« Jeanne Mance » : différence entre les versions
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{{Voir homonymes|Mance|Jeanne Mance (homonymie)}}
{{Infobox Saint
| nom = Jeanne Mance
| image = JeanneManceHotelDieu.jpg
| taille image = 220
| légende = Jeanne Mance au secours d'un blessé. Bronze de [[Louis-Philippe Hébert (sculpteur)|Louis-Philippe Hébert]] placé devant l'[[Hôtel-Dieu de Montréal|Hôtel-Dieu]] de l'[[avenue des Pins]] à Montréal.
| titre = [[Vénérable (catholicisme)|Vénérable]]
| date de naissance = {{Date de naissance|12|novembre|1606}}
| lieu de naissance = [[Langres]], [[royaume de France]]
| date de décès = {{Date de décès|18|juin|1673}}
| lieu de décès = [[Montréal]], [[Nouvelle-France]]
| âge au décès = à 66
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'''Jeanne Mance''', née le {{Date|12|novembre|1606}} à [[Langres]]
Elle est la cofondatrice de [[Montréal]], où elle a aussi fondé et dirigé l’[[Hôtel-Dieu de Montréal|Hôtel-Dieu]]. Elle est la première infirmière laïque au [[Canada]]<ref name=":1">{{Ouvrage|auteur1=Françoise Deroy-Pineau|titre=Jeanne Mance. De Langres à Montréal, la passion de soigner (édition numérique)|passage=40-41|lieu=Montréal|éditeur=Fides|date=2015|isbn=}}</ref>. Elle est reconnue en 2014 comme [[Vénérable (catholicisme)|vénérable]] par l'[[Église catholique]] et peut être fêtée localement le [[18 juin]]<ref>{{Lien web|titre=Vénérable Jeanne Mance|url=https://nominis.cef.fr/contenus/saint/12921/Venerable-Jeanne-Mance.html|site=nominis.cef.fr|consulté le=2020-04-12}}</ref>.
== Biographie ==
=== Naissance et milieu familial ===
[[Fichier:Jeanne Mance.jpg|vignette|gauche|upright|160px|Cette statue de Jeanne Mance fait partie du [[Monument à Maisonneuve]].]]
Jeanne Mance est née le {{Date|12|novembre|1606}} à [[Langres]]. Le même jour, elle y est baptisée en l'église Saint-Pierre-Saint-Paul<ref>Registre paroissial de l'église Saint-Pierre-Saint-Paul de [[Langres]] ([[1606]]), [[archives départementales de la Haute-Marne]]</ref>. Elle est le deuxième des douze enfants de Charles Mance, [[procureur]] du [[roi de France]] à Langres, un important [[évêché]] en [[Champagne (province)|Champagne]], et de Catherine Emonnot, fille du procureur Laurent Emonnot<ref>{{ouvrage|auteur=[[Victor Barbeau]]|titre=Ville, ô ma ville|éditeur=Éditions de la Société des écrivains canadiens|date=1941|passage=39}}.</ref>. À 16 ans, gravement malade, elle est sauvée de justesse par les médecins. On lui prédit, jusqu'à la fin de ses jours, une santé fragile<ref name=":1" />.
Jeanne déploie une grande activité au sein de cette famille de la [[Noblesse de robe|bourgeoisie de robe]], et du cabinet juridique de son père. Celui-ci meurt au début de l'été 1630, suivi par sa mère, deux ans plus tard, en {{date-|juillet 1632}}<ref>{{Lien web|titre=Biographie abrégée de Jeanne Mance, par Jean-Paul Pizelle, président de l'Association Jeanne Mance Langres-Montréal|url=http://www.jeanne-mance.fr/uploads/JEANNE%20MANCE%20biographie%20JPP.pdf|site=www.jeanne-mance.fr|consulté le=2 octobre 2018}}</ref>. Avec sa sœur Marguerite, Jeanne devra travailler afin d'assurer la subsistance de ses frères et sœurs mineurs<ref name="ReferenceA">{{Ouvrage|auteur1=Françoise Deroy-Pineau|titre=Jeanne Mance. De Langres à Montréal, la passion de soigner (édition numérique)|passage=17|lieu=Montréal|éditeur=Fides|date=2015|isbn=}}</ref>.
N’ayant pas d'inclination pour la [[vie religieuse]] non plus que pour le mariage, Jeanne s'initie au métier de [[Métiers de la santé|soignante]], en se consacrant aux victimes de la [[guerre de Trente Ans]] et de la [[peste]], deux fléaux qui ont ravagé Langres dans les années 1630<ref>{{ouvrage|auteur=Christina Bates, Dianne Elizabeth Dodd, Nicole Rousseau|titre=Sans frontières : quatre siècles de soins infirmiers canadiens|éditeur=University of Ottawa Press|date=2005|passage=13}}.</ref>.
