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}}</ref>. Le jugement rendu dédouane intégralement la Société Générale de toute responsabilité alors que des carences graves du système de contrôle interne ont été confirmées à Bercy par plusieurs hauts fonctionnaires de la direction du Trésor<ref>[http://blogs.lexpress.fr/les-couloirs-de-bercy/2010/10/05/jerome-kerviel-et-les-carences-de-la-societe-generale/ L'express, Jérôme Kerviel et les carrences de la société générale, Thomas bronnec, 5 octobre 2010]</ref>.
 
Il a fait appel, et seraété rejugé du 4 au 28 juin 2012<ref>[http://www.lepoint.fr/societe/proces-kerviel-en-appel-en-juin-sur-fond-de-crise-et-de-traders-fous-03-10-2011-1380193_23.php, Procèsla Kervieldate ende appelson endélibéré juin,étant surfixé fondau de24 criseoctobre et de traders fous]</ref>2012.
Lors du procès en appel, ou Jérôme Kerviel, était défendu par Maitre David KOUBBI ainsi que par le cabinet d'avocat du "28 octobre", de nouveaux éléments du dossier sont venu appuyer la défense de Jérôme Kerviel, parmi lesquels :
 
- La Société Générale a fait des opérations fictives de même nature que celles reprochées à Jérôme Kerviel.
 
- Maxime Kahn, qui est censé avoir « débouclé » les positions attribuées à Jérôme Kerviel avait déjà « débouclé » la même « fraude » en… 1997, impliquant les mêmes intervenants et les mêmes signaux d’alertes (les écarts de méthode) que la Générale était censée ne pas savoir interpréter, puisque dans la légende qui vous est contée depuis 4 ans, Monsieur Kerviel « a inventé un système tout à la fois malicieux, génial, et imparable ».
 
- '''Les témoignages''' de deux salariés du groupe Société Générale, travaillant pour la société de bourse du groupe : la Fimat, les courageux et honnêtes '''Philippe HOUBE''' (56 ans); responsable du back office, et de '''Sylvain PASSEMAR''' (33 ans); informaticien, responsable de la production informatique, qui indique et explique que la Société Générale ne pouvait pas voir les positions de son trader.
 
- '''Déduction fiscale''' de 1.7 milliards d'euros, accordé en 2008, avant le premier jugement.
<ref>[http://www.lepoint.fr/societe/proces-kerviel-en-appel-en-juin-sur-fond-de-crise-et-de-traders-fous-03-10-2011-1380193_23.php Procès Kerviel en appel en juin, sur fond de crise et de traders fous]</ref>.
 
== Les contrôles ==
Ligne 243 ⟶ 253 :
Il reste à comprendre comment et pourquoi les opérations faites par le trader junior, étant donné leur volume, la durée et leur absence de contrepartie, n'ont pas été enregistrées et analysées par les systèmes de comptabilité de la banque et du marché financier.
 
Un commencement de réponse est donné par les déclarations du président : il y avait « une entreprise dans l'entreprise » et {{refsou|Jérôme Kerviel avait été employé au back office (jusqu'en 2005)}} et il avait conservé des [[mot de passe|mots de passe]] lui permettant de valider lui-même ses opérations frauduleuses, information donné à l'époque aux médias, qui c'est avérée être fausse, il n'a fait que de Middle Office, et les mots de passe sont automatiquement expirés après 45 jours, comme l'impose la règlementation bancaire.
Si les opérations frauduleuses, qui portaient en réalité sur l'achat et la vente de [[warrant]]s, c'est-à-dire d'[[effet de commerce|effets de commerce]], n'ont pas figuré dans la [[comptabilité]] de la banque comme « effets à payer » et « effets à recevoir » au fur et à mesure que les options étaient prises, cela voudrait dire qu'il existait des opérations boursières et des comptes qui restaient extra comptables : les « matelas » dont fait état Jérôme Kerviel au cours de son audition et le « défaut de [[reporting]] » que mentionne [[Christine Lagarde]], [[Ministère de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi|ministre de l'Économie]], dans son rapport. Il y aurait alors une faute. Car les règles de la comptabilité interdisent à une entreprise de tenir des comptes d'achat et de vente indépendants et de n'enregistrer en comptabilité que leurs soldes au moment des paiements. En effet, cela a pour effet de minorer le [[chiffre d'affaires]] réel et de fausser le rapport comptable entre les [[engagement]]s de l'entreprise et ses [[fond propre|fonds propres]], ou entre son chiffre d'affaires et son [[bénéfice]].
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