« Quartier des Épinettes » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Kartell (discuter | contributions)
Aucun résumé des modifications
Balise : potentielle contribution rémunérée
Kartell (discuter | contributions)
Balise : potentielle contribution rémunérée
Ligne 50 :
Les deux villages des Batignolles intra-muros et de Monceaux deviendront des quartiers de [[Paris]], à l'instar aussi du hameau des Épinettes qui dès lors commence aussi à se peupler par une population plus ouvrière, les trois quartiers étant groupés dans 17{{e}} arrondissement de Paris avec le quartier plus ancien des [[Quartier des Ternes|Ternes]]. Toutefois, le quartier des Épinettes ne se construit fortement qu’à partir des [[Années 1850|années 1850]]. La [[Cité des Fleurs]] voit alors le jour. Le lotissement de la majorité du quartier a lieu dans les [[années 1860]], avec la construction de nombreux immeubles haussmanniens lors du rattachement à la commune de Paris.
 
Les industries quittent les Épinettes dans la première moitié du {{s-|XX|e}} pendant que des logements les remplacent. Quartier alors populaire, il voit passer des personnages comme de gauche ou d'extrême gauche<ref>[http://www.parisrevolutionnaire.com/spip.php?article57 Paris Révolutionnaire]</ref>, comme le futur dirigeant du [[Vietnam du Nord|Vietnam communiste]] [[Hô Chi Minh]], le député communiste [[Prosper Moquet]] ou son fils [[Guy Moquet]]. Le [[POUM]] en exil s'installa également impasse Compoint. Le quartier est habité par des employés ou des ouvriers qualifiés jusque dans les années [[Années 1960 en France|1960]]-[[Années 1970 en France|1970]], comme l'illustre par exemple le film ''[[Antoine et Antoinette]]'' de [[Jacques Becker]] en [[1947]].
 
Progressivement les classes populaires sont remplacées par des classes moyennes dans les années [[Années 1970 en France|1970]] et [[Années 1980 en France|1980]]. Pascale Bessy-Pietri (INSEE) classe ainsi le quartier en [[1988]] comme « quartier des classes moyennes tertiaires »<ref>« Le renouvellement de la population parisienne entre 1975 et 1990 », Patrick Simon, ''Population'', 1995, {{lire en ligne|lien=http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/pop_0032-4663_1995_num_50_4_6037}}</ref>. Les sociologues [[Michel Pinçon]] et [[Monique Pinçon-Charlot]] notent ensuite dans ''Sociologie de Paris'' que le quartier s'est « embourgeoisé » et que le pourcentage de cadres et de professions intermédiaires est passé de 29,3 à 54,3% entre [[1954]] et [[1999]]<ref>[[Michel Pinçon]] et [[Monique Pinçon-Charlot]], ''Sociologie de Paris'', Éditions La Découverte, 2004</ref>.