=== Vocation : soigner ===
La France catholique du {{s|XVII}} baigne dans une piété qui nourrit un vaste élan missionnaire. Jeanne, qui a grandi dans un milieu dévot et qui a, dans sa famille, plusieurs [[Clergé|ecclésiastiques]] qui ont séjourné en [[Nouvelle-France]], était prédisposée à entendre cet appel. À 33 ans, elle découvre sa vocation missionnaire et veut rejoindre la Nouvelle-France dont l'expansion est en pleine actualité<ref name="ReferenceA"/>.
En {{date-|avril 1640}}, elle revoit, à Langres, son cousin germain, Nicolas Dolebeau, [[chapelain]] de la [[Sainte-Chapelle|Sainte-Chapelle de Paris]] et précepteur du neveu de la [[Marie-Madeleine de Vignerot d'Aiguillon|duchesse d’Aiguillon]], qui lui donne des nouvelles du mouvement missionnaire en Nouvelle-France. Il lui présente la ''Relation de 1639'' des [[Compagnie de Jésus|jésuites]] de Nouvelle-France qui vient de paraître. Jeanne apprend que [[Marie Madeleine de la Peltrie|Madame de La Peltrie]], une veuve fortunée, est partie en 1639 pour Québec, avec Marie Guyard ([[Marie de l'Incarnation]]), ainsi que des religieuses [[Monastère des Ursulines de Québec|ursulines]] et [[Religieuses Hospitalières de Saint-Joseph|hospitalières]], afin d'y fonder un hôpital financé par la duchesse d’Aiguillon. Une femme, de surcroît laïque, matérialise ainsi le rêve de Jeanne de servir en Nouvelle-France. Elle n'en est que plus déterminée à le réaliser<ref name=":0">{{Lien web|titre=Jeanne Mance (Langres 1606 – Montréal 1673) - Cofondatrice de Montréal et fondatrice de son Hôtel-Dieu|url=http://www.jeanne-mance.fr/uploads/JEANNE%20MANCE%20biographie%20JPP.pdf|site=www.jeanne-mance.fr|consulté le=20 novembre 2018}}</ref>{{,}}<ref name=":1" />.
Sur les conseils d'un jésuite, elle part pour Paris le {{date-|30 mai 1640}} afin de rencontrer le père [[Charles Lalemant]] qui a vécu huit ans en Nouvelle-France et gère maintenant l’intendance des missions jésuites canadiennes<ref name=":1" />. Durant son séjour parisien, en plus du père Lalemant, elle verra le père [[Jean-Baptiste Saint-Jure]], recteur du noviciat des jésuites, qui deviendra son directeur spirituel. Grâce à eux, et à Charles Rapine, provincial des [[Frères mineurs récollets|récollets]], elle fait la connaissance d'[[Angélique Faure de Bullion|Angélique de Bullion]]<ref>[[Angélique Faure de Bullion|{{Mme}} de Bullion]], en l'honneur de qui une longue rue de Montréal porte le nom.</ref>, riche veuve d’un surintendant des finances, qui veut établir un hôpital au Canada dans un lieu à déterminer. Jeanne accepte de mener à bien ce projet. {{Mme}} de Bullion souhaite cependant rester dans l'ombre. C'est Charles Rapine, un de ses parents, qui sera son intermédiaire auprès de Jeanne. Le baron [[Gaston de Renty]] veillera pour sa part à la gestion des fonds pour l'hôpital<ref name=":0" />.
Au printemps 1641, Jeanne se rend à [[La Rochelle]] où une flotte doit partir pour la Nouvelle-France. Elle y rejoint le père Jacques de La Place, un jésuite qu’elle a connu à Paris, qui doit aussi faire la traversée<ref name=":1" />. Elle fait aussi la rencontre de [[Jérôme Le Royer de La Dauversière]] qui a créé, avec le soutien financier de [[Pierre Chevrier, baron de Fancamp]], la [[Société Notre-Dame de Montréal]], afin de fonder, dans l’île de Montréal, une colonie pour y convertir et sédentariser les [[Amérindiens]]. Le chef de l'expédition a déjà été choisi : [[Paul de Chomedey de Maisonneuve]]. Mais La Dauversière doit aussi trouver « une fille ou femme de vertu assez héroïque et de résolution assez mâle pour venir dans ce pays prendre le soin de toutes les denrées et marchandises nécessaires à la subsistance de ce monde et pour servir en même temps d’hospitalière aux malades ou blessés» — en somme une gestionnaire de la future colonie. Jeanne accepte cette responsabilité qu'on lui propose. L'hôpital dont elle rêve sera donc édifié à Montréal<ref name=":1" />.
