« Affaire de La Charité-sur-Loire » : différence entre les versions

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Dès qu’ils furent découverts par les Allemands, les documents en question furent rapidement expédiés à Berlin. Pour Hitler, cet accord pouvait servir de prétexte pour durcir son attitude vis-à-vis de la Suisse. D’ailleurs, Otto Köcher, ambassadeur du Reich à Berne, considérait que Guisan et les officiers qui lui étaient proches devaient être éloignés de l’armée<ref>Jean-Baptiste Mauroux, [http://books.google.ch/books?id=ufjj3AlXB88C&printsec=frontcover&dq=du+bonheur+d'être+suisse+sous+hitler&hl=fr&ei=sY9nTaLAEorD4gaU7di-CA&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=1&ved=0CCwQ6AEwAA#v=onepage&q=charité&f=false Du bonheur d'être Suisse sous Hitle]r</ref>. <br />
La position du général Guisan était affaiblie, aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur du pays. En Suisse, certains officiers supérieurs, dont le commandant de corps Wille<ref>Cet officier est le fils d'[[Ulrich Wille]] qui fut le général de l'armée suisse durant la Première Guerre mondiale.</ref>, tentèrent d’utiliser cette affaire pour évincer le général Guisan. Wille, qui était chef de l’instruction, fut finalement démis de ses fonctions en 1942<ref>Jean-Jacques Langendorf, La Suisse dans les tempêtes du XXe siècle, pp.125-126</ref>.
Les accords entre l'armée suisse et l'armée française seront rendu public durant les années 1960<ref[http://books.google.com/books?id=Jwr8DKBqRvcC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q=loire&f=false le]</ref>
 
== Notes et références ==