« Château de Montcornet » : différence entre les versions

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[[Jules Michelet]], le grand historien du {{s-|XIX|e}} siècle, dit avoir trouvé sa vocation en visitant le château qu'il qualifie de {{Guillemets|[[Colisée]] féodal}}<ref>Jules Michelet, ''Ma jeunesse'', Paris, 1884, p.274.</ref>.
 
{{Monument historique (France. Montcornet présente un intéressant répertoire des dispositifs architecturaux utilisés dans les châteaux-forts au cours de la période de transition située à la charnière du Moyen-âge et de la Renaissance, période durant laquelle les anciens châteaux médiévaux durent s'adapter aux armes à feu et notamment trouver des parades contre les canons des assaillants (épaississement considérable des murailles, percement de postes de tir avec canonnières, construction de tours d'artillerie à plan bastionné ou en ''as de pique'', installation de casemates à canons, etc...) La barbacane (l'ouvrage avancé) qui contrôlait l'entrée du château possède une partie de ces améliorations défensives typiques de la seconde moitié du XVème siècle. Autre détail intéressant: le vieux donjon médiéval situé à la pointe de l'éperon rocheux portant le château, semble avoir eu son fossé défendu par un ouvrage défensif relativement rare -appelé "moineau"- dont on peu observer l'ancien couloir d'accès traversant la base du mur du donjon. Les moineaux étaient des petites casemates pour armes à feu légères que l'on implantait au fond des fossés afin de pouvoir tirer sur un assaillant qui serait parvenu parvenu à descendre dans le fossé.
 
Les vestiges aujourd'hui visibles datent pour une bonne partie du {{sp-|XV|e| et du début du |XVI|e}}.
{{Monument historique (France)
{{Monument historique (France. Montcornet présente un intéressant répertoire des dispositifs architecturaux utilisés dans les châteaux-forts au cours de la période de transition située à la charnière du Moyen-âge et de la Renaissance, période durant laquelle les anciens châteaux médiévaux durent s'adapter aux armes à feu et notamment trouver des parades contre les canons des assaillants (épaississement considérable des murailles, percement de postes de tir avec canonnières, construction de tours d'artillerie à plan bastionné ou en ''as de pique'', installation de casemates à canons, etc...) La barbacane (l'ouvrage avancé) qui contrôlait l'entrée du château possède une partie de ces améliorations défensives typiques de la seconde moitié du XVème siècle. Autre détail intéressant: le vieux donjon médiéval situé à la pointe de l'éperon rocheux portant le château, semble avoir eu son fossé défendu par un ouvrage défensif relativement rare -appelé "moineau"- dont on peu observer l'ancien couloir d'accès traversant la base du mur du donjon. Les moineaux étaient des petites casemates pour armes à feu légères que l'on implantait au fond des fossés afin de pouvoir tirer sur un assaillant qui serait parvenu parvenu à descendre dans le fossé.
| type = Ce qui reste du château
| protection = inscrit