=== Fondation de Ville-Marie ===
{{Article détaillé|Histoire de Montréal|Société Notre-Dame de Montréal}}
L'expédition quitte La Rochelle le {{date-|9 mai 1641}}. Elle comprend deux [[Vaisseau (marine)|vaisseaux]]. Maisonneuve embarque sur l'un d'entre eux, avec le futur aumônier des ursulines, vingt-cinq artisans et un chirurgien. Sur le second se trouve Jeanne Mance, qu'accompagnent des jésuites (dont Jacques de La Place) ainsi que des colons et onze artisans<ref name=":1" />. Le navire de Jeanne arrive à [[Québec (ville)|Québec]] trois mois plus tard (le {{date-|8 août 1641}}), après un rude voyage. Elle y fait la connaissance de Madeleine de La Peltrie<ref name=":1" />. On est cependant sans nouvelles du vaisseau qui transporte Maisonneuve. Le {{date-|20 septembre}}, il arrive enfin en Nouvelle-France. Jeanne Mance et Madeleine de La Peltrie, accompagnées du père Le Jeune, sont à [[Tadoussac]] pour l'accueillir<ref name=":1" />.
En raison de la menace [[iroquois]]e qui a pris de l'ampleur dans la [[Fleuve Saint-Laurent|vallée du Saint-Laurent]], le gouverneur [[Charles Jacques Huault de Montmagny|Charles Huault de Montmagny]] désapprouve le projet d'établissement à Montréal, qu'il qualifie de «folle entreprise». Il offre plutôt à Maisonneuve l'[[île d'Orléans]], mais celui-ci ne dévie pas de son plan originel<ref name=":1" />. Une expédition de reconnaissance est organisée à Montréal au cours de l'automne. En l'absence de Maisonneuve, le gouverneur désigne le lieu précis de la future mission, près de l'emplacement actuel du [[Pointe-à-Callière, cité d'archéologie et d'histoire de Montréal|Musée de Pointe-à-Callières]]<ref name=":1" />.
Les préparatifs du départ pour Montréal ont lieu au cours de l'automne 1641 et de l'hiver 1642. Il faut construire les barques qui transporteront les membres de l'expédition et amasser le bois pour les futures habitations. C'est Jeanne qui assume la direction des opérations. Elle organise le travail des divers artisans et corps de métier (équarrisseurs, charpentiers, menuisiers, etc.), répartit fournitures et matériaux<ref name=":1" />. Jeanne profite de sa présence à Québec pour visiter, avec Madeleine de La Peltrie, l'[[Hôtel-Dieu de Québec|hôtel-dieu]] construit à [[Sillery (Québec)|Sillery]] par les [[Augustins|Augustines]], religieuses infirmières arrivées avec les ursulines en 1639. Une visite des plus formatrices<ref name=":1" />. Durant cette période, elle devient la marraine de plusieurs Amérindiens qui se sont convertis<ref name=":0" />.
À Paris, l'engouement s'accroît pour le projet d'établissement à Montréal. Bientôt, le nombre de membres de la Société de Notre-Dame passe à trente-cinq. Parmi ceux-ci, Monsieur [[Jean-Jacques Olier|Olier]], un prêtre influent et le fondateur de la [[Compagnie des prêtres de Saint-Sulpice|Compagnie de Saint-Sulpice]]. La Société se réunit à Paris, le {{date-|27 février 1642}}. L'’île de Montréal est consacrée à la «Sainte Famille de Notre-Seigneur». On décide que le nom de la nouvelle ville sera Ville-Marie<ref name=":1" />.
Au printemps 1642, après la fonte des glaces du [[Fleuve Saint-Laurent|Saint-Laurent]], un convoi prend son départ vers Montréal, avec à sa tête le gouverneur Montmagny. En font partie les deux barques construites durant l'hiver sur le Saint-Laurent, qui emportent matériaux et provisions. Le {{date-|17 mai}}, on jette [[Ancre (mouillage)|l'ancre]] à l'endroit prévu<ref name=":1" />. [[Paul de Chomedey de Maisonneuve]] prend possession des terrains concédés officiellement par le gouverneur, au nom de la Société de Montréal, avec l'autorisation d'y créer les bâtiments. Jeanne Mance qui fait partie du premier groupe d'organisateurs et de bâtisseurs, qui a joué un rôle déterminant dans l'organisation du nouvel établissement, est considérée avec Maisonneuve<ref>{{Lien web|auteur1=Françoise Deroy-Pineau|titre=Jeanne-Mance cofondatrice de Montreal |url=http://www.histoiredesfemmes.quebec/pdf/Mance.pdf|site=www.histoire des femmes.quebec|consulté le=24 aout 2017}}</ref>, comme l'un des deux principaux fondateurs de la ville de [[Montréal]]. Le {{date-|18 mai}}, un autel est construit et le père [[Barthélemy Vimont|Vimont]] célèbre la première messe sur l'île. Très vite, on édifie une palissade. Quelques jours plus tard, Montmagny, en compagnie du père Vimont, retourne à Québec. Les nouveaux venus font pour la première fois la rencontre d'Amérindiens sur l'île. Un premier baptême a lieu; Jeanne et Maisonneuve sont marraine et parrain<ref name=":1" />.
