Pavillon des Indes
Le pavillon des Indes britanniques (ou pavillon indien) est un ancien pavillon construit pour l’Exposition universelle de 1878 à Paris et situé aujourd’hui dans la commune française de Courbevoie. Il est au 142 boulevard Saint-Denis, à côté du parc de Bécon. Il est inscrit Monument historique en 1987.
| Destination initiale | |
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| Destination actuelle |
Musée Habitat d’artiste |
| Architecte |
Caspar Purdon Clarke |
| Construction |
1878 |
| Propriétaire |
Ville de Courbevoie |
| Patrimonialité |
| Pays | |
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| Région | |
| Département | |
| Commune |
Courbevoie |
| Adresse |
142 boulevard Saint-Denis |
| Coordonnées |
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Histoire
Le pavillon des Indes fut commandé par le prince de Galles, futur Édouard VII, pour représenter les Indes britanniques à l’Exposition universelle de 1878 à Paris[1]. Son architecte est Caspar Purdon Clarke[2]. Il s’agit alors de deux parties symétriques reliées par une galerie[1] et fut monté comme d’autres pavillons dans le Palais de Fer sur le Champ-de-Mars[1]. La durée de vie prévue était de six mois[1], cependant les deux parties furent vendues séparément à la fin de l’exposition[1]. L’une partit dans la station balnéaire de Paramé mais fut détruite vers 1905 ou 1911 par une violente tempête[1]. L’autre moitié fut transférée à Courbevoie en 1882-1883[3] dans le parc de Bécon, propriété du prince George Barbu Știrbei, qui l’adossa à une nouvelle maison de briques servant d’atelier d’artiste pour l’une de ses filles, le peintre George-Achille Fould[1]. Lors du remontage du pavillon qui était facilement démontable, le rez-de-chaussée ayant une plus grande hauteur sous plafond devint le premier étage, étage noble ; l’ancien premier étage devenant le rez-de-chaussée[2]. Dès les années 1910, le pavillon était en mauvais état[1]. La ville de Courbevoie acheta la pavillon en 1951[1]. Il fut inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 27 mai 1987[3] mais dût être étayé d’urgence dans les années 1990[1], l’édifice majoritairement en bois de mélèze s’étant affaissé d’environ 20 cm[1]. Cette restauration ne visa cependant pas à rendre l’aspect original et respecta les transformations de la reconstruction des années 1880[2]. Le pavillon rouvrit en septembre 2013 en tant que musée tandis que la partie en briques servira d’habitat et d’atelier pour un artiste élève de l’École nationale supérieure des beaux-arts[1].
Restauration
La réhabilitation du Pavillon des indes a nécessité d'importants remaniements. Soucieuse de préserver l'esthétique d'origine, la ville a confié la restauration à Frédéric Didier, Architecte en Chef des Monuments Historiques. Le pavillon en bois a donc été restauré dans le strict respect de ses charpentes, de ses cloisons et de sa marqueterie. L'intérieur du bâtiment en brique adjacent a été, quant à lui, restructuré en plusieurs espaces intégrant le logement de l'artiste.
L'artiste
L'atelier du Pavillon des Indes accueillera une jeune sculptrice diplômée de l'école des beaux Arts. Il sera installé au cœur du parc de Bécon, dans la partie en brique du Pavillon qui accueillait jadis l'atelier de George Achille-Fould.
Notes et références
- Hervé Guénot, « La renaissance du Pavillon des Indes », sur www.lejdd.fr, mis en ligne le 13 mai 2013, mis à jour le 15 mai 2013, consulté le 28 septembre 2013.
- Hélène Combis-Schlumberger, « Nouveaux accès au patrimoine : le Pavillon des Indes ressuscité / les politiques de gratuité dans les musées », sur www.franceculture.fr, mis en ligne le 13 septembre 2013, consulté le 28 septembre 2013.
- Notice no PA00088105, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
