« Thomas Piketty » : différence entre les versions
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En 2008, il a publié un court ouvrage sur l'avenir du système de [[retraite par répartition]], où il prône la mise en place d'un système de points à la Suédoise<ref>A.Bozio et T.Piketty, ''Pour un nouveau système de retraite : des comptes individuels de cotisations financés par répartition'', Edition de l'ENS rue d'Ulm, collection du CEPREMAP n°14, 2008.</ref>.
En janvier 2011, dans la perspective de l'[[Élection présidentielle française de 2012]], il publie avec Camille Landais et Emmanuel Saez ''Pour une révolution fiscale'' dans laquelle il préconise la fusion de [[Impôt sur le revenu (France)|Impôt sur le revenu]] et de la [[Contribution sociale généralisée|CSG]] en un nouvel impôt sur le revenu, plus juste socialement, plus compréhensible par le citoyen et qui permettrait, selon lui, de taxer efficacement les revenus du capital sans pour autant augmenter l'ensemble des impôts et des prélèvements sociaux évalués à 49% du revenu national fin 2010<ref>Thomas Piketty, Camille Landais et Emmanuel Saez, ''Pour une révolution fiscale'', janvier 2011, La République des idées/Seuil, {{ISBN|9782021039412}} avec le [http://www.revolution-fiscale.fr/ site] qui accompagne et [http://bercy.blog.lemonde.fr/2011/01/26/les-francais-nombreux-a-simuler-leur-revolution-fiscale/ prolonge] son propos.</ref>. Cette CSG élargie, prélevée à la source, atteindrait ainsi 10% pour un revenu mensuel de {{nombre|2200}} et 60 % pour un revenu mensuel supérieur à {{nombre|100000}} euros <ref>Pour une révolution fiscale, p.95</ref>. Un aspect original du livre <ref>[http://www.liberation.fr/economie/1201405-quel-impot-pour-remplacer-l-isf ''Libération'' du 28 janvier 2011, « Tous les lobbies se déchaînent pour tenter de défendre leur boutique », par Christophe Alix.]</ref> est de prendre en compte, comme au début du XXeme siècle, le [[loyer fictif]] des propriétaires de leur résidence principale <ref>Pour une révolution fiscale, p.73</ref>. Néanmoins, le point de départ de Piketty, à savoir que le système fiscal français n'est plus progressif, est contesté. Bernard Zimmern, de l'iFrap, un think tank, et François Saint-Cast, docteur en économie, estiment dans ''Les Echos'' qu'il s'agit de « contrevérité », affichée à coup d'« artifice » comptables. Selon eux, en intégrant chômeurs et très riches, ainsi que les revenus liés à la redistribution, le système fiscal est clairement progressif<ref>[http://www.ifrap.org/Les-Echos-Fiscalite-l-erreur-de-M-Piketty,12136.html Les Échos | Fiscalité : l’erreur de M. Piketty]</ref>{{,}}<ref>[http://www.contrepoints.org/2011/06/16/30364-comment-thomas-piketty-a-manipule-ses-chiffres Aymeric Pontier sur Contrepoints.org]</ref>.
Dés sa sortie, l'ouvrage collectif bénéficie d'une bonne couverture médiatique et Thomas Piketty en est généralement le porte-parole <ref>[[Libération (journal)|Libération]] 21/01/11, [[Marianne (magazine)|Marianne 27/01/11]], [[France Inter]], 27/01/11, [[Ce soir (ou jamais !)]], sur [[France 3]], 01/01/11, [[Le Monde]], 28/01/11, [[Le Nouvel Observateur]], 19/01/11</ref>. Les critiques sont élogieuses de la part de [[Libération]] qui lui consacre sa [[Une (journal)|une]], mais mitigée de la part de [[L'Humanité]]. [[Mathieu Laine]] conteste le fait qu'une telle réforme ne conduise pas à une évasion fiscale<ref>[http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/debat/0201131258052-l-inquietante-revolution-fiscale-de-thomas-piketty-et-des-siens.htm, Mathieu Laine, ''L'inquiétante « révolution fiscale » de Thomas Piketty et des siens''] article ''Les Echos'', 08 février 2011</ref>. Dans [[Le Figaro]], [[Philippe Nemo]] va même jusqu'à parler de « totalitarisme fiscal »<ref>Philippe Nemo, ''Contre le totalitarisme fiscal'', Le Figaro, 3 fevrier 2011, [http://www.lefigaro.fr/mon-figaro/2011/02/03/10001-20110203ARTFIG00682-contre-le-totalitarisme-fiscal.php en ligne]</ref>.
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