=== Fondation de l'Hôtel-Dieu ===
{{Article détaillé|Hôtel-Dieu de Montréal}}
[[Fichier:Jeanne Mance et les Hospitalières de Saint-Joseph, 1659.jpg|vignette|upright|À la porte du premier hôpital de Montréal, une hospitalière lui amène un enfant malade.<br>Tableau de [[Georges Delfosse (peintre)|Georges Delfosse]]<ref>[http://www.cathedralecatholiquedemontreal.org/pdf/francais.pdf Basilique-cathédrale Marie-Reine-du-Mondeet-Saint-Jacques-le-Majeur]</ref>.]]
Dès l'automne 1642, Jeanne soigne dans une installation précaire les constructeurs du fort et les soldats. Avant l'arrivée de l'hiver, on construit, dans l'enceinte fortifiée, des cabanes en rondins ainsi qu'une grande maison. Durant l'hiver, les montréalistes reçoivent la visite d'Amérindiens ([[Algonquins]]) et de nombreuses conversions ont lieu. Jeanne sera à maintes reprises la marraine des nouveaux baptisés. Avec le temps, l'installation des colons devient moins précaire, et l'on construit de vraies maisons. Dans un des nouveaux bâtiments, Jeanne peut installer ce qui sera son [[Hôtel-Dieu]]<ref name=":1" />.
Pendant l’hiver 1643-1644, les Amérindiens brillent par leur absence. Jeanne, qui est venue en Nouvelle-France pour les soigner, songe à établir son hôpital en territoire autochtone, chez les [[Hurons-Wendat|Hurons-Wendats]], à la mission de Sainte-Marie-des-Hurons. Au début de l’été 1644, elle écrit en ce sens à Madame de Bullion. Cette dernière exprime le souhait dans sa réponse, que Jeanne reçoit au début de 1645, que celle-ci s'en tienne au projet original, soit de construire l'hôpital à Montréal, avec l'argent reçu l'année précédente, selon les termes du contrat signé à Paris le {{date-|12 janvier 1644}}. A la suite d'une entente de paix avec les [[Agniers]], la conjoncture est propice au retour des Amérindiens. On se hâte donc de commencer les travaux que Jeanne supervisera. Il s'agit d'un modeste bâtiment de 60 pieds sur 24 situé en dehors de l'enceinte de Ville-Marie, qui est inauguré le {{date-|8 octobre 1645}} et sera destiné à abriter six lits pour les hommes et deux pour les femmes. Jeanne s'y installe avec Catherine Lézeau, qui l'assistera.
Trop petit, le bâtiment sera remplacé par un nouvel édifice en 1654. En plus de l'ancienne partie, le nouvel hôpital possède un corps de logis de 80 pieds sur 30 et 20 de hauteur. On y trouve une église dédiée à Saint Joseph, une salle pour les malades et un espace pour les jésuites. On a prévu, à l'étage, un dortoir pour des religieuses hospitalières qui devraient un jour y œuvrer, selon le souhait de Madame de Bullion.
Jeanne Mance, relevant toujours de l'état laïque mais secondée par les Sœurs [[Religieuses Hospitalières de Saint-Joseph|Hospitalières]] à partir de 1659, continuera à en assurer la direction jusqu'à la fin de sa vie en 1673.
Au cours de sa carrière au Canada, Jeanne Mance agit quarante-et-une fois comme marraine des filles de la colonie. Le {{date-|30 juin 1672}}, quand on entreprend la construction de la première église de [[Ville-Marie (ancien nom de Montréal)|Ville-Marie]] (malgré la guerre avec les Iroquois), Jeanne Mance est à côté des sommités civiles et religieuses du temps pour y poser la cinquième pierre angulaire. Cette occasion sera sa dernière apparition officielle.
=== Testament et décès ===
{{double image|right|Testament Jeanne Mance 1.jpg|120|Testament Jeanne Mance 2.jpg|120|<center>Testament de Jeanne Mance, recto, verso.</center>}}
Malgré sa maladie, elle rédige elle-même un testament<ref>[[s:fr:Livre:Mance - Testament olographe de Damoiselle Jeanne, 1672.djvu|''Retranscription du testament olographe de Damoiselle Jeanne'']]</ref> à partir de {{date-|mai 1669}} et termine le {{date-|16 février 1672}}. Elle meurt le {{date-|18 juin 1673}}. Dans son testament, elle lègue son cœur aux Montréalais et elle demande aux Hospitalières de prendre soin de son corps. Sa dépouille est placée dans la crypte de la chapelle de l'actuel [[Hôtel-Dieu de Montréal]], là où elle repose toujours aujourd'hui.
