« Février 2008 en Afrique » : différence entre les versions

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== [[Tchad]] ==
 
Des rebelles, partis le {{date-|28 janvier}} du [[Soudan]], ont tenté de renverser militairement le président [[Idriss Déby]] lors d’un assaut dans la capitale [[Ndjamena]] les 2 et {{date-|3 février}}. Trois mouvements ont participé à la tentative de coup d’État : l’[[Union des forces pour la démocratie et le développement]] (UFDD) du général [[Mahamat Nouri]], le [[Rassemblement des forces pour le changement]] fondé par [[Timane Erdimi|Timane]] et [[Tom Erdimi]], neveux du président Idriss Déby, et l’UFDD-Fondamentale dirigée par [[Abdelwahid Aboud Makaye]]<ref>Le front fragile des rebelles, Libération (France), 6 février 2008</ref>. Après deux jours de combats dans la capitale, les forces armées ont réussi à prendre le dessus et les rebelles ont quitté Ndjamena pour faire route vers le sud-est.
 
La [[France]] a une nouvelle fois apportée son soutien logistique et politique au président [[Idriss Déby]]. Elle a proposé le {{date-|4 février}} au [[Conseil de sécurité des Nations unies]] une déclaration qui a été adoptée, permettant une intervention militaire directe<ref>Paris affichhe son soutien à Déby, Libération (France), 6 février 2008</ref>. Laurent Teisseire, porte-parole du ministère de la Défense, a indiqué le {{date-|14 février}} que l’armée française avait «acheminé des munitions destinées aux forces tchadiennes »<ref>La France a acheminé des munitions à l'armée tchadienne pendant l'offensive, Afp, 14 février 2008</ref>. Les rebelles tchadiens, qui accuse la France de soutenir « le régime dictatorial de Déby », ont appelé le {{date-|11 février}} les pays européens a ne pas participé à la mission de l’[[Eufor]], mission de l’[[Union européenne]] qui se déploie à la frontière tchado-soudanaise<ref> Les rebelles tchadiens dénoncent la force européenne, Reuters, 11 février 2008</ref>.
 
Le président [[tanzanie]]n [[Jakaya Kikwete]] qui préside l’[[Union africaine]] a annoncé que l’organisation panafricaine ne reconnaîtrait pas les rebelles s’ils arrivaient à prendre le pouvoir<ref> L'Union africaine annonce qu'elle ne reconnaîtra pas les rebelles tchadiens, Associated Press, 2 février 2008</ref>.
 
Le régime a profité de cette tentative de coup d’État pour arrêter le {{date-|3 février}} des opposants politiques : l’ancien chef d’État [[Lol Mahamat Choua]], [[Ngarlejy Yorongar]], [[Ibni Oumar Mahamat Saleh]] et [[Wadel Abdelkader Kamougué]]. Selon [[Amnesty International]], des militants des droits de l’homme ont dû fuir le pays<ref>Le pouvoir d’Idriss Déby règle ses comptes à N’Djamena, Libération (France), 7 février 2008</ref>. Le président tchadien a dans un premier temps niait toute implication de la police tchadienne qui a pourtant « retrouver vivant » l’ancien président dans une prison militaire. La [[Fédération internationale des droits de l'homme]] tout comptecomme les ministres des affaires étrangères des pays de l’[[Union européenne]] ont exigé la libération des opposants<ref> [https://www.afrik.com/tchad-la-fidh-exige-des-informations-sur-les-disparitions-des-opposants-politiques Tchad : la FIDH exige des informations sur les disparitions des opposants politiques], Afrik.com, 18 février 2008</ref>. Le {{date-|21 février}}, Ahmad Allam-Mi, ministre tchadien des affaires étrangères, a déclaré que le gouvernement considéré Lol Mahamat Choua comme un prisonnier de guerre, lui reprochant d’avoir été en contact avec des rebelles<ref> L'opposant [[Lol Mahamat Choua]] est un "prisonnier de guerre", afp, 22 février 2008</ref>.
 
Le président tchadien a décrété l'état d'urgence sur tout le territoire à compter du {{date-|15 février}}, instaurant un couvre-feu entre minuit et 6 heures, autorisant les perquisitions à domicile et le contrôle de la presse publique et privée<ref> Le président Deby décrète l'état d'urgence sur tout le territoire, Afp, 14 février 2008</ref>.
[[Image:Burkina Faso carte.png|thumb|200px|Carte du Burkina Faso]]
 
== [[Burkina Faso]] ==
 
Pour protester contre l’augmentation des prix des denrées de premières nécessités, des manifestations ont été organisées dans plusieurs villes du pays, [[Bobo-Dioulasso]], [[Banfora]] et [[Ouahigouya]] le {{date-|20 février}}. Les manifestations à Bobo-Dioulasso, deuxième ville du pays, ont dégénéré en violence et vandalisme : destruction de voies publiques, saccages de stations services. Plusieurs manifestants et des agents des forces de l’ordre ont été blessés. La police a procédé à l’arrestation de plus d’une centaine de personnes<ref> La grogne contre la vie chère s'étend, Afp, 21 février 2008</ref>.
 
== [[Mozambique]] ==
 
Le {{date-|5 février}}, des manifestations à [[Maputo]] contre la hausse de 25 % des tarifs des transports publics ont été réprimées par la police. Un bilan officiel fait état de trois morts et 70 blessés<ref> Libération (France), 7 février 2008</ref>.
 
== [[Zimbabwe]] ==
 
L’ancien ministre des Finances [[Simba Makoni]] a annoncé le {{date-|5 février}} sa candidature à l’[[élection présidentielle zimbabwéenne de 2008|élection présidentielle]]<ref>Libération (France), 6 février 2008</ref>.
 
== Notes et références ==