectue ses premières recherches en magnétohydrodynamique. En 1972, il est titularisé au CNRS après avoir passé sa thèse. En 1974, Jean-Pierre Petit abandonne officiellement la [[Physique expérimentale|recherche expérimentale]] en MHD et entre à l'[[Observatoire de Marseille]] où il se reconvertit dans la [[Physique théorique|recherche théorique]] en astrophysique. Néanmoins, il continue en parallèle ses recherches expérimentales sur les aérodynes MHD, jusqu'en 1987.
 
Convalescent après de nombreux mois d'hospitalisation suite à un accident du travail en octobre 1976 (rupture d'[[élingue]] d'un [[électroaimant]] de 250 kg), il devient entre 1977 et 1983 sous-directeur du ''Centre de calcul'' de l'Université de Provence où il crée le ''Centre informatique d'enseignement''. Il y développe avec les étudiants du département de philosophie des [[logiciel]]s de [[conception assistée par ordinateur|CAO]], tels que ''Superpangraphe'' et ''Screen'' commercialisés en 1978. Sa bande dessinée d'initiation à la CAO intitulée ''Pangraphe'', accompagnée de programmes en [[BASIC]], paraît en 1984 chez P.S.I.
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À partir de 1975, il obtient différents résultats sur des [[accélérateur MHD|accélérateurs MHD]] à écoulement externe :
* Dans le cadre d'expériences menées en milieu aqueux : expérimentation d'un accélérateur pariétal ; annihilation d'une vague d'étrave devant un obstacle cylindrique, par les [[Force de Lorentz|forces de Lorentz]]. Ce travail constitue une ''analogie hydraulique'' des [[onde de choc|ondes de choc]] dans l'atmosphère permettant d'envisager la possibilité du vol [[supersonique]] sans [[bang supersonique|bang]] en air dense.
* Dans le cadre d'expériences effectuées dans de l'air à basse pression, en régime d'[[effet Hall]] élevé : créationscréation de courants spiraux ; confinement pariétal ; annihilation de l'[[instabilité de Velikhov]] par confinement magnétique inhomogène.
Ces travaux seront présentés en 1983 au 8{{e}} colloque international de MHD à Moscou, et feront l'objet de notes aux Comptes rendus à l'[[Académie des sciences (France)|Académie des sciences]] (CRAS) de Paris, présentées par le mathématicien académicien [[André Lichnérowicz]].
 
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À partir de 1972, Jean-Pierre Petit se consacre à la [[Physique théorique|recherche théorique]] en [[astrophysique]] à l'[[Observatoire de Marseille]]. Il poursuit tout d'abord, avec son directeur l'astronome [[Guy Monnet]], des travaux représentant une application de sa thèse concernant la ''théorie cinétique des gaz à la [[Physique galactique|dynamique des galaxies]]'', qui donnent lieu à plusieurs communications<ref>Travaux fondés sur une solution elliptique de l'[[équation de Vlasov]] couplée à l'[[équation de Poisson]] débouchant sur les [[équations de Friedmann]], présentés au colloque international sur ''la dynamique des galaxies spirales'' tenu à l'[[IHES]] de [[Bures-sur-Yvette]] du 16 au 20 septembre 1974 ; et travaux représentant une réécriture de la cosmologie newtonienne (initiée en 1934 par [[Edward Arthur Milne|Milne]] et [[:en:William McCrea (astronomer)|McCrea]]) via la ''théorie cinétique des gaz'' permettant de retrouver le modèle des univers tournants d'[[Otto Heckmann|Heckmann]] et [[:en:Engelbert Schücking|Schücking]], publiés en deux notes aux CRAS de Paris.</ref>.
 