=== Iconographie posthume ===
Selon le chercheur Gabriel Martin, il n'existe pas de portrait d'époque de Jeanne Mance et les représentations visuelles qu'on donne d'elle se basent majoritairement sur un même tableau, peint par l'artiste français Louis Dugardin vers la fin du {{19e}} siècle<ref>Gabriel Martin, « Quelques lumières sur le mystérieux portrait de Jeanne Mance et son auteur », Montréal, ''Histoire Québec'', vol. 24, no 2, automne 2018, p. 26-29.</ref>. Ce tableau se base lui-même sur une vue d'artiste gravée en 1867 par le sulpicien français François Daniel. Ces représentations ont notamment été reprises sur le timbre émis par la Société canadienne des postes en 1973 pour rendre hommage à Jeanne Mance ou encore dans les statues censées la représenter.
== Béatification ==
Sa cause de [[béatification]] a été introduite en [[1959]] dans l'[[archidiocèse de Montréal]], et a été transmise depuis à la [[Congrégation pour les causes des saints]] au [[Vatican]]. Dom Guy-Marie Oury rédige une biographie pour sa cause de béatification<ref>Dom Guy-Marie Oury, o.s.b., ''Jeanne Mance et le rêve de M. de la Dauversière'', Tours, C.L.D., 1983</ref>. Le vendredi {{date-|7 novembre 2014}}, le [[François (pape)|pape François]] autorise la Congrégation pour la cause des saints à promulguer le décret reconnaissant les vertus héroïques de Jeanne Mance et qu'elle devienne [[Vénérable (catholicisme)|vénérable]], première des trois étapes vers la canonisation<ref>{{lien web |titre=News from the Vatican - News about the Church - Vatican News |url=http://www.news.va/fr/news/marthe-robin-et-jeanne-mance-nouvelles-venerables |site=news.va |consulté le=09-09-2020}}.</ref>.
== Cofondatrice de Montréal ==
*Le {{date-|7 mars 2011}}, le maire en date de [[Montréal]], [[Gérald Tremblay]], annonce avoir entamé des démarches pour que Jeanne Mance soit reconnue officiellement comme cofondatrice de la ville. L'administration souhaite d'ailleurs amender les documents officiels de la ville pour y inclure le nom de Jeanne Mance. À terme, les manuels scolaires devraient être modifiés pour reconnaître sa contribution sans équivoque<ref>[http://archivesdemontreal.com/2011/03/10/montreal-veut-reconnaitre-officiellement-jeanne-mance-comme-cofondatrice-de-montreal/ Mario Robert, Montréal veut reconnaître officiellement Jeanne Mance comme cofondatrice de Montréal, Archives de Montréal, 10 mars 2011] </ref>.
* Le {{date-|17 mai 2012}}, la ville de Montréal reconnaît Jeanne Mance « fondatrice de Montréal à l'égal du fondateur Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve »<ref name=":2">[https://jeannemancefilm.files.wordpress.com/2010/07/proclamation_jeanne_mance.pdf Proclamation officielle, Jeanne Mance fondatrice de Montréal, Ville de Montréal, 17 mai 2012]</ref>. Cette décision adoptée par le conseil municipal fait suite à un rapport de l'historien [[Jacques Lacoursière]]<ref>{{Ouvrage|auteur1=Jacques Lacoursière|titre=Jeanne Mance et la fondation de Montréal. Rapport final.|lieu=Montréal|éditeur=Ville de Montréal|date=5 mars 2012|pages totales=34|lire en ligne=https://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/prt_vdm_fr/media/documents/rapport_Lacoursiere_2012-03-14.pdf|consulté le=13 septembre 2022}}</ref>.
== Hommages ==
[[Fichier:Langres-Place Jeanne Mance (3).jpg|vignette|230px|Statue dans le square Jeanne-Mance de Langres.]]
[[Fichier:Noms des pionniers de Ville Marie.jpg|vignette|230px|[[Monument aux pionniers (Montréal)|Monument aux pionniers de Montréal]].]]
* Le répertoire de la [[Commission de toponymie du Québec]] révèle que le toponyme Jeanne-Mance est attribué à 37 éléments de la géographie québécoise : un grand nombre de rues partout au Québec, une place, deux parcs (dont le [[parc Jeanne-Mance]] de Montréal) et une circonscription électorale provinciale ([[Jeanne-Mance–Viger|Jeanne-Mance-Viger]])<ref>{{Lien web|titre=Résultats - Jeanne-Mance|url=http://www.toponymie.gouv.qc.ca/ct/ToposWeb/recherche.aspx?s=jeanne-mance&x=0&y=0|site=Commission de toponymie du Québec|date=le 25 septembre 2018}}</ref>.
* On a donné le nom de Jeanne Mance à quatre écoles : une à [[Montréal]], une à [[Drummondville]], une à [[Saint-Prime]] et une autre à [[Sainte-Angèle-de-Monnoir]].
