« Quartier des Épinettes » : différence entre les versions

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Le quartier se construit fortement à partir des années 1850. La [[Cité des Fleurs]] voit alors le jour. Le lotissement de la majorité du quartier a eu lieu dans les années 1860, avec la construction de nombreux immeubles haussmanniens lors du rattachement à la commune de Paris. Les industries quittent les Épinettes dans la première moitié du XX{{e}} siècle pendant que logements les remplacent.
 
Le quartier est habité par des employés ou des ouvriers qualifiés jusque dans les années 1960-1970. Progressivement les classes populaires sont remplacées par des classes moyennes dans les années 1970-1980. Pascale Bessy-Pietri (INSEE) classe ainsi le quartier en 1988 comme « quartier des classes moyennes tertiaires »<ref>« Le renouvellement de la population parisienne entre 1975 et 1990 », Patrick Simon, ''Population'', 1995, {{lire en ligne|lien=http://www.google.com/url?sa=t&source=web&cd=20&ved=0CFAQFjAJOAo&url=http%3A%2F%2Fwww.persee.fr%2Fweb%2Frevues%2Fhome%2Fprescript%2Farticle%2Fpop_0032-4663_1995_num_50_4_6037&ei=H8SuTaf5EsLAtgevt7jdAw&usg=AFQjCNHLems7FkeE05WCMNBNB4Bf5V4H6g&sig2=s-18JZ0w6XdO0dHD2ZOw7A}}</ref>. Parallèlement, la densité de population chute très fortement, passant de 44 273 habitants par km² en 1954 à 32 186 en 1999, ce qui le met légèrement au dessus de la densité moyenne de Paris (300,82).
[[Fichier:EgliseSaintMicheldesBatignollesClocherEntier1.JPG|right|thumb|Clocher de l'[[église Saint Michel des Batignolles]]]]
Avec le renchérissement du prix des logements dans la capitale, le quartier accueille davantage de cadres et professions libérales, dans le sud (La Fourche, Brochant) plus que le Nord (Bessières)<ref>[http://www.sifresparis.net/quartiers.html En bordure de quartiers populaires]</ref>. Les sociologues [[Michel Pinçon]] et [[Monique Pinçon-Charlot]] notent par exemple dans ''Sociologie de Paris'' que le quartier s'est « embourgeoisé » et que le pourcentage de cadres et de professions intermédiaires est passé de 29,3 à 54,3% entre [[1954]] et [[1999]]<ref>[[Michel Pinçon]] et [[Monique Pinçon-Charlot]], ''Sociologie de Paris'', Editions La Découverte, 2004</ref>. ''[[Le Figaro]]'' souligne en [[2010]] que le quartier, en particulier autour de Guy Moquet, « tend à s'embourgeoiser »<ref>« Sur la piste des bonnes affaires », ''[[Le Figaro]]'', 20 octobre 2010</ref> tandis que d'autres parlent de « [[gentrification]] »<ref>[http://www.durififiauxbatignolles.com/spip.php?article334 Les Epinettes, conservatoire d'architecture]</ref>.