Il commence par la suite une ébauche de [[modèle cosmologique]] atypique : la [[théorie des univers jumeaux]]<ref>Voir par exemple le [http://www.jp-petit.org/index.html site de Jean-Pierre Petit], et note 6 ci-dessous.</ref>. Ce modèle propose une vision radicalement différente de l'univers, en opposition frontale avec les orientations communément admises aujourd'hui (2006) en [[cosmologie]] : ainsi elle s'oppose à l'existence de la [[matière noire]], de l'[[énergie noire]], de l'[[inflation cosmique]] et des [[trou noir|trous noirs]], mais suppose l'existence d'une « matière gémellaire » invisible exerçant un effet [[gravitation]]nel répulsif sur la matière ordinaire. Il indiquera que ce modèle présente des similitudes avec des travaux antérieurs d'[[Andreï Sakharov]]<ref>Voir [[Andreï Sakharov]], ''Œuvres scientifiques'', Économica (1984), ISBN 2715710909.</ref> dont il ignorait l'existence à l'époque, ceux-ci ayant été traduits tardivement en français et en anglais. Jean-Pierre Petit attestera cependant que ses propres travaux ont été initiés par des courriers anonymes dont l'origine est la même que ceuxlors de l'affaire [[Ummo]]<ref>Voir J.-P. Petit, ''On a perdu la moitié de l'univers'', [[Hachette Livre|Hachette]] (coll. Poche, 2001), ISBN 2012789358.</ref>. Bien que ce modèle ait donné lieu à plusieurs articles publiés dans des [[revue scientifique|revues scientifiques]] à [[comité de lecture]]<ref>Voir par exemple J.P. Petit, ''An interpretation of cosmological model with variable light velocity'', ''[[Modern Physics Letters]]'' '''A3''', 1527 (1988) ; J.-P. Petit, ''Twin universes cosmology'', ''[[:en:Astrophysics and Space Science|Astrophysics and Space Science]]'', '''226''', 273 (1995) ; P. Midy & J.-P. Petit, ''Scale invariant cosmology'', ''[[International Journal of Modern Physics]]'', '''D8''', 271 (1999), gr-qc/9909086 [http://fr.arxiv.org/abs/gr-qc/9909086 Voir en ligne].</ref>, le travail de Jean-Pierre Petit a eu un faible écho dans les publications cosmologiques<ref name = "SPIRES">liste des travaux de Jean-Pierre Petit cités sur la base de données [[SPIRES]] dédiée à la physique des hautes énergie et la cosmologie, [http://www.slac.stanford.edu/spires/find/hep/www?rawcmd=FIND+EA+%22PETIT%2C+J+P%22+OR+EA+%22PETIT%2C+JEAN+PIERRE%22&FORMAT=wwwcite&SEQUENCE= FIND EA "PETIT, J P" OR EA "PETIT, JEAN PIERRE"].</ref>.
 
Petit fait partie des physiciens qui non seulement ne croient pas que la [[théorie des cordes]] puisse être vraie, mais espèrent trouver une [[théorie du Tout]] qui permettrait de démontrer l'inexistence de la [[matière noire]] et de l'[[énergie noire]]. Mais s'il n'est pas le seul dans ce cas – quoique les contestataires de la matière noire soient rares parmi les [[cosmologiste]]s – les théories de Jean-Pierre Petit dans ce domaine ne reçoivent le soutien que de quelques chercheurs qui lui sont proches.
 
==== Topologie ====
Jean-Pierre Petit travaille également avec le mathématicien [[Bernard Morin]] et cosigne avec lui un article traitant du retournement de la [[sphère]]. Il y présente une variante du retournement du [[tore]]. L'article paraitparaît dans le numéro de janvier 1979 de la revue [[Pour la Science]], et en parallèle aux CRAS de Paris, toujours via [[André Lichnérowicz]]. <br />
Dans les années 1980, il enseigne également la [[sculpture]] à l'''École d'art'' d'[[Aix-en-Provence]]. Dans son atelier sera réalisée une maquette de la [[surface de Boy]] d'un mètre et demi de diamètre qui sera exposée dans la salle π du [[Palais de la Découverte]] durant 25 ans. <br />
Il publie (toujours aux CRAS et via Lichnérowicz) avec Jérôme Souriau (fils du mathématicien [[Jean-Marie Souriau]]) une note donnant la [[Paramétrage|représentation paramétrique]] de la [[surface de Boy]].
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Les premières bandes dessinées de Jean-Pierre Petit, intitulées ''Le Voyage du Maxiflon'' et ''Le Secret du Maëlstrom'', sont publiées au début des années 1970 dans le ''[[Spirou (périodique)|Journal de Spirou]]'' sous le pseudonyme ''Lartie Shaw''. Sous l'identité de ''Mylos'', il dessine une série de planches satiriques publiées dans le magazine hebdomadaire français ''[[L'Express]]''. Il commence la rédaction des « Aventures d'[[Anselme Lanturlu]] », longue série de « bandes dessinées scientifiques », dont les premiers ouvrages paraissent en 1979 aux [[Éditions Belin]].
 
Ces albums ont été proposés depuis en téléchargement gratuit dans le cadre de l'[[Association loi de 1901|association]] « Savoir Sans Frontières »<ref>[http://www.savoir-sans-frontieres.com Site de « Savoir sans Frontières »]</ref> créée par Jean-Pierre Petit en 2005 dans le but explicite de financer, via des dons, la traduction de ces bandes dessinées dans le plus grand nombre de langues possible.
 
=== En dehors du champ professionnel ===
Il se fait connaitreconnaître du public en publiant ses propres ouvrages de [[vulgarisation]] (livres et [[Bande dessinée|BD]]) et en apparaissant dans les médias. Il est, entre autres, consultant scientifique pour le documentaire ''Koursk : un sous-marin en eaux troubles'' de [[Koursk K-141 (sous-marin)#La thèse de Jean-Michel Carré|Michel Carré]].
 