* Un ensemble scolaire, école primaire (maternelle et élémentaire) et collège, porte son nom à [[Langres]], sa ville natale.
* Un lycée porte également son nom en [[France]] : à [[Troyes]], où elle a découvert sa vocation missionnaire<ref>[http://www.jeannemance.org/Biographie.php Lycée Jeanne Mance : Biographie]</ref>.
* On a fêté en 2006 le {{400e|anniversaire}} de la naissance de Jeanne Mance, à [[Montréal]] comme à [[Langres]], qui l'a honorée en 1968 d'une statue en bronze de [[Jean Cardot]], inaugurée le {{date-|5 mai 1968}} dans la place en face de la cathédrale où Jeanne Mance a été baptisée<ref>« France et Nouvelle-France : Jeanne Mance (1606-1673). Inauguration de sa statue, Langres, 5 mai 1968, numéro spécial du Bulletin de la Société historique et archéologique de Langres », numéro spécial du Bulletin de la Société historique et archéologique de Langres, t. XIV, n° 211, {{2e}} trimestre de 1968, p. 299-347</ref>.
* Le prix Jeanne-Mance a été créé en 1971 par l'[[Association des infirmières et infirmiers du Canada]] afin de rendre « hommage à une ou à plusieurs infirmières au cours de son congrès biennal ». Elle est remise à des infirmières « qui ont apporté des contributions importantes et innovatrices à la santé de la population canadienne », qui « ont œuvré pour faire connaître et comprendre davantage la profession infirmière au public et ont exercé une influence positive sur la pratique infirmière au Canada et à l’étranger »<ref>{{Lien web|titre=Prix Jeanne-Mance|url=https://www.cna-aiic.ca/fr/a-propos-de-nous/prix-et-reconnaissances/prix-jeanne-mance|site=Association des infirmières et infirmiers du Canada|consulté le=le 25 septembre 2018}}</ref>.
* Un collège d'enseignement privé haïtien destiné aux infirmières (École supérieure d'infirmières Jeanne-Mance du Canada) porte également son nom.
* L’artiste Louise Viger a créé une installation intitulée « La traversée des lucioles » en hommage à Jeanne Mance qui selon la légende, a utilisé des lucioles dans un bocal comme lampe du sanctuaire dans les débuts de la colonie. Cette installation de 5 éléments colorés bleu dans lequel scintillent des lumières en fibre optique, est placée en oblique sur un mur de 13,6 par 15,8 mètres, qui fait partie d’un groupe de 10 œuvres artistiques intégrées au nouveau [[Centre hospitalier de l'Université de Montréal|Centre hospitalier de l’Université de Montréal]] (CHUM)<ref>{{Lien web|auteur1=Louise Viger|titre=La traversée des lucioles|url=http://www.louiseviger.com/la-traverse-des-lucioles/|site=www.louiseviger.com|consulté le=25 aout 2017}}</ref>.
* Elle a été désignée [[personnage historique national]] le {{date|15|juillet|1998|au Canada}} par la [[Commission des lieux et monuments historiques du Canada]]<ref>{{Lien web|url=http://www.pc.gc.ca/apps/dfhd/page_nhs_fra.aspx?id=1845|titre=Personnage historique national de Jeanne Mance|série=Annuaire des désignations patrimoniales fédérales|site=Parcs Canada|consulté le=17 mai 2013}}</ref>.
* Le 8 mars 2011, Jeanne Mance est proclamée Bâtisseuse de la Cité<ref>{{Lien web |titre=Montréal célèbre le 370e anniversaire de sa fondation -- Jeanne Mance proclamée officiellement fondatrice de Montréal, à l'égal de Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve |url=http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=5798,42657625&_dad=portal&_schema=PORTAL&id=18857 |site=Ville de Montréal |date=17 mai 2012 |consulté le=13 septembre 2022}}</ref>. Elle est la première à recevoir cet hommage. La série des Bâtisseuses de la Cité a été lancée en 2011 par la Ville de Montréal dans le but de rendre hommage à des femmes qui ont contribué de manière remarquable au développement de Montréal<ref>{{Article|auteur1=France Tardif|titre=Les Bâtisseuses de la Cité 2014|périodique=Ville de Montréal|date=14 mars 2014|lire en ligne=http://encyclo.bibliomontreal.com/les-batisseuses-de-la-cite-2014/}}</ref>.
* Le 17 mai 2012, Jeanne Mance est proclamée "fondatrice de Montréal à l'égal du fondateur [[Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve]]" par la Ville de [[Montréal]]<ref name=":2" />.
*Le {{date|17|mai|2013|au Québec}}, elle a été désignée [[patrimoine culturel du Québec|personnage historique]] par le [[ministère de la Culture et des Communications]]<ref>{{Lien web|url=http://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/rpcq/detail.do?methode=consulter&id=8319&type=pge|titre=Mance, Jeanne|site=Répertoire du patrimoine culturel du Québec|consulté le=17 mai 2013}}</ref> du Québec.
