« Peine de mort » : différence entre les versions
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[[Thomas More]] considère dans son ouvrage [[Utopia (livre)|Utopie]] en [[1516]] que l’exécution d’un condamné à mort est un gaspillage et qu'il vaut mieux transmuer la peine capitale en esclavage<ref>{{Ouvrage|nom1=[[Jean-Yves Le Naour]]|titre=Histoire de l'abolition de la peine de mort|sous-titre=200 cents ans de combats|éditeur=Perrin|année=2011|pages totales=404|isbn=978-2-262-03628-7}}</ref>.
Le déterminisme humain de certains philosophes, comme [[Julien Offray de La Mettrie]] et [[Denis Diderot]], qui considèrent que puisque l'Homme n'est pas libre de ses actions (qui lui sont dictées par son environnement, sa constitution physique ou encore ses sensations), le seul aspect qui prévaut dans la peine capitale est la protection de la société. À ce sujet, Diderot est plutôt clair : {{citation|Le malfaisant est un Homme qu'il faut détruire et non punir}}<ref>[[Denis Diderot]], ''Essai sur les règnes de Claude et de Néron ou Vie de Sénèque le philosophe'', 1823</ref>. [[Montesquieu]] quant à lui insiste sur la [[Pénologie|proportionnalité des peines]].
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