Marcel Dartigues
Marcel Dartigues, (né le 12 mai 1923 et mort début Novembre 2013, à Samatan) est un déporté, un résistant et un patriote. Surnommé "l'étincelle", cet homme de grand courage est considéré comme un héros gersois.[1]
Jeunesse et engagement
Marcel Dartigues est attaché dès son jeune âge à sa terre natale. A 18 ans ce jeune homme veut rejoindre les Forces Françaises Libres en Afrique du Nord. Il tient à servir la France. Cependant le 16 octobre 1943, il est arrêté par la Gestapo.[2]
Seconde Guerre mondiale
A 20 ans, Marcel est interné au camps de Buchenwald[3]. Celui-ci est rattaché au Matricule 38002. Marcel Dartigues est soumis à un vrai calvaire, le travail était pour lui une tâche insoutenable. Les conditions de vie sont très difficiles. La nourriture manque et ses forces s'épuisent de jours en jours. A la fin de la guerre, Marcel Dartigues est à bout de force. Il ressort de la guerre épuisé et traumatisé par ce camp qui restera à toujours gravé dans sa mémoire[4].
Retour dans le Gers
Le 1er juin 1945, sorti de l'enfer, Marcel retrouve sa famille. Il témoigne dans plusieurs écoles et collèges du Gers les horreurs du camps de concentration qui l'ont profondément marqué . En participant à ce travail de mémoire, il est nommé président de l’Association des déportés du Gers[5].
Références
- « Un hommage à Marcel Dartigues », sur La Dépêche du Midi, (consulté le )
- « Marcel Dartigues » (consulté le )
- « Témoignage de Marcel Dartigues », sur Association Française Buchenwald Dora et kommandos, (consulté le )
- « Sur les traces d'Abel et Marcel », sur Le Journal, (consulté le )
- « Auch. L'éprouvant souvenir de la Déportation », sur La Depêche du midi, (consulté le )