*Le 29 avril 2021, elle est intronisée à titre posthume au [[Temple de la renommée médicale canadienne]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=La vénérable Jeanne Mance |url=https://cdnmedhall.ca/fr/laur%C3%A9ats/jeannemance |site=CMHF |consulté le=2022-03-31}}</ref>.
== Bibliographie ==
{{légende plume}}
=== Ouvrages ===
*{{Ouvrage|auteur1=Françoise Deroy-Pineau|titre=Jeanne Mance. De Langres à Montréal, la passion de soigner|lieu=Montréal|éditeur=Fides|date=2015|année première édition=1995|pages totales=136|isbn=9782762139631|présentation en ligne=http://www.editionsfides.com/fr/product/editions-fides/essais/biographie/jeanne-mance_706.aspx}} {{plume}}
*{{Ouvrage|auteur1=Jean-Paul Pizelle|nom2=Romain Belleau|titre=Jeanne Mance : de Langres à Montréal, une femme bâtisseuse|lieu=Chaumont|éditeur=Le Pythagore|date=2017|pages totales=295|isbn=9782372310277|présentation en ligne=http://www.lepythagore.com/livrespages/99mance.html}}
*{{Ouvrage|auteur1=Eugène Hugues|titre=Le vrai visage de Jeanne Mance|lieu=Langres|éditeur=Dominique Guéniot éditeur|date=1992|pages totales=107|isbn=|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k33200389}}
*{{Ouvrage|auteur1=Lionel Groulx|titre=Jeanne Mance|lieu=Montréal|éditeur=Comité des fondateurs|date=1954|pages totales=30|isbn=|lire en ligne=https://www.fondationlionelgroulx.org/IMG/pdf/lionel-groulx-jeanne-mance.pdf}}
*{{Ouvrage|auteur1=Marie-Claire Develuy|titre=Jeanne Mance|lieu=Montréal|éditeur=Fides|date=1962|année première édition=1934|pages totales=418|isbn=}}
*{{Ouvrage|auteur1=Étienne-Michel Faillon|titre=Vie de Mlle Mance et histoire de l’Hôtel-Dieu de Villemarie dans l’île de Montréal, en Canada|lieu=Villemarie|éditeur=Chez les Sœurs de l'Hôtel-Dieu de Villemarie|date=1854|pages totales=271|isbn=|lire en ligne=http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2022750}}
*{{Ouvrage|auteur1=Marie Morin|titre=Annales de l'Hôtel-Dieu de Montréal|lieu=Montréal|éditeur=L'imprimerie des éditeurs limités|date=1921|pages totales=232|isbn=|lire en ligne=https://archive.org/details/annalesdelhtel00mori}}
*{{Ouvrage|auteur1=François Dollier de Casson|lien auteur1=François Dollier de Casson|titre=Histoire de Montréal, 1640-1672|lieu=Montréal|éditeur=E. Sénécal|date=1871|pages totales=128|isbn=|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5772735v}}
=== Articles ===
*{{Lien web|auteur1=Annabel Loyola|titre=Notre-Dame de Paris et la fondation de Montréal|url=https://jeannemancefilm.files.wordpress.com/2019/04/2019-04-20-le-monde-loyola.pdf|site=lemonde.fr|date=20 avril 2019}}
*{{Lien web|auteur1=Louise Harel|titre=Jeanne Mance et les pionnières de la Nouvelle-France|url=https://www.fondationlionelgroulx.org/1ere-rencontre-Jeanne-Mance-et.html|site=fondationlionelgroulx.org|date=Mars 2015|consulté le=11 octobre 2018}}
*{{Lien web|titre=La maison de Jeanne Mance retrouvée en France|url=http://ici.radio-canada.ca/emissions/c_est_pas_trop_tot/2014-2015/chronique.asp?idChronique=352957|site=ici.radio-canada.ca|date=23 octobre 2014|consulté le=11 octobre 2018}}
*{{Lien web|auteur1=Jean-Paul Pizelle|titre=Jeanne Mance. Langres 1606 – Montréal 1673. Cofondatrice de Montréal et fondatrice de son Hôtel-Dieu|url=http://www.jeanne-mance.fr/uploads/JEANNE%20MANCE%20biographie%20JPP.pdf|site=jeanne-mance.fr|date=16 novembre 2014}}
*{{Lien web|auteur1=Annabel Loyola|titre=Une erreur de plusieurs siècles enfin réparée|url=https://www.ledevoir.com/opinion/idees/352965/reponse-du-journaliste|site=ledevoir.com|date=21 juin 2012}}
*{{Article|auteur1=Éric Thierry|titre=Mémoire de Jeanne Mance à Langres|périodique=Encyclopédie du patrimoine culturel de l'Amérique française|date=2009?|lire en ligne=https://web.archive.org/web/20160119211142/http://www.ameriquefrancaise.org/fr/article-91/M%C3%A9moire_de_Jeanne_Mance_%C3%A0_Langres.html}}