Jean-Pierre Petit s'investit en dehors du champ professionnel dans la dénonciation de ce qu'il présente comme des projets d'armes futuristes issues du rapprochement entre l'armée et les scientifiques, à l'usage du [[complexe militaro-industriel]]. Dans une optique plus positive, suite à la percée des [[laboratoires Sandia]] fin 2005 avec la [[Z machine|Z-machine]] (3 milliards de degrés), il tente, d'attirer l'attention des scientifiques, des politiques, des milieux écologiques, et du public sur ce qu'il présente comme une possibilité salvatrice de la [[fusion nucléaire]] par [[Striction axiale|striction magnétique]] aneutronique propre, car ne générant pas (ou peu) de [[Déchet radioactif|déchets radioactifs]].
 
Il s'intéresse aussi fortement à l'[[égyptologie]], domaine dans lequel il a proposé une théorie sur les méthodes de construction des pyramides. Ce travail n'a fait l'objet d'aucune publication dans une revue spécialisée à comité de lecture.
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Jean-Pierre Petit, favorable à l'[[hypothèse extraterrestre]] des [[ovni]]s, publie à partir des années 1990 de nombreux livres consacrés à l'[[ufologie]] en général et à l'[[Ummo|affaire Ummo]] en particulier, dont il étudie les aspects depuis 1974 (cf. [[#Livres|bibliographie]] plus bas) et rédige quelques préfaces d'ouvrages similaires<ref>''Vague d'OVNI sur la Belgique - Un dossier exceptionnel'', tome 1, [[SOBEPS]], 1991 et Éditions du Ricochet, 1993 {{ISBN|2-96-000070-6}} ; ''Ummo, de vrais extraterrestres !'', Jean Pollion, Éditions Aldane, 2002 {{ISBN|2-94-004511-9}}</ref>. Il prétend entre autres que les sujets scientifiques abordés dans les lettres ummites sont assez novateurs pour l'avoir directement inspiré dans ses recherches en magnétohydrodynamique et en cosmologie, et qu'il aurait même fait partie un temps des destinataires.
 
Il soutient que des gouvernements « terrestres » ont des contacts secrets avec des ethnies extraterrestres qui nous visitent, et spécialement une frange secrète du gouvernement américain. Ce qui aurait amené à un transfert de technologie amenant à la possession massive d'[[antimatière]] ; dont le crash de la [[Comète Shoemaker-Levy 9|comète SL9]] sur [[Jupiter (planète)|Jupiter]] en juillet 1994 serait un essai camouflé d'une arme « de fin du monde » de millions de mégatonnes<ref>[http://www.dailymotion.com/video/xe8la_secrets-militaires-jean-pierre-peti_tech Secrets militaires]</ref>{{,}}<ref>[http://www.scientox.info/Jupiter-Comete-SL9.html Jupiter, Comète SL9 (affaire Shumaker Lévy)...] ou comment faire des expériences « atomiques » à l'insu de tous. Site SCIENTOX, publié le 27 mars 2004.</ref>. Ainsi que de la possession de petites boules avec détonnateurdétonnteur à antimatière, pouvant faire office de « foreuses à antimatière » pouvant perforer des trous étroits, longs de centaines à des milliers (?) de mètres, dans les roches. Il prétend, en outre, que ces contacts auraient mené à l'exploration humaine secrète du [[système solaire]], qui serait en fait, déjà achevée.
 
Jean-Pierre Petit soutient les [[théories du complot à propos des attentats du 11 septembre 2001|théories du complot]] à propos des [[attentats du 11 septembre 2001]] et apporte son soutien à [[Thierry Meyssan]]<ref>''Le Pentagate'', sur le site de Jean-Pierre Petit, consulté le 18 juin 2008.</ref>{{,}}<ref>[http://www.reichstadt.info:80/complotisme/Les-delires-de-Jean-Pierre-Petit_a207.html 11 septembre : Les délires de Jean-Pierre Petit], reichstadt.info</ref> dont la mise en cause de la version officielle de ces évènements, très médiatisée en [[2002]], lui a valu de très nombreuses critiques<ref>{{Lien web
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}}</ref>.
 
Il est à l'origine de la création {{Référence nécessaire|en 2007|date=août 2010}} de l'association Ufo-Science qui a pour but d’étudier le phénomène OVNI. L'association publie leles résultatrésultats de ses recherches depuis 2008 avec plusieurs publications scientifiques et leurs présentations associées aux colloques internationaux de MHD de Vilnius en 2008 et de Brème en 2009.
 
== Publications ==
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Pierre_Petit ».