« Prêt à taux zéro en France » : différence entre les versions

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=== Prêt à Taux Zéro Plus ===
Dans le cadre de la [[loi de finance]] de 2011, le nouveau [[Ptz plus (Prêt à Taux Zéro Plus)|PTZ plus (ou PTZ+)]] complète, à partir de janvier 2011 le dispositif antérieur, avec des plafonds rehaussés, des pourcentages (du montant de l’opération) variant selon le lieu géographique et la performance énergétique, pour encourager la rénovation d'anciens logements avant leur revente, et encourager les primo-accédant et la construction de logements dans les régions qui en manquent le plus. Il concerne le neuf et l'ancien en fusionnant 3 mesures : le PTZ, le Pass Foncier et le crédit d’impôt (déductibilité des intérêts d’emprunt). Le prêt est plus important pour les logement [[Bâtiment_de_basse_consommation|BBC]] (ex : 40 % contre contre 20% antérieurement), dans la limite de 312.000 euros (contre 137.000 euros antérieurement). Selon l'étude d'impact annexée au décret d’application (Journal officiel), le coût budgétaire du PTZ+ sera de 1,95 milliard d'euros pour 2011, et 2,6 milliards/an. Selon Benoist Apparu, 57 % des français sont propriétaires», le PTZ+ vise à aider environ 380.000 bénéficiaires <ref>[http://www.batiactu.com/edito/c-est-parti-pour-le-ptz--27713.php Lettre Batiactu] 2011/01/04</ref>.
 
== Critiques ==
Comme le reste des aides à l'accession à la propriété, il est accusé de nourrir la hausse des prix de l'immobilier. Pour Henry Buzy-Cazaux, président de l’Ecole supérieures des professions immobilières, « le nouveau prêt à taux zéro risque d’entretenir la hausse des prix sur Paris et les capitales régionales »<ref>[http://www.capital.fr/immobilier/interviews/le-nouveau-pret-a-taux-zero-risque-d-entretenir-la-hausse-des-prix-sur-paris-et-les-capitales-regionales-538564 "Le nouveau prêt à taux zéro risque d’entretenir la hausse des prix sur Paris et les capitales régionales"]</ref>. Pour l'économiste [[Jacques Garello]], en nourrissant un faux sentiment de gratuité, « il provoque de fausses décisions » et biaise le fonctionnement du marché immobilier. En outre, il estime injuste que ce soit au final la collectivité qui paie pour permettre à quelques uns de devenir propriétaire : « Il y a forcément quelqu’un qui paie l’équivalent de l’intérêt dont l’emprunteur est exonéré. Et ce quelqu’un, c’est le contribuable »<ref>[http://www.libres.org/francais/actualite/archives/actualite_0904/pret_a6_3804.htm Vers l'abandon du prêt à taux zéro?], septembre 2004</ref>.
 
==Voir aussi==