« Évariste Galois » : différence entre les versions

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=== Concours et publications (1829-1830) ===
[[Image:Polynôme cyclotomique d'ordre 6.jpg|thumb|Les racines du [[polynôme cyclotomique]] forment un [[groupe symétrique]] sur le [[cercle trigonométrique]] [[nombre complexe|complexe]]. L'étude astucieuse menée par [[Carl Friedrich Gauss|Gauss]] de la formalisation que [[Alexandre-Théophile Vandermonde|Vandermonde]] a donné à ce résultat établi par [[François Viète|Viète]] conduit Galois a définir ce qu'il en est pour tout [[polynôme]].]]
A la rentrée [[1828]]-[[1829]], le disciple de [[Michel Chasles|Chasles]]<ref name="d">P. Dupuy, La vie d’Évariste Galois, p. 27, in Annales scientifiques de l'École normale supérieure, {{3e}} série, n° 13, p. 209, Gauthier Villars, Paris, juin 1896.</ref> et futur professeur de [[Charles Hermite]]<ref group="nb">Par son intermédiaire, [[Charles Hermite]] eut en main les copies d'Evariste Galois douze ans plus tard à l'époque où [[Joseph Liouville]] découvrait les inédits de celui ci.</ref>, Louis-Paul-Émile Richard, qui dirigeait la classe préparatoire de [[classe préparatoire|Mathématiques Spéciales]] de Louis-le-Grand, y admit Galois, bien que celui-ci n'eût donc pas obtenu son [[baccalauréat]]<ref group="nb">Face au silence de la documentation à ce sujet, il faut croire que le conseil de M. Laborie de ne se consacrer qu'aux mathématiques était en fait une façon de renoncer à se présenter au baccalauréat. Sans une dérogation accordée par ce proviseur, l'élève n'aurait pas été admis en Math. Sup'. L'institution, loin d'être hostile, bornée ou négligente, a donc su, toute aussi dépassée qu'elle se sentit, se dérouter et proposer, ou du moins laisser s'imposer, une solution individuelle, l'entrée directe à Polytechnique. Non seulement elle y a mis ses moyens à disposition mais elle a rangé à son option, comme la note citée du proviseur le dit, la famille, qui devait elle aussi être un peu préoccupée.</ref>, pour le présenter « hors ligne »<ref name="e">Flauguergues, Le Magasin pittoresque, Paris, 1848, cité in Dupuy, opus cité, p. 27 (p. 209).</ref> au concours d'entrée à [[École polytechnique (France)|Polytechnique]]. Le professeur y explicitait au reste de la classe les solutions originales que son élève « à la supériorité marquée »<ref>Mr. Richard, Notes trimestrielles de Galois, 1ème trimestre, Archives du [[Lycée Louis-Le-Grand]], Paris, 1829, in Dupuy, opus cité, p. 33 (p. 257)</ref> donnait aux [[khôlle]]s<ref name="e"/>{{,}}<ref group="nb">Le témoignage direct de ces scènes est celui de Léon Lalanne (Dupuy, opus cité, p. 27 (p. 198), note 1), condisciple de Galois dans la classe de Monsieur Richard. L'article rapportant ce témoingnage dans le journal ''Le Magasin pittoresque'' est d'un autre [[École normale supérieure (rue d'Ulm)|normalien]], Flauguergues (Dupuy, opus cité, p. 27 (p. 198)), qui fut auparavant camarade de classe de Galois à [[Lycée Louis-Le-Grand|Louis-Le-Grand]] (Dupuy, opus cité, p. 27 (p. 198), note 2).</ref>. Inversement, celui ci se montrait perdu quand il devait lui même développer au tableau une démonstration imposée<ref>P. Dupuy, La vie d’Évariste Galois, p. 26, in Annales scientifiques de l'École normale supérieure, {{3e}} série, n° 13, p. 215, Gauthier Villars, Paris, juin 1896 (source de l'auteur non précisée mais probablement la même que pour les autres témoignages directs, Léon Lalanne).</ref>.
 
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