*{{Article|auteur1=Jan Noel|titre=Jeanne Mance|périodique=L'Encyclopédie canadienne|date=février 27, 2008|lire en ligne=https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/jeanne-mance}}
*{{Lien web|auteur1=Mario Robert|titre=Jeanne Mance, 1606-1673|url=http://archivesdemontreal.com/2006/11/06/jeanne-mance-1606-1673/|site=archivesdemontreal.com|date=6 novembre 2006|consulté le=11 octobre 2018}}
*{{Article|auteur1=Marie-Claire Daveluy|titre=Mance, Jeanne|périodique=Dictionnaire biographique du Canada|volume=1|date=1966|lire en ligne=http://www.biographi.ca/fr/bio/mance_jeanne_1E.html}}
* Duvoy, Geoffrey, « Charles Mance et les siens. Trois documents essentiels éclairant la jeunesse de Jeanne Mance » in ''Bulletin de la société historique et archéologique de Langres.'' Tome XXVII, {{4e|trimestre}} 2013, p. 477-501
* Guy-Marie Oury, « Jeanne Mance. Nouvelles recherches : un bilan », in ''Bulletin de la Société historique et archéologique de Langres'', t. XXI, n° 321, {{4e|trimestre}} 1995, p. 425-442
* {{article|prénom1=Jean-Paul|nom1=Pizelle|titre=La maison de Jeanne Mance|langue=fr|journal=Bulletin du Centre Jeanne Mance|lieu=Montréal|volume=XXVII|mois=décembre|année=2013|page=4-6}}
=== Au cinéma et à la télévision ===
* En 2022, [[Annabel Loyola]] produit et réalise le film documentaire ''[[La Ville d'un rêve|La ville d'un rêve]]''<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=« La ville d'un rêve », un nouveau documentaire signé Annabel Loyola avec Pascale Bussières et Alexis Martin |url=https://ctvm.info/la-ville-dun-reve-un-nouveau-documentaire-signe-annabel-loyola-avec-pascale-bussieres-et-alexis-martin/ |site=CTVM.info |date=2022-03-29 |consulté le=2022-03-31}}</ref>
* En 2017, Annabel Loyola coproduit et réalise le film documentaire ''[https://hoteldieufilm.com/ Le dernier souffle, au cœur de l'Hôtel-Dieu de Montréal]''<ref>{{Article|langue=fr|prénom1=Yves|nom1=Casgrain|titre=Documentaire / Le dernier souffle. Au cœur de l’Hôtel-Dieu de Montréal|périodique=Relations|numéro=791|date=2017|issn=0034-3781|issn2=1929-3097|lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/rel/2017-n791-rel03100/85721ac/|consulté le=2022-03-31|pages=49–49}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=Annabel Loyola |titre=Le dernier souffle, au cœur de l'Hôtel-Dieu de Montréal |url=https://vimeo.com/ondemand/lederniersouffle |site=Vimeo |consulté le=1 avril 2022}}</ref>
* En 2010, Annabel Loyola produit et réalise le film documentaire ''[https://jeannemancefilm.wordpress.com/ La folle entreprise, sur les pas de Jeanne Mance]''<ref>{{Article|auteur1=Diane Joly|titre=Loyola, Annabel. La Folle Entreprise. Sur les pas de Jeanne
Mance. Montréal, C’est bon Productions Enr., 2010, DVD,
58 min.
Entrez dans l’histoire avec Marguerite Bourgeoys. Montréal,
Musée Marguerite-Bourgeoys et Chapelle
Notre-Dame-de-Bon-Secours, 2013, DVD, 22 min.|périodique=[[Rabaska (revue)|Rabaska : revue d'ethnologie de l'Amérique française]], volume 14|date=2016|lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/rabaska/2016-v14-rabaska02663/1037488ar.pdf}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=Annabel Loyola |titre=La folle entreprise, sur les pas de Jeanne Mance |url=https://vimeo.com/ondemand/lafolleentreprise |site=Vimeo |consulté le=1 avril 2022}}</ref>
== Notes et références ==
{{Références}}
== Voir aussi ==
=== Articles liés ===
{{Autres projets
|commons=Category:Jeanne Mance
|commons titre=Jeanne Mance}}
* [[Histoire de Montréal]]
* [[Hôtel-Dieu de Montréal]]
* [[Paul de Chomedey de Maisonneuve]]
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* [http://www.jeanne-mance.fr/ Association Jeanne Mance Langres-Montréal]
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{{DEFAULTSORT:Mance, Jeanne}}
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